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Je me lance. Ma première revue sera consacrée à l’Oris Big Crown Pointer Date dotée du calibre 403. J’ai pris le temps de porter cette montre assez longtemps et de prendre de nombreuses notes avant de rédiger ce post. J’espère que cette accumulation n’est ni trop pompeuse, ni barbante.

La Big Crown Pointer Date, c’est un peu la madeleine d’Oris. Une icône lancée en 1938 pour les pilotes, avec sa fameuse aiguille de date centrale et sa couronne surdimensionnée, pensée pour être manipulée avec des gants. Une montre née pour l’action, mais devenue, avec le temps, un objet de style intemporel. Cette montre n’a jamais quitté le catalogue de la marque depuis son lancement.

Je suis en possession de cette version depuis le début de l’année 2022. Initialement tenté par une Cervo Volante (parce qu’en diamètre 38), je n’ai pas su résister à l’attrait du nouveau calibre et de la petite trotteuse.

Ce modèle 403 Bleu a été précédé de quelques mois par une série très limitée Holstein, identique sauf un cadran gris mat et un fond acier décoré. Possiblement un test de l’appétit du marché ?

Histoire et Héritage

La 403 est une nouvelle itération d’une lignée de style fonctionnel, souvent appelée « militaire ». Je connaissais l’existence du premier modèle de 1938, mais sur les sites des marchands d’occasions on rencontre toute une petite bande dans le même style.

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Les caractéristiques sont globalement les suivantes :

  • Cadran sombre
  • Petite trotteuse
  • Aiguilles bâton
  • Lunette lisse
  • Pointer date à flèche

Bien entendu il y aussi eu de nombreux modèles à cadran clair, mais ils ne sont d’habitude pas qualifiés de « militaires » sachant que cela fait référence à un style, possiblement à un usage réel, mais pas à des référencements officiels pour des commandes des forces armées. Le pointer date n’est pas une spécificité d’Oris.

Revenons à la nouvelle 403. Oris a un peu tergiversé entre héritage vintage et « sport-chic » contemporain, avec à la clef quelques incohérences.

Revue de Détail de la Oris Big Crown Pointer Date Calibre 403

Tout ceci n’est que amha bien sûr !

