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Le tir à poudre noire est une discipline qui combine histoire, artisanat et une pratique du tir pleine de sens. Une arme à poudre noire est une reproduction fidèle d’un modèle ancien, utilisé entre les XVIe et XIXe siècles. Chaque modèle évoque une époque différente.

Cette pratique attire :

  • Les collectionneurs qui souhaitent posséder un objet historique et fonctionnel.
  • Les tireurs sportifs qui recherchent un défi technique.

La Poudre Noire : Composition et Histoire

La poudre noire est un mélange explosif utilisé comme propulseur dans les armes à feu anciennes. Explosif constitué de trois éléments : le salpêtre (nitrate de potassium KNO3), le soufre et le charbon de bois. C'est le premier explosif découvert par les hommes.

Lorsqu’elle est enflammée par une amorce, elle produit une détonation qui propulse la balle hors du canon.

Origines et Évolution

Les origines de la poudre noire, mélange de salpêtre, de soufre et de charbon, sont assez méconnues. La plus ancienne recette détaillée de cette substance apparaît dans un manuel militaire chinois imprimé en 1044. Frederick I. L'invention de la fusée est intimement liée à celle de la poudre noire. La plupart des historiens des sciences attribuent aux Chinois la découverte de cette dernière.

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Depuis le xive siècle, la poudre noire - substance à base de salpêtre, de soufre et de charbon de bois - servait non seulement de force propulsive mais aussi d’explosif pour les mines et les bombes. L'importance industrielle des nitrates reste considérable. Intimement associés au soufre et au charbon, les nitrates alcalins constituent la poudre noire qui fut longtemps le seul explosif connu.

L'origine de la poudre noire est très obscure ; on sait néanmoins qu'elle a été utilisée dès le Xe siècle par les Chinois pour des feux d'artifice et que les Arabes s'en servaient au XIVe siècle pour lancer des flèches à partir de sarbacanes ou de canons. Les Européens l'ont adoptée à peu près à la même époque, également à des fins militaires puis, à partir du XVIIe siècle, pour des buts « civils », notamment dans les mines et pour des travaux publics. Elle est restée le seul explosif connu jusqu'au XIXe siècle.

Elle n'exige pas de détonateur, mais une simple mèche d'allumage. Pour être efficace, elle nécessite un bourrage serré. Il existe plusieurs variétés de poudre noire, ayant des caractéristiques explosives un peu différentes.

Les proportions des trois constituants varient dans les limites suivantes : le salpêtre, de 52 à 78 p. 100 ; le charbon de bois, de 10 à 30 p. 100 ; le soufre, de 12 à 18 p. 100. Le salpêtre apporte l'oxygène, le soufre régularise la combustion et facilite l'allumage. Le nitrate de potassium est parfois remplacé par le nitrate de sodium, moins coûteux (poudre brune).

Pour fabriquer la poudre noire, on prépare séparément deux mélanges binaires, le charbon de bois et le soufre d'une part, le charbon de bois et le salpêtre d'autre part, en broyant les deux composants pendant plusieurs heures. Les mélanges binaires sont ensuite triturés et humidifiés ensemble (8 p. 100 d'eau environ) et pressés en galettes. Celles-ci sont cassées en grains classés par grosseur, séchés et souvent polis et arrondis par frottement. Pour les travaux de mine, on utilise la poudre noire sous forme de cylindres comprimés de densité 1,55 et percés d'un trou pour le passage de la mèche.

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La poudre noire donne une fumée abondante, chargée de particules solides et riche en oxyde de carbone ; un kilogramme de poudre libère environ 300 litres de produits gazeux. La température de l'explosion atteint 2 400 0C.

Aujourd'hui, la poudre noire a évidemment perdu tout intérêt militaire. Elle est encore utilisée pour l'abattage de matériaux tendres et comme poudre de chasse ; elle entre notamment dans la constitution de certains feux d'artifice.

