Aux JO de Paris, l'épreuve de tir à l'arc a mis en évidence le très haut niveau de l'équipe de France, qui a décroché la médaille d'argent. Voici une nouvelle et belle médaille à mettre à l’actif du Stade Clermontois Archerie qui rappelle évidemment l’époque de Sébastien Flute, champion olympique aux JO de Barcelone en 1992.
Le Picard, Thomas Chirault (27 ans), est un archer professionnel et étudiant en dernière année d'ingénierie des matériaux à Polytech Sorbonne. Treizième meilleur archer du monde, trois médailles d’or, deux d’argent et deux de bronze. Voilà pour les chiffres. Thomas Chirault, sportif de haut niveau et élève ingénieur en 4e année à Polytech Sorbonne, est plus motivé que jamais pour se hisser sur la plus haute marche du podium lors des prochains Jeux Olympiques de Paris.
Pour maximiser ses chances et accomplir sa quête du geste parfait, Thomas Chirault s'entraîne quotidiennement pendant cinq heures. Séances durant lesquelles, il fait preuve d'une rigueur de tous les instants. Rigoureux, concentré, le futur ingénieur l'est aussi en classe. "Il a une capacité de concentration, exceptionnelle. Moi, je trouve ça inouï.
Son parcours sportif a été marqué par de nombreux moments significatifs, mais sans aucun doute, l'un des plus mémorables a été les Jeux Olympiques de Paris 2024. Cet été, il a eu l'immense privilège de représenter la France dans un cadre exceptionnel, devant son public, et de remporter une médaille d'argent par équipe.Les athlètes militaires français ont entamé les Jeux Olympiques de Paris de manière impressionnante, décrochant six des seize médailles obtenues par la délégation française. Le sergent Thomas Chirault a contribué à la moisson de médailles en remportant l'argent par équipe en tir à l'arc.
Pour lui, le tir à l'arc est plus qu'un sport ; c'est une école de vie. Il aime transmettre ses connaissances aux jeunes, ainsi qu'à des personnes de tous âges, dans le but d'inspirer de nouvelles passions.
Lire aussi: Les Pistolets en Plastique: Analyse
Revenir avec deux médailles olympiques a été l'accomplissement le plus rêvé pour lui.
T.C. : Les JO c’est le rêve de tous sportifs ! J’ai eu la chance d’avoir participé pour la première fois à ceux de Tokyo et c’était incroyable. C'était une aventure unique, que j’ai hâte de revivre, d’autant plus que les prochains sont à Paris, « à la maison », que mes proches seront là et que l’ambiance sera encore plus magique qu’à Tokyo et moins pesantes sans les conditions sanitaires liées à la Covid.
Le sport lui a également offert le plus beau des cadeaux : il a rencontré sa partenaire, sa fiancée, Lisa Barbelin, qui a remporté une médaille de bronze à Paris 2024. Qui sait ? Ce sport lui a aussi permis de rencontrer son compagnon de vie, Thomas Chirault, lui aussi médaillé aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Ils se sont rencontrés il y a quelques années à Paris lors d'une compétition internationale et ne se sont plus quittés depuis. Ils se sont rencontrés à l'INSEP où ils s'entraînent depuis de nombreuses années.
En parallèle de sa carrière sportive, il poursuit des études d’ingénierie à Polytech Sorbonne, se spécialisant dans les matériaux. L'équilibre entre ces deux passions lui a appris à gérer son temps de manière efficace, à être discipliné et à ne jamais abandonner face aux défis. Il s'efforce également de partager sa passion avec le plus grand nombre. Thomas Chirault est un jeune homme occupé. Quand le Picard quitte les bancs de l'université de la Sorbonne, il retrouve sa cible parfois à l'Insep, tantôt chez lui à Moreuil où il est licencié.
T.C. : Je prépare un diplôme d’ingénieur en matériaux à Polytech Sorbonne. L’intérêt pour cette filière m’est venu l’année du bac, quand il a fallu formuler ses vœux. Je n’avais pas d’idées précises de ce que je voulais faire, hormis que j’aimais les sciences. Puis un jour, j’ai eu un TP en physique-chimie sur les nanomatériaux qui m’a beaucoup plu et je me suis orienté dans ce domaine. Au départ, j’ai voulu faire une prépa en école d’ingé, mais avec ma carrière sportive, c’était incompatible. Pour l’instant, je ne sais pas exactement dans quel domaine je vais m’orienter après mon diplôme.
T.C. : Avec beaucoup d’organisation et de motivation ! Cela commence chaque semestre par faire un point avec les responsables de la formation pour décider quelles matières je dois suivre en fonction de mes contraintes sportives. Grâce au dispositif d’accompagnement de Sorbonne Université, j’ai la chance de pouvoir aménager mes cours et pouvoir, par exemple, repasser des examens quand je suis absent pour cause d’entrainement ou de compétition. Cela me permet également de dédoubler mes années. Concrètement, je fais une demi année scolaire par an. J’ai fait mes premières années de licence en quatre ans par ex.
T.C. : Cela remonte en 2009, je devais avoir 12 ou 13 ans. J’étais dans le même collège que mon cousin en Picardie, près d’Amiens. Après les cours, on faisait la route ensemble pour rentrer chez nous. Un jour, en sortant de cours, je l’ai accompagné à sa séance de tir à l’arc et j’en ai profité pour tester. Ce fut une révélation, j’ai tout de suite accroché ! Je cherchais à l’époque un sport dans lequel m’investir.
tags: #tir #à #l'arc #jo #thomas #chirault
Chargement des visites