  • Diamètre de 38 : Oris a su garder des diamètres plus contenus à son catalogue. Cela fait partie des petites choses qui font que j’aime cette marque. J’ai l’impression que d’autres maisons y reviennent après des années de XL. La relative compacité accentue l’impression de solidité pour une montre assez en rondeur. La lunette biseautée fait paraître la montre plus petite qu’elle n’est.
  • Verre saphir : C’est un dôme aplati sans effet loupe. La pente est parfaitement alignée sur le biseau de la lunette (du beau travail !) et s’arrête juste au-dessus du chemin de fer, ensuite le centre est plat. Difficile d’apprécier son épaisseur réelle, mais il donne une sérieuse impression de solidité.
  • Epaisseur 12,25 mm : Comme la forme générale de la boîte est douce, ça parait moins. Je sais bien qu’un saphir en dôme ça prend de la place, mais tout de même Oris ne s’est vraiment pas foulé là. Plus de 12 mm, c’est une épaisseur de plongeuse ça !
  • Cornes : Le dessus est légèrement dépoli par un brossage très fin. Forme sobre sans arrondi ni chanfrein. C’est fonctionnel et participe de l’impression générale de solidité. Ce sont bien les cornes d’une tool-watch, toutefois suffisamment recourbées pour assurer une bonne stabilité sur le poignet. Elles sont un peu longues pour laisser assez de place entre la boîte et les pompes (utile pour un Zulu ou un Nato cuir). Peut-être un peu trop longues ? Mais elles ne sont pas percées ! C’est décevant d’avoir omis ce détail peu coûteux et qui collait parfaitement avec l’ADN de cette montre. Sans cornes percées impossible d’utiliser des pompes longues vraiment plus sûres, et le démontage est tellement plus facile.
  • Boitier acier poli : En 316L, du très classique. Ça ne veut pas dire grand-chose car il y a beaucoup de variantes de 316L. Celui-là ne semble pas être le plus dur que j’ai rencontré, il « marque » assez vite. Beau travail de polissage réalisé par Oris, même entre les cornes. Pas d’économies de bouts de chandelle de ce côté. Je crois que j’aurais préféré une finition brossée comme les Propilot.
  • Entre-cornes de 19 mm : 18 fait un peu trop années 60-70 sur une montre de 38. 19 c’est mieux selon les canons actuels mais ça limite un peu le choix pour un bracelet de remplacement. Pourquoi ne pas avoir fait du 20 ?.
  • Bracelet d’origine : Noir 19-14 en cuir gras (110/80) avec boucle en acier poli. Pour le coup, c’est un look très militaire. De bonne qualité mais beaucoup trop étroit (14 mm) coté boucle ; je trouve que ça donne une sensation un peu désagréable. Un 19-18 aurait plus été dans le style et surtout plus confortable. Pompes rapides : c’est commode, mais … La pompe est intégrée au bracelet au moment de sa fabrication si bien qu’il peut être difficile de la changer plus tard si elle est endommagée.
  • Fond de boîte saphir : Un gimmick marketing à reconsidérer ? Il n’y a pas grand-chose à admirer, le calibre n’est pas bien beau et n’est pas décoré. S’il y avait un indicateur de réserve de marche on pourrait dire qu’il y a au moins une justification à ce fond transparent. Le saphir peut sembler un peu fragile, c’est un bouchon simple pan qui dépasse du pourtour métallique. Ce fond donne une impression assez quelconque et des montres « swiss made » plus que moitié moins chères font aussi bien. La Holstein 403 a un fond métal, mais qui semble en deux parties, une plaque décorée venant s’insérer dans l’évidement à la place d’un saphir.
  • Petite seconde : Vraiment petite et décentrée contre le chemin de fer. C’est une particularité conforme aux anciens modèles, une sorte de signature. Le décentrement est une bonne chose car les petites secondes trop près de l’axe central sont peu lisibles. L’aiguille des secondes est très fine et en métal, elle manque de présence sur le fond bleu. Une aiguille blanche aurait été bienvenue. La version Holstein a une petite seconde rouge en rappel de l’aiguille de date ; c’est aussi une bonne idée.
  • Pointer date à pointe de flèche rouge : Ici encore une signature. La pointe bien rouge apporte beaucoup de peps ; cette couleur est une réussite sur le fond bleu. Sa forme très allongée masque un peu l’index des heures. Soit il faudrait soit une pointe large et courte qui ne déborde pas sur les chiffres des heures, soit une fourche plus affirmée, comme sur l’exemple ci-dessous un U qui encadre plus nettement le chiffre. L’aiguille elle-même est en métal poli ; elle est assez discrète sur le fond sombre, mais elle peut accrocher la lumière. Elle aurait pu être de la même couleur que le fond pour disparaitre dans le paysage, ou alors à l’inverse comme la Tissot ou la Doxa s’affirmer complètement en rouge mat.
  • Index des dates : La graduation de date est fine, bien sûr non lumineuse. Ce pourtour du chemin de fer est discret et la lisibilité est un peu en retrait par rapport aux anciennes BCPD, mais ça permet de gagner un peu de place et contribue à l’impression générale d’aération du cadran.
  • Aiguilles heure et minute : Priorité à la lisibilité. Ce sont de simples bâtons sans cloisonné. L’heure affleure l’index des heures et la minute va jusqu’à couvrir le chemin de fer. La minute est plus fine que l’heure. Le cadran aurait peut-être supporté des aiguilles un peu plus affirmées (un poil plus larges ?). Luminova jaune-vert, merci à Oris d’avoir évité la couleur beige du faux tritium vieilli, ça n’aurait pas marché sur le fond bleu nuit laqué.
  • Index des heures et chemin de fer : Très lisible, un régal. Les chiffres et les petits triangles du chemin de fer ont un peu de Luminova plus blanc que celui des aiguilles.
  • Cadran bleu : Même si le bleu est une couleur de cadran assez « tendance », la teinte choisie par Oris est assez clivante. Pas facile à décrire : un bleu vif et brillant qui s’affiche fort, souligné par le contraste du lettrage bien blanc. Apparemment pas le même bleu que celui des BCPD classiques, mais la balance couleur des photos du site d’Oris est peut-être trompeuse. C’est dense et profond mais pas sombre, un laqué parfait presque métallique, sans moirure ni ensoleillement. Bref c’est joliment fait, ça brille, ça ose et ça claque, mais c’est voyant comme une carrosserie de voiture de luxe. J’ai hésité au moment de l’acquisition ; c ’est très beau sur un présentoir, mais à porter au quotidien c’est une autre histoire. Ah, si ça avait été mat. La Holstein fait un peu tristounette en comparaison, presque « stealth ».
  • Couronne vissée : C’est apparemment la même que sur toutes les autres versions récentes de la BCPD et elle n’est pas si grosse en comparaison de certaines Flieger. Elle est agréable à manipuler. Le tube n’est pas bien gros et son filetage est très fin. Est-ce un point faible ? On verra dans le temps, mais le pas de vis fragile de certaines couronnes est une rente pour les horlogers. Cette couronne est gravée au nom d’Oris. Le texte n’est pas parfaitement aligné au serrage. Un petit point de finition à améliorer ? A moins que ce ne soit une anticipation par Oris du rodage du joint qui amènera à un alignement parfait ?
  • Etanchéité : Donnée pour 5 bars. C’est vraiment le service minimum de nos jours, un étanchéité « de ville ». Pour le coup, tant qu’à dépoussiérer le concept, j’aurais apprécié 10 bars comme les Propilot.
  • Effet d’ensemble : Paradoxalement à la fois lisible, visible et discrète. Malgré le cadran très contrasté, la montre reste d’aspect classique et n’attire pas trop le regard des non-initiés (ouf !). Sa principale qualité : on peut lire l’heure d’un seul coup d’œil et de loin (les presbytes sont enchantés).

