La pratique du sanglier courant demeure la façon la plus pratique de s’entraîner au tir à balle en battue.
Quel sportif pourrait prétendre avoir un minimum de réussite sans pratiquer ses gammes ?
Le sanglier courant est un peu au tireur ce que le practice est au golfeur.
À cette fin, il existe sûrement une installation de sanglier courant proche de chez vous.
Si vous n’en connaissez pas, la FFBT se fera un plaisir de vous en indiquer une.
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Récemment est apparu le cynétir où l’on tire en intérieur à balle réelle sur un écran de cinéma. Le cynétir n’est pas une nouveauté.
Ces deux modes d’entraînement sont sans rivales, du fait de l’utilisation de vraies munitions.
C’est primordial ! Parce que les moniteurs imputent au recul de la carabine l’une des principales causes de ratés.
La carabine linéaire représente une alternative aux traditionnelles semi-automatiques.
C’est très simple, nous utilisons tous les calibres des armes de catégorie C. Les fusils de calibre 12, 16, 20 ou autres peuvent être utilisés, uniquement en balles plomb.
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Le jour des séances de tir, les tireurs vont effectuer 6 tirs : 3 tirs de gauche à droite et 3 tirs de droite à gauche chacun son tour.
Une anecdote, quand j’ai commencé cette discipline, je n’arrivais pas à toucher la cible …… ! Quand je parle de cible, je veux dire que je ne touchais ni le blanc ni le noir….. !
Enfin, je donne aussi des cours de perfectionnement, uniquement sur réservation et avec un nombre de 4 tireurs maxi par séance afin de les corriger dans leur position et ainsi leur permettre d’évoluer plus rapidement.
Avant de parler des deux grandes techniques de tir, la carabine les partage d’ailleurs avec le fusil de chasse, expliquons le principe de la correction.
La correction à appliquer en devant du sanglier courant correspond à une distance scientifiquement exacte.
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La réaction humaine de l’index appuyant sur la détente.
Sans entraînement au sanglier courant, chacun d’entre nous aura tendance à viser devant sa cible, et à lâcher canon arrêté. C’est la fameuse interception.
Heureusement, deux méthodes ont fait leur preuve, en les testant au stand sous l’œil avisé d’un moniteur vos progrès seront rapides.
Toutefois, familiarisez-vous préalablement avec votre arme chez vous.
Entraînez-vous à l’épauler régulièrement, à suivre une plinthe en imaginant suivre un sanglier, lâcher ensuite le coup sur une cartouche à blanc, surtout sans vous arrêter.
Au sanglier courant, testez chacune des méthodes suivantes pour découvrir celle qui vous convient le mieux.
C’est en théorie la plus précise, et la plus adaptée au sanglier courant.
À la chasse, elle nécessite un terrain assez dégagé pour avoir le temps d’être mise en œuvre.
Cette chasseresse met en pratique la méthode accompagnée.
« Visez le centre du triangle de la hure, dans le mouvement !
Imaginons que vous êtes posté à 50 mètres du rail du sanglier courant.
Prenons comme exemple une cible se déplaçant plein travers au trot à 20 km/h. Soit 5,55 mètres par seconde.
Vous utilisez une munition dont la vitesse moyenne est de 750 m/s.
Pour franchir les 50 mètres, votre balle met donc 50/750 = 0,0666 seconde.
Pendant ce temps le sanglier aura ainsi parcouru : 5,55×0,0666 = 0,37 mètre.
Un sanglier adulte mesure environ 150 centimètres.
Vous devez donc reporter cette correction de 37 centimètres pour être sûr de le toucher d’une balle mortelle dans le tiers avant (50 centimètres).
N’arrêtez pas votre canon à l’instant du lâcher !
Les lithographies d’oiseaux de Laurent BERTIN sont célèbres.
En clair, en visant le boutoir sur un animal au trot plein travers à 50 mètres, vous atteindrez la région du cœur.
Toutefois à la chasse les cas ou les animaux se déplace en plein travers sont rares.
Pour parachever votre entraînement au sanglier courant, n’hésitez pas à déplacer votre poste de tir latéralement au rail, à condition que l’on vous y autorise dans le respect de la sécurité.
Ne l’oubliez pas, la correction visuelle diminue avec l’angle.
Ne vous contentez pas de tirer sur une cible en plein travers.
C’est le fameux queue, tête… pan !
Cela marche bien à la chasse, puisque cette méthode s’adapte parfaitement au tir au rembucher avec de petits angles.
Le sanglier courant offre aussi une excellente façon de s’y exercer.
D’autant mieux, justement, si la possibilité nous est autorisée de tirer en fermant un peu les angles.
Avec cette méthode la correction visuelle, l’avance, au moment du lâcher est inférieure à la méthode accompagnée.
À courte distance et selon un angle prononcé, la méthode du swing est la plus appropriée.
Le premier conseil est de rester calme dans l’exécution du tir ; c’est d’ailleurs valable dans toutes les circonstances du maniement d’une arme.
Après avoir mis en joue et épaulé, plus ou moins, dans le tiers arrière du sanglier, calez votre mire sur sa ligne latérale.
Alors, en légère accélération, surtout sans vous laissez embarquer, remontez l’animal du bout du canon.
Seul votre buste pivote, souplement dans une subtile accélération.
Avec la sensation de bien accompagner votre sanglier, lâchez sans tarder au niveau du boutoir, sans vous arrêter, même après le départ du coup de carabine.
Le résultat devrait être au rendez-vous. À condition de « Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage, polissez-le sans cesse et le repolissez.
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