Il y a près de 100 ans, Paris accueillait la huitième édition des Jeux olympiques d’été et c’est le département le plus riche qui a accueilli le plus d’épreuves, ainsi que le premier village olympique de l’histoire des Jeux.
La 8e édition des Jeux olympiques s'est déroulée à Paris il y a près de 100 ans en 1924 et ce sont les Hauts-de-Seine qui ont accueilli le plus grand nombre d'épreuves. « Les Hauts-de-Seine, terre de Jeux. »
Les Jeux de Paris 1924, aventure d’un autre tempsLes Hauts-de-Seine étaient il y a près d’un siècle l’épicentre des Jeux olympiques.
En plus d’accueillir les cérémonies d’ouverture et de clôture au stade Yves-du-Manoir de Colombes, où se tiendront les épreuves de hockey sur gazon pour l’édition 2024, c’est dans le département que s’est tenue la majorité des épreuves sur son territoire.
C’est donc au cœur du stade de Colombes que se sont tenus les épreuves de sports athlétiques, de cyclisme, de gymnastique, de natation, les jeux équestres mais aussi celles de tennis, de football et de rugby à XV.
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En 1924, on invite deux sports très français, la savate et la canne de combat", complète Eric Monnin.
Au début du XXe siècle, la boxe française est très bien implantée en France.
En 1900, les Jeux passent inaperçus, programmés à l’occasion de l’Exposition universelle, entre le 14 mai et le 28 octobre.
24 ans plus tard, en 1924, la grande fête olympique revient à Paris, entre le 5 et le 27 juillet 1924.
Si le polo se joue à Saint-Cloud, l’aviron sur le bassin d’Argenteuil et les épreuves à l’arme de chasse à Versailles, Issy-les-Moulineaux accueille, aux Épinettes, le tir aux pigeons.
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Non pas sur des pigeons vivants comme c’était encore le cas en 1900, mais des pigeons d’argile.
Entre le 21 et le 29 juin 1924, quatre nations sont engagées dans l’épreuve disputée au stade des Epinettes.
Les Américains remportent l’épreuve par équipes devant le Canada et la Finlande.
Victoire du Hongrois Gyula Halasy dans l’épreuve individuelle.
Le tir individuel aux pigeons d’argile fut, par la suite, supprimé du programme olympique après les Jeux de Mexico en 1968.
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Aujourd’hui, il ne reste plus rien du stade des Épinettes, où se déroulèrent les épreuves, car le site fut enseveli lors de la catastrophe du 1er juin 1961.
Ce jour-là, à la limite de Clamart, en bordure de la rue Courbarien, plusieurs maisons et des immeubles, construits en partie sur d’anciens puits et carrières de craie utilisés jusqu’en 1925 pour la fabrication de la chaux de Meudon, ainsi que six rues et le stade, s’effondrent en quelques instants, sous l’effet de pluies diluviennes.
Bilan : 21 morts, une cinquantaine de blessés et 200 sinistrés.
Le Général Leclerc a lancé la 2ème Division Blindée sur Strasbourg.
Il y a des fusiliers marins, à la Division Leclerc; et les Parisiens ont pu les voir, coiffés de leur bonnet à pompon rouge, arriver les premiers place de l’Etoile sur les tanks qu’ils montaient.
Leurs chars, les tanks-destroyers, sont d’un type spécial.
Avec leurs canons sous tourelles, leurs puissants moteurs Diesel et les nombreux instruments de bord nécessaires à la conduite et au tir, ils s’apparentent de très près au matériel des vaisseaux de guerre et exigent des aptitudes pour lesquelles la marine a de tout temps formé ses hommes.
Au combat ils sont magnifiques, leur cran et leur ardeur sont légendaires dans la Division.
Dignes successeurs des héros de Dixmude, ne portent-ils pas comme eux la fourragère rouge de la Légion d’honneur, l’insigne des braves entre tous ?
En Lorraine, un destroyer tombe en panne au cours d’une patrouille hardie à 13 kilomètres à l’intérieur des lignes ennemies.
Il y a là un sous-officier et quelques hommes.
Fidèles aux traditions de la Marine, ils n’abandonnent pas leur char, ils se barricadent dans le village et attendent, prêts à vendre chèrement leur vie.
Pas d’Allemands en vue.
Croyez-vous que les marins vont rester cachés en attendant l’arrivée des secours ?
Le premier jour, passe encore, mais le deuxième ils partent en reconnaissance, armés de leurs mitraillettes.
Ils font prisonniers 20 Allemands et capturent leurs 20 bicyclettes.
Ces hommes qui ont assisté la rage au cœur à l’impuissance de la Marine se sont tous portés volontaires quand il a fallu combattre à terre : ce fut le bataillon des fusiliers marins de Tunisie.
Il prit part au début de l’année 1943 à la libération de la Régence au côté des troupes africaines et des corps francs.
Alors, les marins combattaient à pied, le ravitaillement suivait à dos de mulet.
Dans la guerre des blindés, les marins ont maintenant un rôle de choix.
Les destroyers manœuvrent par groupe de quatre formant un peloton sous les ordres d’un enseigne de vaisseau.
On les voit partout où il y a un coup dur à donner.
Les combats de chars sont gros de risques pour les destroyers : les Tigre font 65 tonnes, les Panther 45, les destroyers à peine 27.
C’est dire qu’on a tout sacrifié à la vitesse et à l’armement.
N’importe, les marins ont confiance en eux.
Leur vitesse, la précision de leur tir, la sûreté de leur coup d’œil ont toujours triomphé de la puissance colossale des lourdes mécaniques teutonnes.
Et maintenant je vous invite à passer une journée avec mon peloton.
Vous êtes au 13 septembre, devant Damas et Dompaire : si vous voulez savoir comment, lisez la première partie du bouquin.
Un réveil plein de promesses.
- - 6 heures !
Frileusement quartiers-maîtres et marins sortent de leurs couvertures en frissonnant dans la nuit.
Depuis hier au soir un incessant roulement monte en grondant du fond de la vallée, là, à quelques kilomètres à peine.
Pas de doute, ce sont des chars, et des «lourds», qui passent sur la route d’Epinal, profitant de la nuit pour nous narguer.
A voix basse les hommes s’entretiennent, accroupis autour du jus qui chauffe…
Ces bruits de chars, c’est peut-être un baroud qui se prépare, un beau baroud ou les Panzer ne rompront pas le combat; en Normandie toujours ils s’enfuyaient dans les bois après avoir tiré quelques coups à peine.
A cette pensée la joie éclate, les visages s’éclairent, nous avons dans nos bottes deux jours de marches forcées et il n’y a pas une semaine que nous avons quitté Paris, qu’importé!
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