Le tir aux pigeons, autrefois un sport emblématique, a une histoire riche et complexe, marquée par des traditions anciennes et des controverses modernes.
Dès 1866, l’association concessionnaire du Cercle des Patineurs décide d’étendre la gamme de ses activités sportives et crée des installations de tir. Le tir aux pigeons fonde sa réputation à travers une saison jalonnée de prix et de concours internationaux. C’est au début du XXème siècle le premier club de tir en France et l’un des premiers d’Europe, comptant parmi ses membres le Baron de Coubertin et accueillant lors de l’Exposition Universelle de 1900, comme lors des années suivantes, des concours internationaux prestigieux.
Dans la discipline du tir, devenu ball-trap et tir aux assiettes, l’Association organise ainsi le Championnat de France, le Grand Prix de Paris, et en 1962 la Coupe des Nations, le site disposant de la fosse olympique la plus belle et la plus rapide d’Europe.
Situé au cœur du Bois de Boulogne à Paris, le Cercle du Bois de Boulogne est un lieu emblématique. Dès 1866, l’association concessionnaire décide d’étendre la gamme de ses activités sportives et crée des installations de tir. En 1899, la Société pour l’Encouragement des Tirs en France lui succède et constitue le Cercle du Bois de Boulogne.
En 2007, l'Association Sportive du Cercle du Bois de Boulogne, également appelée "LE TIR", est devenue « club résident » du site pour une durée de 30 ans, soit jusqu’en 2037.
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L’ancêtre du pigeon, pigeon des roches, se développe il y a 25 millions d’années. C’est en Égypte antique que le pigeon commence à être domestiqué et élevé, tout d’abord pour sa chair puis comme pigeon voyageur.
Les Égyptiens, les Perses, les Chinois et les Grecs utilisent les pigeons voyageurs comme messagers lors de leurs campagnes de guerre ou pour le commerce. Au XVIIIème siècle, les conditions d’élevage changent et lors des guerres, les pigeons sont une aide majeure pour transmettre des informations ou espionner l’ennemi.
En France, la loi interdit de nourrir les chats et les pigeons. Cependant, le pigeon biset ainsi que les races et variétés qui en découlent sont considérés comme animaux domestiques, non nuisibles et donc protégés par la loi.
Frankie Wallach est la petite fille d’une des survivantes du camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau. Elle raconte comment l’histoire de sa grand-mère imprègne la sienne. Elle a toujours su qu’elle avait été déportée à Auschwitz, qu’elle avait survécu en s’en échappant, et elle m’en a toujours parlé librement.
Adulte, elle est devenue comédienne et réalisatrice. Elle a eu envie de parler de sa grand-mère dès ses premiers projets. Le premier film qu’elle a réalisé s’appelle Trop d’amour et il la met en scène.
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Elle connaît son histoire par cœur, mais même en ayant toujours su, il y a eu des moments de prise de conscience violente. Quand elle avait 14 ans, ses cousins et elle sont allés à Auschwitz avec sa grand-mère. Elle a raconté qu’elle avait vu une femme enceinte accoucher dans un camp, et que les nazis avaient fait du tir au pigeon avec son nouveau-né. Voir la réaction du comédien qui l’écoutait lui a fait un effet difficile à expliquer.
En France et ailleurs, la montée de l’antisémitisme fait peur à Frankie. Elle se demande où est-ce que ses enfants pourront être en sécurité, alors qu’elle ne s’était jamais posé de cette question jusqu’ici. Elle ressent un soulagement énorme de savoir qu’il existe une trace de ce que sa grand-mère lui a transmis. Elle sait qu’elle aussi, elle passera cette histoire à ses enfants, sans se dire qu’il faut en parler à tout prix. Elle fait partie d'elle, de toute façon.
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