Le Calibre 403

Parlons un peu du calibre 403 : le 403 est une déclinaison du 400 avec pointer date et petite seconde. Le 400 a une seconde centrale et un guichet date, le 401 une petite seconde et pas de date. Le numéro 402 ne sera peut-être pas attribué, car c’est une désignation déjà utilisée par IWC.

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Oris parle de mouvement « in-house », et la marque est totalement transparente. Le mouvement est intégralement pensé, calculé, dessiné en interne, et les pièces sont toutes produites dans la région de Holstein, réparties entre différents horlogers et artisans. Et le mouvement appartient intégralement à Oris.

Il faut retenir 4 caractéristiques importantes de ce nouveau mouvement.

  1. Tout d’abord, grâce à l’utilisation de deux barillets, le Calibre 400 peut délivrer jusqu’à 120 heures de réserve de marche, pour faire plus simple 5 jours de tranquillité, et l’on sait du premier coup d’œil si une Oris est équipée du calibre grâce à la mention “5 days” sur le cadran. Évidemment, notre rituel quotidien du remontage manuel se doit de rester un petit plaisir.
  2. Ensuite, et cela se place dans l’aspect “contemporain” de ce calibre, il ne nécessite qu’un entretien tous les 10 ans.
  3. Notre quotidien étant perturbé par des ondes magnétiques de toute sorte, qu’ils se trouvent dans nos téléphones, ordinateurs, et j’en passe, de nombreux éléments du dit calibre ont été réalisés en matières non ferreuses, permettant ainsi un anti-magnétisme éprouvé.

Oris est très fier, à juste titre, des performances de cette série 400 qui est sans doute appelée à devenir son tracteur standard en lieu et place des braves SW200 (SW 221 pour l’automatique pointer date). Mais sa finition basique ne mérite guère d’être mise en vitrine. Seul le rotor a eu droit à une décoration minimale (un logo gravé, un petit brossage et un ajourage). Le rouge a disparu et ça n’est pas plus mal. Le reste est en alliage gris d’aspect uniformément sablé. Le marquage (gravure au laser ?) non coloré est à peine lisible. C’est propre, net, très industriel, et ça ne fait pas rêver. Le pont de barillets (il y en a deux) non ajouré recouvre presque tout sauf l’échappement. Ça n’est pas une comparaison fair play (surtout le prix) mais Oris sait faire bien plus show-off comme par exemple le calibre 115.

Une petite particularité, la minute a tendance à sauter en arrière au moment où on enfonce la couronne. Ce point est signalé par Oris et facile à contourner. Pour la mise à l’heure il faut avancer la minute au-delà du point désiré puis revenir en arrière.

La couronne présente les 3 positions classiques : 1 Remontage/ 2 réglage date/ 3 stop seconde et mise à l’heure. Les crans sont peu écartés et il faut du « doigté » pour ne pas dépasser la position de réglage date. Oris a-t’ il mis en œuvre d’autres protections ? Je suis une personne qui a tendance à dérégler rapidement ses montres (dixit mon horloger). On verra si celle-ci supporte mieux mes brusqueries. Je rêve toujours d’un calibre suspendu à un joint souple comme la Defy de la grande époque, ou le DS de Certina.

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La magnétisation des montres est une plaie qui a progressé ; - il y aurait tout un inventaire à faire : téléphones portables, enceintes bluetooth, chargeurs divers dont à induction, cages de détection aux portes des boutiques, fermetures à aimant des sacs et étuis divers, dont à lunettes, etc.

