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La production de céramique historiciste surge à Alger à la fin du XIXe siècle, de la main de l’architecture orientaliste mais associée également aux transformations des grands palais ottomans des faubourgs d’Alger.

L’architecture néo-mauresque et la transformation des grandes demeures suburbaines d’époque ottomane à Alger, donne naissance, à la fin des années 1880, à une production de céramique historiciste, qui décline à partir des années 1920.

Il est question ici du milieu algérien - collectionneurs, architectes, industriels, historien - qui, revendiquant la tradition, permet l’essor de cette nouvelle industrie d’art.

Elle est étroitement liée à un cercle de collectionneurs, d'architectes, d'industriels et d'historiens locaux qui, en invoquant la tradition, ont contribué à l'essor de ce nouvel artisanat d'art.

Towards the end of the nineteenth century, ceramicists in Algiers began producing tile in a historicist style derived from neo-Moorish architecture and from the renovations of the grand Ottoman dwellings on the outskirts of Algiers.

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The style is strongly tied to Algiers collectors, architects, businessmen, and historians.

Claiming to revive a tradition, they promoted a new craft industry, which flourished.

Voici quelques figures clés et leurs contributions :

  • Jean Cotereau : Architecte qui considérait le patrimoine vernaculaire comme la source fondamentale pour envisager une nouvelle architecture dans la région.
  • Édouard Delduc : Graveur à l’eau-forte et céramiste, formé dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme. Il participe au chantier du Palais d’Été en 1913 et réalise le décor en céramique du Palais de l’Afrique du Nord de l’Exposition des Arts Décoratifs de Paris en 1925.
  • Louis Alfred Paysant : Préfet honoraire et collectionneur, qui s’intéressait à la préhistoire et a fait don d’une collection de fossiles et d’outils préhistoriques à la Faculté des Sciences d’Alger.
  • Ludovic de Polignac : Défenseur de l’idée que « la France doit s’allier à l’Islamisme », il traduit et analyse le récit du père Joseph Ohrwalder sur sa captivité dans le camp du Mahdi.
  • Charles de Polignac : Mécène des arts, il soutient le Journal asiatique et participe à une expédition en Indochine en 1910.
  • Albert Bizet : Architecte qui réalise un nombre important de maisons particulières.
  • André Broussaud : Général qui commandait l’artillerie en Algérie et la division de Constantine, il dessinait d’après nature les carreaux de faïence qu’il découvrait.

Plusieurs villas et palais d'Alger témoignent de cette époque, notamment :

  • La Villa du Traité : Une villa où les membres du Comité du Vieil Alger ont visité le Dar Raïs.
  • Le Lycée d’Alger : Les murs du lycée sont couverts de carreaux.
  • Le Palais d’Hiver : Un lieu mentionné par Henri Murat.
  • Le Bordj Polignac à Bouzaréa : Acquis par Ludovic de Polignac en 1866, il abrite des collections de faïences anciennes.
  • La Villa des Bambous : Une maison en cours de restauration.

Cette production de céramique historiciste est également liée à des collectionneurs et des institutions :

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  • Benjamin Bucknall : Le Victoria & Albert Museum de Londres conserve plusieurs pièces provenant de sa collection.
  • Frédéric Lung : Sa collection est exposée au Musée National d’Art Moderne.
  • Marcel Philibert : Collectionneur de carreaux et dernier président du Comité.

En conclusion, l'architecture néo-mauresque et la production de céramique historiciste à Alger sont le fruit d'un contexte historique et culturel particulier, marqué par la rencontre entre les traditions locales et les influences européennes.

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