Législation et Responsabilités

En France, les armes à poudre noire sont généralement classées en catégorie D, ce qui les rend accessibles sous certaines conditions. La vente est autorisée aux personnes majeures, sans besoin de permis de port d’arme. Cela s’applique uniquement aux répliques d’armes conçues avant 1900 (sauf si elles sont modifiées ou modernisées). Dans certains pays européens, la législation est plus stricte.

Même si une arme à poudre noire est en vente libre, sa possession implique des responsabilités, surtout en matière de stockage à domicile. La poudre noire est inflammable, elle doit être stockée dans un récipient sécurisé et à l’abri de l’humidité et de la chaleur.

Collection et Histoire

Collectionner une arme à poudre noire, c’est posséder une pièce d’histoire. Ces répliques sont souvent fabriquées en Italie avec un haut niveau de finition. En France, la collection d’armes à poudre noire est autorisée sans déclaration pour les modèles en catégorie D.

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Différences avec les Armes à Plomb

On confond souvent les armes à plomb et les armes à poudre noire. L’arme à poudre noire est plus réaliste et puissante, mais aussi plus contraignante.

Le Chargement et le Tir

Le chargement d'une arme à poudre noire est une opération manuelle, précise et rituelle. Lors du tir, l’amorce s’enflamme sous l’impact du chien.

Questions Fréquentes

  • Faut-il un permis pour acheter une arme à poudre noire ? Non.
  • Peut-on transporter une arme à poudre noire dans son véhicule ? Oui, mais uniquement pour un usage légitime : trajet vers un stand de tir, événement de reconstitution, etc.
  • Peut-on tirer dans son jardin avec une arme à poudre noire ? Non recommandé. Le tir à domicile est soumis à des règles strictes.
  • Peut-on chasser avec une arme à poudre noire ? Uniquement avec un permis de chasse valable et selon les espèces autorisées.
  • Peut-on fabriquer ses propres munitions ? Oui. Il faut acheter séparément poudre noire, balles et amorces, puis les assembler avec soin.
  • Est-ce légal d’acheter une arme à poudre noire en ligne ? Oui, tant que le site respecte la législation.
  • Quelle est la différence entre une réplique et une arme d’époque ? Une réplique est une reproduction moderne, fiable et souvent plus sécurisée.
  • Comment bien entretenir une arme à poudre noire ? Elle doit être nettoyée après chaque tir pour éviter l’oxydation.

Fabrication des Balles

Lorsque le tir devient un loisir régulier et que les scores deviennent difficiles à améliorer, il s'avère nécessaire de passer à une fabrication maison. L'expression "balles en plomb" est tellement utilisée sur les pas de tir que l'on finit par oublier ce dont on parle. Le "plomb" n'existe que dans les laboratoires, ce sont les alliages de plomb que M. tout-le-monde pourra se procurer.

Le plomb pur est un élément chimique et par abus de langage on considère que certains produits manufacturés sont en "plomb pur" pour dire qu'ils ne contiennent pas d'autre élément chimique introduit volontairement (ex: antimoine). C'est le cas des anciennes canalisation ou encore des plaques utilisées par les couvreurs.

Le plus courant des alliages de plomb est un mélange de plomb pur et d'étain, avec quelques traces d'autres éléments chimiques tels que l'antimoine. L'étain a pour intérêt de fluidifier la coulée du plomb et d'augmenter très progressivement la dureté de l'alliage, de façon stable.

Un autre alliage est un mélange de plomb pur et d'antimoine. L'antimoine a pour propriétés de durcir l'alliage ainsi réalisé. Quel que soit l'alliage utilisé, le retrait lors de la coulée des balles est inévitable: une balle coulée dans un moule de diamètre 10mm sortira, après refroidissement à 9.98mm ou peut être même 9.95mm selon l'alliage.

Le matriçage (swaging en anglais) utilise un outil monobloc (die en anglais), un poussoir (pusher en anglais) et une presse. Le matriçage offre l'avantage d'obtenir des balles plus régulières et exemptes de bulles d'air éventuelles. En revanche, le coût du matériel n'est pas le même.

