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Il arrive parfois, dans les stations-service, qu'un client ne raccroche pas correctement le pistolet après avoir fait le plein. Cette négligence peut entraîner des conséquences inattendues et parfois coûteuses.

Les Problèmes de Débit Bancaire

Un client s’est aperçu que la personne précédente n’a pas bien raccroché le pistolet à la fin de son approvisionnement. La cliente précédente s’est finalement aperçue de la supercherie en consultant son relevé bancaire, la somme débitée par la station-service ne correspondant pas à son plein d’essence. Rapidement identifié grâce aux caméras de vidéosurveillance, le client profiteur de cette maladresse a avoué les faits et remboursé la victime.

Dans certains cas, la banque peut bloquer une somme importante, s'attendant à devoir payer ces sommes en l’absence de toute autre instruction contraire. Boursorama, toutefois, a prévu une parade en permettant à Ultim de laisser passer, si nécessaire, des paiements hors ligne. Cette tolérance, toutefois est limitée, en montant et en nombre d’opérations. C’est ce qu’on appelle le plafond offline. À combien est-il fixé ?

Selon Boursorama "en cas d'annulation de la station essence, cette autorisation de paiement va impacter le solde de votre compte pendant 10 jours ouvrés ainsi que les plafonds de votre carte pendant les 30 jours suivants." ce qui semble bien s'être passé.

Un client a commandé une carte à débit différé à la place de celle à débit immédiat et l'a activée. Du coup plus trace des 3x800€ d'empreinte qui sont "mis de côté" pendant 6 jours, les empreintes ont tout bonnement disparu car l'ancienne carte est désactivée : je ne vois pas le rapport mais c'est comme cela. Par contre, bien évidemment, les 2400€ ne sont toujours pas de retour sur son compte. L'opacité et la confusion continuent de plus belle.

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La Raréfaction des Stations-Service à Paris

Les professionnels du secteur de l'automobile commencent à se poser sérieusement la question, tant le nombre de stations-service se raréfie dans Paris intra-muros. Privés d'une partie de leur clientèle par la politique anti-voitures de la mairie ou priés de faire de la place à des grands aménagements urbains, les pompistes sont de plus en plus nombreux à raccrocher définitivement le pistolet.

Le comparateur de prix des carburants du ministère des Finances en recense 66, répartis essentiellement dans les arrondissements périphériques. Mais cet état des lieux ne prend pas en compte les micro-établissements distribuant moins de 500 000 litres de carburant par an. C'est le cas des petites stations de « trottoir » (les fillings dans le jargon de la profession) qui seraient encore une quinzaine dans la capitale.

L'Apur (l'atelier parisien d'urbanisme) qui avait réalisé une étude sur le sujet en 2013 avait comptabilisé à l'époque 120 points de distribution à Paris… contre 280 stations vingt ans plus tôt. « Leur nombre a continué à diminuer depuis cette étude » assure Frédéric Antezak, président de la branche carburant de la Fnaa (Fédération nationale de l'artisanat automobile).

« Il ne se passe pas un mois sans qu'on entende parler d'une nouvelle fermeture », insiste le représentant des pompistes en précisant que la moitié au moins de ces menaces est liée à des projets immobiliers ou des réaménagements de voirie.

Les Nouvelles Normes de Sécurité

Autre problème soulevé par la profession : la mise en place progressive des nouvelles normes de sécurité pourrait être fatale aux petites stations qui n'auront pas les moyens de les financer. « Les établissements qui font moins de 500 t par an ont obtenu un délai, jusqu'à la fin de l'année, pour s'équiper de cuves à doubles parois. Et la norme distance (pas de pompe à moins de 18 m de l'entrée de l'immeuble voisin) entrera en vigueur pour tous l'année suivante. Dans le tissu urbain très dense de Paris, cela risque d'être compliqué pour pas mal de collègues », pronostique déjà Frédéric Antezak.

Lire aussi: Essence : Pourquoi le pistolet se bloque-t-il ?

Autant dire que les disparitions de stations-service parisiennes ne sont pas près de s'arrêter. Dans son rapport de 2013, l'Apur évaluait à 90 le nombre d'établissements qui subsisteraient dans la capitale en 2020.

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