L'organisation du GIGN est complétée par cinq forces :
Une autre force, le GSPR (Groupe de Sécurité de la Présidence de la République) est dédiée à la protection du chef de l'Etat de la France et d'autres personnalités de la politique.
Les missions d'un Gendarme du GIGN peuvent varier en fonction de la force à laquelle ils sont rattachés et les missions d'intervention pour lesquelles ils sont appelés mais globalement, on pourra citer notamment les actions suivantes :
Selon sa nature, une mission peut être courte (quelques heures ou quelques minutes) ou longue (plusieurs semaines). Dans le premier cas, on peut citer un assaut pour extraire un forcené et dans le deuxième cas, une recherche de renseignements, la surveillance d'un individu recherché en vue de son arrestation. Chaque mission, surtout lorsqu'elle entraine des risques pour les individus en mission et les civils aux abords, est parfaitement organisée et la mise en sécurité du secteur est prévue pour éviter minutieusement tous les risques au cours d'une intervention ou d'un assaut.
Le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale a créé en 2016 une antenne à Nantes, forte de vingt militaires super-entraînés. L’antenne GIGN de Nantes a été créée en 2016, après les attentats terroristes de 2015. La force d’intervention compte vingt gendarmes à Nantes, compétents dans une grande partie de l’ouest de la France. Quinze autres sont affectés à la protection d’autorités civiles et militaires, de personnalités (six mois à l’étranger par an).
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Les exercices de tirs sont hebdomadaires pour les gendarmes de l’antenne GIGN : « On programme une mémoire gestuelle pour ne pas laisser de place à la fébrilité dans les situations de stress. » En intervention, depuis 2016, l’antenne GIGN n’a jamais eu besoin de tirer.
« L’antenne de Nantes a trois grandes spécialités :
, présente le capitaine Jean-Philippe Manin.
L’entraînement, « le maître-mot », accapare 80 % de leur travail. L'entrainement quotidien du Gendarme du GIGN Pour assurer aux mieux ses missions, le Gendarme du GIGN inclut nécessairement dans son emploi du temps un entraînement physique quotidien, dès lors qu'il n'est pas en mission à l'extérieur.
« On programme une mémoire gestuelle, une confiance et une aisance pour ne pas laisser de place à l’erreur ou à la fébrilité dans les situations de stress », justifie le capitaine. Sur le modèle des deux exercices de tir par semaine : 100 cartouches percutées par personne au pistolet et cinquante au fusil d’assaut, ce matin de reportage. Lors de la séance, 100 cartouches tirées par personne au pistolet Glock 19.
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« C’est une force d’avoir ce temps-là pour se préparer physiquement, mentalement, techniquement à des interventions risquées. Comme nous sommes super-entraînés et très équipés, on exige de nous d’être bons, reconnaît le commandant de l’antenne GIGN. On calcule tout, on répète, on repère, sans rien laisser rien au hasard sur les lieux d’intervention et sur les profils de nos adversaires.
Interpellations à domicile d’hommes dangereux, forcenés, preneurs d’otages… L’antenne GIGN de Nantes mène une cinquantaine d’interventions à risque par an.
En tant que membre d'une élite, le Gendarme du GIGN, homme ou femme engagé pour son métier, doit avoir de nombreuses qualités à la fois physiques et mentales et un esprit de cohésion et d'engagement pour son pays. On pourra citer notamment :
Notons que l'aptitude physique est contrôlée chaque jour et améliorée par un entraînement de pointe effectué quotidiennement incluant par exemple, une marche commando, des sauts du haut d'un pont ou d'un immeuble, des séquences d'observation ou des exercices de natation avec les pieds et mains entravés, des sports de combat, etc.
Les compétences techniques du Gendarme du GIGN sont incomparables. Fort d'un entraînement quotidien et stricte, ce militaire est un tireur d'élite hors-pair ayant la capacité notamment de neutraliser n'importe quelle cible jusqu'à 400 mètres sans la tuer.
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La tenue du Gendarme du GIGN doit allier le confort, la résistance et des qualités de camouflage. Elle pourra différer selon les types de missions et l'environnement dans lequel s'effectue la mission. La combinaison de camouflage, le treillis est souvent la tenue portée par les tireurs d'élite pour se confondre dans leur environnement. Mais s'il doit intervenir en montagne, ou sous la neige hivernale, le Gendarme du GIGN peut aussi avoir à sa disposition une combinaison blanche qui lui permet de passer inaperçu dans le décor. La combinaison bleu marine est souvent employée pour les interventions en milieu urbain.
Il existe aussi un uniforme traditionnel de Gendarme du GIGN orné de galons et d'un écusson du GIGN. L'écusson se présente avec un rond bleu et un parachute : il rappelle que les Gendarmes du GIGN interviennent sur tous les terrains (air, mer, terre).
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