Matériel Nécessaire

Comme pour le chargement, le matériel nécessaire à la fabrication des balles par coulée débute avec quelques éléments simples.

  • Le plomb pur fond autour de 327°C, les alliages classiques entreront en fusion vers 350°C. Il n'est donc pas nécessaire de disposer d'une véritable forge chez soi pour couler ses balles.
  • Pour contenir le plomb, l'idéal est une bonne vieille casserole en inox. Pourquoi en inox ? Parce que si vous prenez un modèle en aluminium, celle-ci risque simplement de fondre (l'alu fond autour de 600°C) en cas de surchauffe. Attention, le plomb ça pèse lourd ! Même une petite casserole (0.5 ou 1L) aura vite fait de peser 4 ou 5 kg une fois chargée !
  • Les moules à balles se composent généralement de deux matrices qui, assemblées, laissent une cavité de la forme attendue. Certains moules ont plusieurs cavités. Le prix des moules varie beaucoup selon la complexité et la précision des balles.
  • Une balance de précision pourra vous permettre de trier vos balles par poids. Et vous serez surpris de constater que le poids peut varier de près de 5% entre les plus légères et les plus lourdes.
  • Une lingotière sera une alliée précieuse pour préparer votre plomb au départ.

Les balles sorties du moule sont à peu près au diamètre du moule si on fait abstraction du retrait. Le seul moyen de garantir une constance de diamètre est le recalibrage. Celui-ci s'effectue au moyen d'un outil monté sur presse.

Procédure de Coulée

Mettez une petite dose de lubrifiant au graphite dans l'empreinte du moule et essuyez bien. Cela évitera aux balles de coller au moule. La louche de coulée doit être bien chaude (idéalement à la même température que le bain de plomb, pour éviter que ce dernier ne fige durant la coulée.

Le moule aussi doit être chaud. S'il est froid, vos balles n'auront pas un bel aspect (le plomb figera trop vite). S'il est trop chaud, vos balles n'auront pas le bon diamètre et mettront longtemps à refroidir (coulée plus lente). La bonne température est atteinte lorsque le plomb met environ 8 à 10s à figer en surface du coupe-jet.

Prenez votre moule par ses poignées tenues fermement, vérifiez qu'il est bien fermé ainsi que le coupe jet en position. De l'autre main, prenez la louche et une bonne dose de plomb (pour le garder en fusion), placez le moule au-dessus du bain de plomb fondu et versez progressivement le plomb dedans avec la louche. Pas trop lentement sinon le plomb figera trop vite dans le moule, pas trop vite sinon vous en mettrez partout.

Sécurité et Toxicité du Plomb

Vous trouverez beaucoup de messages, articles et autres posts sur Internet et ailleurs, traitant de la dangerosité du plomb et par extension (abusive) de la réalisation de balles coulées en plomb. Le plomb est un métal toxique pour l'organisme humain. Une maladie bien connue résultant de l'ingestion à dose importante et répétée de plomb est le saturnisme, qui a des effets graves et dévastateurs.

Toutefois, et contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, ce n'est pas le fait de toucher des morceaux de plombs qui engendre cette maladie. Des études ont même montré que l'utilisation de canalisations en plomb n'était pas la véritable cause du saturnisme. Les peintures et autres revêtements utilisant du plomb sont désormais largement plus mises en causes que le reste et ont été bannis des produits courants.

Le fait de faire fondre du plomb à basse température (moins de 500°C) n'engendre que très peu de risques d'un point de vue toxicité liée à ce métal.

Graissage des Balles

Voici LE sujet qui fait débat chez les tireurs à la poudre noire ! Vous n'imaginez pas le nombre de pages qui sont venues charger les forums à ce sujet ni le nombre de cafés et de bières qui ont été vidées un peu partout dans le monde à l'occasion de discussions sur ce point.