Un calibre moderne doit être plus résistant au magnétisme que les générations précédentes et c’est bien la moindre des choses qu’Oris ait intégré ce sujet dans son développement. Oris indique avoir utilisé 30 pièces en matériau non ferreux, dont le spiral, l’ancre et la roue, sans toutefois évoquer une réalisation entièrement amagnétique comme l’Oméga Aqua-Terra. Des chiffres de mesure sont mis en avant, mais sans base de comparaison il est difficile de se rendre compte de la performance.

Avec son double barillet Oris place la barre très haute dans la course à l’autonomie des automatiques et ce sans réduire la fréquence de battement (4 Hz). Mais il y a un mais ! Le rotor semble extrêmement léger et, très démultiplié le mécanisme n’a pas une grande puissance de remontage. Oris évoque un mécanisme mono-sens et sans roulement à bille, qui serait un progrès … Je dois avouer que je ne comprends pas très bien l’argumentation technique. C’est possiblement très fiable (en témoigne la garantie à 10 ans), mais est-ce efficace?

Oris Big Crown Pointer Date : Une Collection Diversifiée

Oris Big Crown Pointer Date Cal. Les mouvements de la série Calibre 400 comptent plus de 30 composants non-ferreux et anti-magnétiques, dont une roue d’échappement et une ancre en silicium. Le cadran bleu laqué garantit une parfaite lisibilité des aiguilles des heures et minutes. Celle de la date n’a plus son croissant d’antan mais une flèche.

La Big Crown Pointer Date, c’est un peu la madeleine d’Oris. Une icône lancée en 1938 pour les pilotes, avec sa fameuse aiguille de date centrale et sa couronne surdimensionnée, pensée pour être manipulée avec des gants.

En 2025, la maison indépendante suisse revient avec une refonte ambitieuse, colorée et assumée de cette pièce emblématique. Ce qui saute aux yeux, c’est qu’Oris ne s’est pas contentée d’un simple “refresh”. C’est toute une collection qui renaît, avec plusieurs tailles, plusieurs mouvements, plusieurs couleurs - et donc plusieurs publics visés. Une stratégie maligne qui évite l’écueil du « one-size-fits-all », tout en respectant l’ADN du modèle.

La plus visible de ces nouveautés, c’est l’arrivée du calibre 403 dans deux modèles de 40 mm, proposés avec des cadrans vert ou terracotta. Un mouvement de manufacture maison dont je vous ai déjà parlé (la vidéo est ci-dessous), doté d’une petite seconde à 6h et de tous les avantages techniques de la série 400 : réserve de marche de 5 jours, très bonne résistance antimagnétique, et garantie de 10 ans.

Face à ça, Oris n’oublie pas les amateurs plus pragmatiques, en conservant son fidèle calibre 754 (base Sellita SW 200-1), dans trois autres versions de 40 mm aux cadrans jaune, indigo ou bleu électrique. Des couleurs vives et assumées, qui viennent contraster avec les lignes sages du boîtier. Cela permet à la marque de proposer une alternative à 2 000 € pour une vraie mécanique suisse. Même taille, même silhouette, mais une philosophie différente - et un rapport qualité/prix séduisant.

Plus discrètes mais tout aussi intéressantes, deux versions 34 mm viennent compléter la gamme. Il ne s’agit pas ici de montres “féminines” au rabais, mais bien d’une proposition esthétique assumée. Des pièces qui abandonnent au passage la complication de la date par aiguille centrale, ce qui ne plaira pas à tout le monde, mais donne une certaine épure au cadran. D’ailleurs, fidèle à sa philosophie de ne proposer que des montres mécaniques, la marque embarque dans ces deux nouveautés le calibre 531 à remontage automatique. Ce qui est finalement assez rare dans une montre pour femme. Cela plaira aux femmes amatrices de belle horlogerie, mais pourra aussi séduire les hommes qui aiment les montres plus petites.

L’ensemble donne une impression de maturité : Oris n’essaie pas ici de faire le buzz (ce n’est pas la Miss Piggy ni la Kermit), mais bien de renforcer son socle, de moderniser sans trahir, et d’élargir son public. La collection est cohérente, bien construite, et surtout très “portable”, au sens noble du terme. Relancer une montre iconique est toujours un exercice délicat. Trop conservateur, on s’ennuie ; trop disruptif, on perd l’essence. Oris réussit ici un bel équilibre. Pas de révolution, mais une belle évolution. Et surtout, un rappel : parfois, le plus difficile, c’est de continuer à faire les choses bien.

