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Retour sur une sortie raquettes mémorable les 3 et 4 février 2018, organisée par Clems190 autour de Super-Besse. L'équipe était composée de Clems190, Doc, Bojar, Nathy et Seraph'.

Préparatifs et Départ

La météo initialement prévue dans le Cézalier n'était pas des plus engageantes, mais l'envie de maintenir la sortie était forte. Un plan B fut envisagé, direction Super-Besse, d'autant plus qu'un hôtel avait été réservé à Egliseneuve d'Entraigue, à seulement 20 minutes de Super Besse ou de La Godivelle.

Le vendredi après-midi fut consacré à la préparation des repas. L'accent fut mis sur une nourriture riche et énergétique, avec la confection de pemmican, un mélange de viande séchée, de graisse animale et de baies sauvages, inspiré des traditions amérindiennes. La portion de pemmican était calculée sur la base nutritionnelle d'un individu dépensant 11000 kJ/jours, soit environ 720 grammes pour deux demi-journées. Le sac à dos pesait 8.150 kg.

Après un trajet de trois heures, l'équipe arriva à l'hôtel. Un dernier message à Clems190 confirma le plan B : rendez-vous à Super Besse vers 10h00.

Samedi - Jour Gris

La matinée de Seraph' et Nathy :

Le départ de l'hôtel se fit peu avant 9h30. Arrivée à Super Besse, c'était la cohue, avec des spectateurs du Trophée Andros et de nombreux visiteurs. Après une bonne demie heure de "limaçonnage", une place fut enfin trouvée. Clems, Doc et Bojar arrivèrent peu après.

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La matinée de Doc et Bojar :

Après une nuit écourtée par la neige, passée sur les bancs d'un parc de Clermont, Doc et Bojar se réfugièrent dans la gare SNCF. Clément devait les récupérer à 9h. Ils profitèrent de l'attente pour compléter leurs provisions dans la supérette du coin. Un ajout d'une bouteille de vin à leur panier les forcera à revenir plus tard, en effet pour lutter contre l'alcoolisme, la boutique s'est engagée à ne pas vendre d'alcool avant 8h... Retour à la boutique, retour à la gare. Clément arrive, les récupère et ils quittent la ville. Direction Superbesse.

La matinée de Clems190 :

Comme toute bonne tradition, étant le plus proche des participants à venir, Clems190 arriva en retard. Retard à la gare pour récupérer Doc et Bojard, retard à Superbesse où attendaient Séraph' et Nathy. Retard accentué par le jolie bordel régnant à la station à cause du Trophée Andros. Bref, ils n'étaient pas en avance et en profitèrent pour ne pas se presser. Pendant que Doc et Bojard partent louer des raquettes ils papotèrent sans plus se préparer, préférant le faire lorsque le groupe est complet.

Le Départ :

Il était bien 10h30 passé lorsque la petite troupe fut prête à partir. Après un premier arrêt, le groupe décida de chausser les raquettes et de se diriger vers un petit col discret au pied d'un puy. Les monts du Cézallier, couverts de nuages gris, confortèrent le choix du plan B. Le vent se leva, cinglant les visages, et l'effort fit transpirer certains.

La montée continua, le brouillard s'installa, et le vent apporta une neige fine et gelée. Le blizzard se joignit à la fête. Après un regroupement à un endroit à peu près abrité, ils laissèrent filer un lièvre caché à leurs pieds. La visibilité était réduite à quelques mètres, et le chef de carte finit par se perdre. Heureusement, le chef boussole rectifia le tir. Ils suivirent les tire-fesses pour monter au venteux col du Couhay.

La descente ne fut pas longue, juste le temps pour les barbes de geler. Un ou deux gadins dans les mottes d'herbes à peine recouvertes par la neige soufflée par le vent, et ils arrivèrent en bas du tire-fesses. Ils soulagèrent Doc de la dernière viennoiserie qui leur était destinée. Cela leur permit de se rebooster et de poursuivre le chemin, façon de dire, ils ne voyaient toujours pas grand chose. Le vent, la neige, la neige, le vent et dans cet ordre là, les ralentissaient.

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Ils marchèrent quelques temps sans trop savoir où ils allaient, c'était blanc partout, ils ne voyaient pas le relief. Ils suivirent la boussole en tentant d'éviter les trous puis au bout d'un moment, un peu après avoir évité une crevasse plus grande que les autres, ils retombèrent sur le GR, enfin sur un poteau du GR. Du coup ils n'en tinrent pas compte et continuèrent leur chemin, grosse descente en perspective, leurs raquettes accrochant la neige et glissant à plusieurs reprises.

La descente en altitude leur permit de passer sous les nuages et de gagner un peu de visibilité et une combe profonde à souhait servit de toboggan vers le plaisir de la glisse. Une dernière pente dans un magnifique sous-bois en longeant un ruisseau les amena au fond de la vallée. Il ne leur resta plus qu'à la descendre avec quelques dernières facéties pour atteindre la cabane noyée dans la brume. La sortie était tellement bien organisée qu'un feu ronflait déjà dans la cheminée et que le bois était rentré.