Juste quelques éléments de base pour bien comprendre ce qui suit: une balle est soit ronde, soit de profil allongé. Elémentaire me direz-vous, une graisse ça sert à lubrifier le contact entre la balle et le canon. Certes, mais il manque alors à l'analyse la considération des effets de la température.

En effet, certaines graisses ou lubrifiants voient leurs propriétés changer de façon importante avec la température. Pour le tir, les températures commencent à -10°C (faut pas être frileux pour tirer dans ces conditions) jusqu'à + 200°C (on parle de la température qui sera vue par la graisse, pas de celle des gaz). Mais a-t-on besoin d'avoir des propriétés lubrifiantes identiques à toutes ces températures ? La réponse est NON ! En revanche, il ne faut pas que ces propriétés tombent à 0.

Il faut comprendre que la graisse, soumise aux contraintes de température et de frottement (déplacement de la balle dans le canon), va venir former un film de lubrification au niveau du contact balle-canon. La dégradation de la graisse avec la température ne doit pas conduire à obtenir des dépôts dans le canon.

Imaginez de devoir utiliser de l'huile bien liquide pour graisser vos balles: non seulement vous ne pourriez pas garnir correctement les gorges de graissage, mais en plus vous en mettriez partout et seriez incapable de préparer complètement vos balles à l'avance. Il nous faut donc une graisse qui soit relativement molle (mais pas trop !) à température ambiante et qui fonde à température plus élevée.

Composants et Tests

C'est LA base de votre graisse car c'est elle qui déterminer majoritairement ses propriétés de lubrification. Les huiles "industrielles" de type huile de synthèse ou graisses mécaniques offrent en général les meilleures tenues aux températures élevées. Voici ce qui va donner de la consistance à votre graisse, tout est alors dans le dosage.

Une astuce de tireur: il n'y a pas de graisse unique, polyvalente pour toutes les armes et toutes les conditions de tir. Votre graisse doit être pateuse à température ambiante, fluide à plus haute température.

Commencez par tester les composants un par un au regard de leur tenue en température. Ca se fait dehors (pour ne pas faire crier madame), sur un réchaud à gaz sur lequel on place une plaque de métal (pour éviter les effets d'allumage au contact des flammes). Poser une petite dose de votre produit sur la plaque puis mettez à chauffer. Observez. Vous aurez alors une idée des températures auxquelles votre produit change de propriétés en surveillant son ébulition puis sa combustion éventuelle et les résidus associés.

Une fois les composants sélectionnés, préparez un bain-marie en commencant par la base lubrifiante. Mesurez (pesez) la dose versée. Ajoutez alors une dose mesurée de base durcissante. Trop mou ? Trop dur ? Testez vos mélanges à différentes températures.

Le Flambage

Ceux et celles qui ont déjà assisté à des compétitions de tir à la poudre noire ont certainement déjà entendu ce terme, crié par chaque tireur au début de sa série. Le terme est assez ancien et n'a rien à voir avec les bananes flambées ni avec le fléchissement d'un foret de perceuse sous contrainte !

Concrètement, il s'agit de faire partir un coup "pour rien" (comprenez "pas dans la cible") afin de mettre l'arme en condition pour les tirs suivants. Il est assez facile d'observer qu'avec une arme qui tire pour la première fois depuis le précédent nettoyage, l'impact en cible n'est pas identique à ceux obtenus ensuite.

Une arme qui a été nettoyée puis huilée / graissée présente forcément des excès de lubrifiant dans le canon, ou au contraire des manques. Lorsque l'on vient charger l'arme, la dose de poudre versée peut se retrouver contaminée par ces excès (en particulier ceux présents dans la chambre).

D'autre part, sans rentrer dans la théorie de la balistique interne du projectile dans le canon, il est facile de comprendre que les conditions de frottement de la balle dans le canon influencent sa vitesse de sortie, sa prise de rayures et donc sa trajectoire résultante. Ce n'est qu'au bout de 1 ou 2 tirs qu'un état de surface constant est atteint. Certes l'encrassement vient s'ajouter de façon progressive mais entre deux tirs successifs son influence sera moindre que la transition brutale d'un état "propre et lubrifié" à un état "flambé" par le passage de la première balle.

