Le Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) est l'élite de la gendarmerie, intervenant en France et à l'étranger lors de crises majeures. Confiance : c'est le dénominateur commun qui existe entre les hommes et les femmes qui composent le GIGN, unité d’élite de la Gendarmerie. Elle se construit, s’entretient et permet de se trouver les yeux fermés.
De nombreux exercices mettant à l'épreuve le mental des volontaires doivent être traversés pour rejoindre le GIGN, mais le "tir de confiance" reste le plus atypique. Cette épreuve consiste à tirer à balles réelles sur une cible d'argile à 15 mètres, accrochée au gilet pare-balle d'un autre membre. Cette épreuve vise à assurer une confiance infaillible entre chaque membre.
Le tir de confiance est une épreuve spécifique au GIGN, visant à tester et à renforcer la confiance mutuelle entre les membres de l'unité. Lors de cet exercice, un membre du GIGN tire à balles réelles sur une cible d'argile placée sur le gilet pare-balles d'un autre membre de l'équipe. La distance est de 15 mètres.
Le but de cet exercice n'est pas de former l'aspirant au tir. On se doute bien qu'après une formation aussi complète que celle du GIGN, ses membres en formation ont des défis plus difficile à relever, d'autant plus que le GIGN compte un nombre élevé de tireurs d'élite. Le but est un test de confiance. Le tireur doit avoir confiance en ses propres capacités ainsi qu'en son camarade afin que ce dernier garde son sang froid. La "cible" doit également avoir tant confiance en elle-même pour ne pas paniquer qu'en le tireur, en ses compétences. C'est à l'époque de Prouteau que ce système a été employé pour la première fois dans ce but (dixit le livre de Prouteau. Ils étaient en entraînement dans la Seine en plein Paris).
Bien que le tir de confiance soit conçu pour renforcer la confiance, il comporte des risques inhérents. Un accident peut arriver, comme celui survenu lors des épreuves de sélection d’entrée au Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), comme le relate Le Parisien. Le concours se déroulait sur la base de Mondésir, près d’Etampes, dans l’Essonne. Après un exercice de tirs de précision au pistolet automatique, les aspirants au corps d’élite de la gendarmerie devaient nettoyer leurs armes. En s’acquittant de cette tâche, un candidat a malheureusement tiré sur un de ses confrère, le blessant à bout portant à la cuisse. Le fautif avait appuyé malencontreusement sur la détente.
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C'est un défi pour des jeunes de 20 ans d'atterrir dans une unité où on n'entre pas facilement. Au même titre que chaque nouvel entrant, soutien ou opérationnel, c'est la façon d'être qui permettra de se faire accepter.
Le tir de confiance est une tradition corporatiste. La "cible" doit également avoir tant confiance en elle-même pour ne pas paniquer qu'en le tireur, en ses compétences.
Le GIGN est une force unique en Europe, capable de riposter rapidement et efficacement lors de situations extrêmes qui concernent le grand banditisme et le terrorisme. La mission principale du GIGN consiste donc à intervenir lors de crises majeures. Le GIGN intervient tant en France qu'à l'étranger pour assurer la sécurité des personnes.
L'organisation du GIGN est complétée par cinq forces :
Sur l’ensemble des 100.000 gendarmes que compte la France, 944 d’entre eux sont membres du GIGN. Il s’agit d’hommes et de femmes qui ont le grade d’officier ou de sous-officier. En effet, le GIGN n’est pas réservé aux hommes. L’affectation de femmes au sein du groupement d’intervention est possible.
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Pour pouvoir participer aux sélections, il faut posséder au moins le grade de maréchal des logis-chef pour les sous-officiers, et celui de lieutenant pour les officiers. Le candidat doit être apte à la pratique intensive du parachutisme. Les épreuves de sélection sont rigoureuses et redoutées par tous les candidats.
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