Les Nouveautés de la Big Crown Pointer Date en 2025

À l’occasion du salon Watches & Wonders 2025, Oris a préparé de belles nouveautés que nous sommes ravis de vous présenter aujourd’hui. Pour ces dernières nées, la marque horlogère suisse s’est appuyée sur son modèle phare : l’emblématique Big Crown Pointer Date. Pour 2025, cette montre produite depuis près de 90 ans s’offre quelques couleurs ainsi qu’un bracelet inédit.

C’est en 1938 que la Big Crown Pointer Date fait ses premiers pas. À l’époque, il s’agit d’une montre spécialement conçue pour les aviateurs qui avaient besoin d’un objet pratique et facile à manipuler en vol. Ce sont ces caractéristiques qui ont donné son nom à ce modèle, un modèle devenu une icône intemporelle de l’horlogerie.

Un cadran vert et un cadran terracotta pour la Big Crown Pointer Date Calibre 403. Des teintes douces et naturelles directement inspirées des bâtiments historiques de la manufacture. Un nouveau visage donc, mais aussi un nouveau bracelet métallique H-links mêlant finitions brossées et polies.

Au programme de cette autre Big Crown, des couleurs vives qui mettent immédiatement de joyeuse humeur. Une montre bonne pour le moral comme pour les yeux, avec le choix entre un cadran jaune, un bleu turquoise et un lilas. Ce modèle est lui aussi équipé du nouveau bracelet métallique H-links.

Côté mouvement, elle embarque le Calibre Oris 754 de 26 rubis à remontage automatique, avec fréquence de 4 Hz (28’800 A/h) et réserve de marche de 41 heures.

Pour le reste, ces Big Crown Pointer Date conservent les éléments classiques de leurs aînées, à savoir un verre saphir bombé, un boîtier en acier inoxydables de 40 mm avec la fameuse couronne de sécurité surdimensionnée vissée à 3h.

Pourquoi on aime autant la Big Crown Pointer Date ?

Parce que c’est une montre accessible, soignée et très bien conçue, dont la sobriété est rehaussée de quelques détails plus originaux mais toujours discrets.

Test de la Oris Big Crown Pointer Date Calibre 403 Terracotta

Pour cette fin des vacances, je vais vous faire découvrir une très belle montre que j’ai eu la chance de tester pendant plusieurs semaines lors d’un voyage en Norvège. C’est l’une des nouveautés d’Oris lors de Watches and Wonders 2025, les nouvelles Big Crown Pointer Date. On découvre donc 3 nouvelles Big Crown Pointer Date avec mouvement automatique Sellita disponibles avec un boîtier de 40 mm et des cadrans bleu, jaune et violet.

Cependant, ce sont surtout les 2 nouvelles Big Crown Pointer Date Calibre 403 qui m’intéressent, avec un boîtier de 40 mm, un cadran avec une petite seconde et deux couleurs disponibles (terracotta et vert). Nous allons donc nous intéresser plus précisément au modèle terracotta sur bracelet acier, celui que j’ai pu essayer (référence 01 403 7799 4068-07 8 20 06).

Si l’on regarde la montre dans le détail, on voit donc un beau boîtier en acier inoxydable (40 mm de diamètre) avec de belles cornes légèrement courbées pour suivre la courbure du poignet (longueur corne à corne de 47,5 mm). Le design du boîtier est d’inspiration néo-vintage et l’on retrouve notamment un saphir bombé sur les deux faces pour admirer le calibre manufacture et le cadran.

Le cadran est l’un des attraits principaux de cette montre, car il est d’une jolie couleur terracotta et on y trouve des chiffres arabes imposants (montre d’aviateur oblige) pour une meilleure lecture en applique avec du Super-LumiNova®. Vers l’extérieur se trouve une fine minuterie en chemin de fer et ensuite des chiffres pour l’affichage de la date avec une aiguille en forme de flèche (pointe rouge).

Cette Big Crown Pointer Date existe en deux versions, une avec le calibre Sellita 754 et son propre design, et l’autre avec le calibre 403, un mouvement à remontage automatique maison.

Alors, que penser de cette belle montre d’aviateur à calibre manufacture ? Un design très réussi, surtout avec ce cadran terracotta qui sort de l’ordinaire. Personnellement, j’ai bien accroché à ce modèle grâce à son design néo-vintage, sa bonne lisibilité, son confort lorsqu’on la porte et son mouvement qui permet de la laisser plus de 48 heures sur une table.

Caractéristiques : Boîtier : 40 mm de diamètre en acier inoxydable, multi-pièces avec verre saphir bombé des deux côtés.

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