Au-delà des considérations de précision des tirs, le flambage vient également traiter en préventif les risques d'incidents de tir (non départ du coup). Lorsque de l'huile est venue se loger au fond de la chambre voire dans la cheminée suite au nettoyage de l'arme, il est probable qu'un chargement normal va conduire à un problème d'allumage de la charge principale. Le flambage "amorce" vise à dégager la cheminée ou la lumière du canon et la chambre par simple effet de souffle, garantissant ainsi la mise à feu de la charge principale lors des tirs suivants.

Le flambage "balle" vis à conditionner le canon pour le tir en le...salissant ! Eh oui, on est ici en face d'un paradoxe où l'encrassement (léger) aide à la précision, du moins en apparence. En fait ceci résulte de la difficulté à garantir la constance de l'état de lubrification du canon au départ, qui fait préférer un léger encrassement et une bonne uniformisation sans excès local.

Types de Flambage

  • Flambage "amorce" : consiste à amorcer l'arme "à vide", c'est à dire sans chargement. Dans le cas des armes à percussion on viendra donc simplement percuter une ou deux amorces placées sur la cheminée (à répéter pour chaque cheminée dans le cas des révolvers).
  • Flambage "balle" : peut en fait se pratiquer de deux manière: avec ou sans balle. L'essentiel étant de mettre à feu une charge dans le canon pour générer l'effet de souffle. On procède à un chargement classique (dose et méthode identique à celles utilisées pour les autres tirs) puis on tire dans une direction sécurisée (butte de terre derrière la cible, sol un peu en avant de la cible, ...).

Aspect Sportif du Tir à la Poudre Noire

Le tir aux armes anciennes est souvent assimilé à un loisir plutôt qu'à un sport. Il est vrai que selon la pratique que l'on en fait, le côté "sportif" est souvent assez éloigné. L'image que l'on a ou que l'on obient rapidement en faisant un tour sur un stand, du tireur aux armes anciennes, s'oriente immédiatement vers celle d'une activité plutôt tranquille et pas bien fatigante.

Là où la vision change c'est lorsqu'on commence à pratiquer. Déjà on s'aperçoit assez vite qu'il ne s'agit pas juste de lever l'arme pour la pointer vaguement vers la cible, mais qu'il faut viser et se débrouiller pour garder une ligne de tir concentrée sur le visuel noir. Ensuite, rien ne va plus, car outre la tenue de l'arme c'est toute la position du corps qu'il faut assurer. Mais ça c'est se limiter au cas du tir au pistolet ou au revolver.

Alors bien sûr il y a toujours toutes sortes d'astuces ou d'options que l'on peut prendre pour se simplifier la tâche. Le tireur doit ici pouvoir tenir son arme de poing d'une seule main, bras tendu pour réaliser son tir. Les contraintes sont alors maximales au niveau du poignet, du bras, de l'épaule. Une arme de poing à poudre noire pèse souvent entre 1kg et 2kg. Il faut donc être capable de maintenir ce poids à bout de bras durant la séquence de tir, qui dure en général une dizaine de secondes.

Rapidement, des tremblements parasites apparaissent au niveau du poignet mais aussi de l'avant bras: l'arme sautille de haut en bas et se déplace par saccades en roulis via le poignet. L'exercice de tenue d'un poids équivalent durant 10s sans trembler est assez facile de prime abord.

Le reste du corps doit être en "gainage" c'est à dire avec une tonicité musculaire suffisante pour rester bien droit, sans être affecté par le poids de l'arme au bout du bras. En général on tire de profil, se sont donc les jambes, les abdominaux et les extenseurs latéraux du haut du corps qui travaillent.

Plus reposante en apparence, la position du tir couché ne l'est pas vraiment. Beaucoup de travail est nécessaire pour peaufiner une position qui doit au final permettre une stabilité optimale.

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