La tireuse olympique sud-coréenne Kim Ye-ji, dont l’habileté et la nonchalance ont conquis le public et la toile lors des JO de Paris, a décroché son premier rôle d’actrice, celui d’une tueuse à gages, selon l’AFP.
Récemment médaillée d’argent au pistolet à air comprimé 10 m aux Jeux olympiques de Paris, la Sud-Coréenne Kim Ye-ji n’était pourtant pas destinée à une telle carrière. Lorsqu’elle s’essaye au tir pour la première fois, à l’âge de 12 ans, Kim Ye-ji est loin de soupçonner qu’elle sera un jour l’une des plus grandes tireuses de sa génération. C’est en répondant à une initiative hasardeuse de son professeur de gymnastique que la jeune collégienne, frêle et timide, découvre un sport où elle excelle désormais.
« À l’époque, je ne pouvais même pas tenir une arme d’une seule main », confie-t-elle au micro de l'AFP. Pesant moins de 30 kg à l’époque, elle devait encore développer la force nécessaire pour manipuler le pistolet. Mais ce qui n’était qu’une simple curiosité s’est rapidement transformé en vocation. « En voyant les étudiants plus âgés travailler dur avec un objectif commun, je me suis dit que je voulais aussi gagner la première place », explique Kim Ye-ji.
L'athlète sud-coréenne de 31 ans Kim Ye-ji, parée d'argent sur le tir au pistolet à 10 m dimanche, fascine les internautes pour son charisme lors de ses passages. Le style de la tireuse sud-coréenne était rapidement devenu viral sur les réseaux sociaux.
Une courte vidéo tournée en mai lors d’une épreuve de Coupe du monde à Bakou, puis son attitude ultra-calme associée à des lunettes de tir futuristes et à une casquette de base-ball portée à l’envers lors des Jeux de Paris cet été, ont fait d'elle un phénomène viral, notamment grâce aux multiples montages largement repris sur les réseaux sociaux. Kim Ye-ji a décroché la médaille d’argent au tir au pistolet 10 mètres aux JO 2024.
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Sa popularité en ligne lui a même fait s’attirer les louanges d’Elon Musk qui avait suggéré sur son réseau social X qu’elle « devrait jouer dans un film d’action ». « Aucun jeu d’acteur n’est requis ! »
Médaillée d’argent au tir au pistolet 10 mètres aux JO 2024, la Sud-coréenne Kim Ye-ji a décidé de faire une pause dans sa carrière. Après la breakeuse australienne Raygun qui a décidé d’arrêter la compétition après avoir été largement moquée lors des JO de Paris, c’est au tour de la tireuse sportive sud-Coréenne Kim Ye-ji, autre star des JO de Paris, de mettre sa carrière en pause.
La médaillée d’argent olympique au tir au pistolet 10 m « suspendra temporairement sa carrière sportive… pour passer du temps avec sa petite fille », a déclaré son agent Yang Yong-sik son agent à l’AFP dimanche. Dans le cadre de cette décision, la tireuse de 32 ans ne renouvellera pas son contrat avec son équipe, qui doit expirer en décembre, a-t-il précisé. « Il ne s’agit pas pour Kim de se retirer du tir » en compétition, a-t-il souligné, mais de « prendre un peu de temps libre et de compenser le temps qu’elle n’a pas pu passer avec sa famille ».
La médaillée d’argent au tir au pistolet 10 mètres la plus célèbre des réseaux sociaux va débuter une carrière d’actrice dans la série « Crush ». La médaillée d’argent au tir au pistolet 10 mètres jouera aux côtés de l’actrice et influenceuse indienne Anushka Sen dans une série appelée Crush, selon un porte-parole d’Asia Lab, une société de divertissement basée à Séoul. La fiction mettra en scène des stars d’au moins sept pays différents et abordera notamment les thèmes du racisme et de la xénophobie.
Depuis les JO, le monde ne se remet pas du style de Kim Ye-ji, et encore plus depuis ce photoshoot pour le magazine W Korea. Le magazine de mode W Korea a fait appel à la tireuse coréenne Kim Ye-ji, qui a marqué au fer rouge nos cœurs lors des Jeux olympiques de Paris en août dernier. Révélé le 30 août par le magazine coréen sur Instagram, soit deux semaines après sa médaille d’argent, la séance photo présente Kim Ye-ji en Louis Vuitton devant l’appareil photo de Lee Yonghee.
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Aujourd’hui, en plus de ses performances sportives, la tireuse est une véritable icône en Corée du Sud et au-delà. Sa popularité dépasse largement les frontières du tir sportif, notamment grâce à ses apparitions dans des publicités pour des marques prestigieuses comme Louis Vuitton.
Courtisée pour apparaître dans des émissions et pour devenir l’égérie de multiples marques, Kim Ye-ji a finalement accepté la proposition de W Korea pour promouvoir son art. « Je pense que les gens reconnaîtront plus le tir comme un sport si je me montre plus dans les médias », confie celle qui vient de se trouver un·e agent·e.
Dans un article qui lui est consacré, la médaillée olympique revient sur son récent succès et s’étonne que celui-ci perdure. « Pourquoi moi ? », s’est-elle demandé quand W Korea lui a proposé un édito photo mode. « Il y a d’autres médaillées, et or en plus, donc pourquoi m’avoir contactée moi ? Pourquoi Elon Musk m’a mentionnée ? Je me demande encore.
La sportive a fait sensation aux JO, en remportant le record du monde du tir à 10 mètres, aux côtés de sa colocataire et compatriote Oh Ye-jin, qui a raflé la médaille d’or et qui a également battu le record du monde. Si elle a tant marqué les esprits, c’est pour son flegme intraitable, sa concentration héroïque, sa gestuelle redoutable et aussi son style : elle portait à sa ceinture le doudou de sa fille lors des épreuves.
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