Ils enchaînèrent le déjeuner, le goûter et le dîner les uns à la suite des autres avec du vin chaud préparé à base de produit non-MUL. Ils profitèrent aussi pour discuter un peu matos et professer la bonne parole MUL. Finalement certains préférèrent jouer à Tétris pour caser le bon nombre de matelas alors qu'il faisait si bon auprès de l'âtre.

Dimanche - Jour Blanc

Après une bonne nuit au chaud, essai pour Bojar du PQ le plus MUL possible : la neige. Validé. Ils rechargèrent la cabane en bois, et c'était le départ. Ils regardèrent partir, sourire en coin, leurs camarades de nuité MUL et leurs impressionnants sac de 70L.

Ils remontèrent la vallée, puis après un petit AR ils obliquèrent ouest-sud ouest. Une fois arrivés sur le plateau, un beau jour blanc, ils ne distinguaient pas le relief. Pour ne pas revivre la même galère que la veille ils choisirent de rester sous les nuages et de contourner le puy par l'ouest.

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Tout heureux et voulant combler l'absence d'Excell Doc partit alors en courant. Un pas, deux pas, trois pas, et il disparut sans un bruit. Franche rigolade des membres du groupe restant, puis inquiétude au bout de quelques secondes : Doc ne réapparut pas. Ils s'approchèrent et découvrirent une très belle corniche parfaitement camouflée, et Doc une dizaine de mètres plus bas.

S'ensuivit une traversée de rivière une nouvelle petite corniche que l'on descendit sur les fesses en se disant que la prochaine sortie hivernale du CLAC ils auraient une luge ou a minima une pelle à neige pour faire office de, puis ils redescendirent sur la route que l'on traversa, en faisant au passage une nouvelle pause avec échange de victuaille. Clems190 en mode glissade.

Ils se dirent qu'ils allaient traverser la forêt pour profiter un peu et étendre le tour avant de rejoindre Superbesse, ils se dirigèrent donc tranquillement vers une trouée dans les arbres en profitant d'un rayon de soleil. Ils avisèrent une pente pas trop raide pour descendre à travers la forêt.

Ils arrivèrent en bas, une petite rivière à enjamber puis ils remontèrent dans les bois à travers une troué par laquelle passe des fils téléphoniques. Encore une corniche à glissades vue du haut. Arrivés en haut : des barbelés, trois belles rangées ! Chacun traversa l'obstacle à sa façon, qui en enjambant, qui en rampant.

S'ensuivit un dur retour à la civilisation, où ils suivirent sans marcher dessus des pistes de raquettes damées, payantes et fréquentées. La civilisation n'ayant pas que du mauvais, ils s'offrirent un chocolat chaud à Besse pour clore ce beau week-end CLAC. Ils se quittèrent en gardant un très bon souvenir de ces quelques heures passées dans le froid auvergnat.

Chiens de protection des troupeaux

Il est important de connaître le rôle des chiens de protection des troupeaux, comment ils se comportent, comment éviter de les rencontrer et comment réagir face à eux. Les accidents peuvent être dûs à un chien problématique, à un berger ou un éleveur problématique, mais également à un comportement humain inadapté face au chien.

Ces chiens ont pour but de défendre les troupeaux face à certains grands prédateurs. Ils sont en général nés au sein de l’élevage et ont grandi avec le troupeau. Ils développent de forts liens avec le troupeau et considèrent celui-ci comme le leur. Ils sont les seuls responsables de sa sécurité - les éleveurs ou bergers ne pouvant généralement pas intervenir en cas d’affrontement.

Les patous sont différents des chiens de conduite (plus petits) qui rassemblent et dirigent les troupeaux. Ces derniers n’ont pas un rôle de protection et ne sont pas autonomes.

S’ils repèrent un danger potentiel, ils cherchent d’abord à identifier celui-ci en s’approchant. S’ils considèrent que ce n’est pas un danger, ils repartent. Sinon, ils cherchent à éloigner l’intrus en s’interposant entre celui-ci et le troupeau. Dans ce cas, ils commencent généralement par aboyer pour alerter l’éleveur ou le berger, dissuader et intimider.

Comment ne pas apparaître comme une menace pour le troupeau et le patou quand vous randonnez ?

  • Déterminez si vous avez des chances d’en rencontrer.
  • Restez sur les chemins.
  • Repérez les panneaux qui indiquent la présence de ces chiens.
  • Si vous voyez un troupeau au loin, repérez s’il y a un ou plusieurs chien(s) de défense des troupeaux.
  • S’il y en a un, gardez vos distances pour ne pas perturber le troupeau et le(s) chien(s).
  • Si vous voyez un patou, la plupart du temps il vous a déjà repéré ou senti.
  • Ne paniquez pas.
  • Ne les surprenez pas.
  • Restez calme et faites des mouvements lents et non agressifs.
  • Parlez-lui calmement pour le mettre en confiance quand il s’approche de vous.
  • Si le chien vous suit, ignorez-le.

Si le chien de protection considère que vous êtes trop prêt du troupeau, il est normal qu’il se positionne entre le troupeau et vous en aboyant continuellement. Il peut même se positionner à quelques mètres de vous et aboyer fortement. C’est impressionnant, ça peut faire peur, mais il fait dans ce cas exactement son travail, il ne s’agit pas d’une agression de sa part.

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