Plusieurs incidents violents ont marqué la région de Choisy-le-Roi et ses environs, suscitant l'inquiétude et mobilisant les forces de l'ordre.
Un homme a été découvert sans vie ce vendredi matin dans un véhicule, une balle dans la tête. Tôt ce vendredi matin, un individu a été découvert tué d’une balle dans la tête, au niveau du Stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), a appris Le Parisien de plusieurs sources, dont une policière. La brigade criminelle de Paris est en charge de l’enquête après la découverte d'un corps sans vie près du Stade de France, au croisement de l'avenue du Président-Wilson et de la rue Henri-Delaunay.
Une enquête en flagrance pour « homicide en bande organisée » a été ouverte. L’homme a été retrouvé sans vie, sur le siège passager d’une voiture. Les policiers ont trouvé un véhicule criblé de onze impacts de balle près du Stade de France. L’homme qui se trouvait à bord est décédé.
Le conducteur du véhicule, une Golf 8, a quant à lui été placé en garde à vue. Le chauffeur, qui n'est pas blessé, a été interpellé et placé en garde à vue. Le conducteur de la voiture a avoué aux policiers qu'il avait caché non loin, dans un bar à chicha, l'arme que détenait selon lui la victime, arme retrouvée et saisie par les forces de l'ordre, selon la première source policière.
Le meurtre semble être lié à des échanges de tirs, vraisemblablement d’une arme de type fusil d’assaut, qui ont éclaté plus tôt, bien plus au sud de l’Île-de-France, sur la commune de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), selon le parquet de Créteil. «La scène se serait produite auparavant sur la commune de Vitry-sur-Seine, avec une notion de tirs croisés», selon le ministère public. Des « tirs croisés » ont été signalés peu avant à Vitry-sur-Seine, ainsi que des coups de feu au niveau de l’échangeur de Choisy-le-Roi, dans le Val-de-Marne.
L'homme "présentait des blessures par balle au niveau de la tête et des lombaires", précise le parquet, qui estime son décès "vers 4 heures".
L’homme raconte aux agents qu’ils s’étaient rendus au carrefour de trois communes, entre Thiais, Vitry-sur-Seine et Choisy-le-Roi, près d’Orly (Val-de-Marne), « pour régler une histoire », sans fournir davantage de détails.
Deux coups de feu ont été tirés ce dimanche 16 juin 2024 devant la mosquée de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). Ce dimanche 16 juin 2024, un homme a été blessé par balle devant la mosquée de Choisy-le-Roi dans le Val-de-Marne, indique le parquet de Créteil à actu Paris. Un drame évité de justesse.
Blessé à la jambe, ses jours ne sont pas en danger. Les coups de feu ont eu lieu vers 9 heures, alors que l’homme se rendait à la mosquée pour fêter l’Aïd el-Kebir. Deux coups de feu ont été tirés en direction de la mosquée et la victime a été touchée au niveau de la jambe. Le parquet affirme que ses jours ne sont pas en danger.
Le parquet ajoute que le tireur est en fuite. Une enquête a été ouverte pour « tentative d’homicide volontaire ». Elle a été confiée à la police judiciaire.
Sur les réseaux sociaux, beaucoup de personnes ont fait état d’autres attaques envers des mosquées dans le département. Des attaques démenties par une source policière à actu Paris. Elle précise qu’un autre homme a été arrêté à Bonneuil-sur-Marne après avoir commis un vol à main armée. L’homme a ensuite tenté de se fondre dans la salle communale au milieu des 2 000 fidèles qui fêtaient l’Aïd el-Kebir pour disparaître. Mais, il a rapidement été repéré et maîtrisé par des participants qui l’ont remis aux policiers.
Une scène confirmée par le maire dans un communiqué qui affirme s’être « interposé personnellement - avec d’autres citoyens courageux - pour que la situation ne dégénère pas et pour éviter le pire ». Au total, un collaborateur du maire et une personne ont été légèrement blessés.
Les faits ont eu lieu aux alentours de 22 heures, alors que les agents surveillaient un point de deal, et plus particulièrement plusieurs hommes qui s’étaient réunis dans une petite voiture citadine. Au bout de plusieurs minutes de transaction supposée, l’un des individus sort du véhicule, tire deux coups de feu en direction des policiers, puis prend la fuite. Les «baqueux» décident logiquement d’intervenir et de procéder à l’interpellation des deux individus restants. Le tireur présumé, qui serait âgé de 17 ans, a également été arrêté plus loin. Ils ont été placés en garde à vue. L’arme, un pistolet, a été saisie.
Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a communiqué sur l’affaire. «Ce soir, en surveillance sur un trafic de stupéfiants, les policiers ont été la cible de tirs d’arme de poing. Il n’y a fort heureusement aucun blessé parmi les forces de l’ordre. (...) Je leur apporte tout mon soutien. Ils ont encore une fois fait preuve du plus grand sang-froid et d’une grande détermination dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.
«Une des balles est passée à quelques centimètres de la tête de l’un des policiers! Un miracle que notre collègue n’ait pas été tué!», a souligné le syndicat policier UN1TE sur X, accompagnant sa publication de photos. «UN1TÉ félicite ces policiers de la BAC, courageux, qui ont frôlé la mort, et espère que l’auteur des faits ne s’en sortira pas judiciairement.
A de multiples égards, le vocabulaire militaire du Génie est plus approprié que le lexique policier ressortissant à l’enquête judiciaire ou au maintien de l’ordre pour décrire la prise du repaire de deux des membres les plus dangereux de la « bande à Bonnot », les 14 et 15 mai 1912 à Nogent-sur-Marne. En effet, les longues heures de l’affrontement entre Octave Garnier et René Valet contre les forces de l’ordre transformèrent cette localité de la banlieue parisienne en un véritable champ de bataille, rappelant les chroniques médiévales décrivant le dimanche de Bouvines ou le chaos d’Azincourt.
L’événement donna immédiatement naissance à une abondante postérité éditoriale, qui retrouve quelque vigueur à l’approche du centenaire de l’affaire. La plupart des commentaires sur le siège furent signés de journalistes peu ou prou favorables à la cause des « propagandistes par le fait » mais dont les versions contradictoires ne lèvent, au total, pas toutes les incertitudes sur les faits.
Cette archive présente l’articulation au « ras du sol », selon l’expression classique de Jacques Revel, des principales forces chargées du maintien de l’ordre et de la police judiciaire en France à la Belle Epoque, particulièrement en banlieue parisienne. L’événement rend visible la division structurelle du travail policier sur le terrain et les modalités du déploiement d’une force publique plurielle, à composantes militaires - gendarmes de la compagnie de la Seine, gardes républicains, troupes de lignes - et à effectifs civils - sergents de ville et gardiens de la paix des polices municipales en tenue « ostensible » ainsi qu’agents, inspecteurs et commissaires en « bourgeois » de la préfecture de Police.
Souvent mentionné par les historiens de la Troisième République, le périple des malfaiteurs durant ces six mois n’a pourtant suscité aucun intérêt approfondi, hormis pour ses aspects les plus spectaculaires, c’est-à-dire ceux médiatisés - produisant une nécessaire déformation de leur interprétation globale par la focalisation sur ces seuls épisodes.
Le final dramatique des 14 et 15 mai 1912 est à la mesure du long prologue meurtrier qui l’a précédé. 21 décembre 1911. L’attaque, à l’aide d’une automobile, de deux encaisseurs de la Société générale, rue Ordener à Paris, inaugure si ce n’est les débuts meurtriers de la « bande à Bonnot » en tout cas son écho médiatique. On peut d’ailleurs noter que le nombre de balles tirées importe dès lors au moins autant que la marque et le modèle du véhicule utilisé lors des forfaits.
La collaboration, directe ou indirecte, observée entre policiers et gendarmes trouve son aboutissement dans la prise du fortin de Choisy-le-Roi - où se sont réfugiés Jules Bonnot et le garagiste libertaire Dubois -, le dimanche 28 avril. Fait notable, l’élimination de Bonnot permet au commissaire de police de Choisy d’associer dans le même éloge l’héroïsme d’un de ses hommes et celui d’un gendarme pour l’obtention d’une décoration : « J’ai l’honneur de signaler tout particulièrement […] la conduite du sergent de ville Leroux, de mon commissariat et du maréchal des logis Blanchard de la résidence de Choisy-le-Roi […].
Ces deux exemples révèlent qu’à l’échelle des individus, les rivalités, bien réelles, qui peuvent être celles entre leurs ministères de tutelle respectifs ne résistent pas à des circonstances exceptionnelles mettant en jeu leur vie.
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