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La Société de TIR sportif a été créée le 27 septembre 1983, succédant à une première association fondée en 1965, qui était restée inactive depuis plusieurs années.

Le 24 octobre suivant, la municipalité a mis à disposition de la Société de Tir pour la pratique de ses activités, une carrière désaffectée située route de Chaux.

L’affiliation à la FFTIR a été délivrée en 1984, année de lancement d’un ambitieux programme d’aménagement échelonné sur plusieurs années, qui se poursuit encore actuellement.

L’ensemble des installations qui existent aujourd’hui est le fruit de l’investissement de nombreux bénévoles, et parmi ceux-ci, des membres fondateurs.

Le projet phare a été constitué par la construction d’un pas de tir 10 m de 20 postes, et d’une salle de réception, la municipalité ayant participé financièrement à ces deux dernières opérations.

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Avant la Société de Tir

Certes avant 1939, encadrés par des Sous-officiers d'activé du 110e Régiment d'Infanterie, les jeunes guînois volontaires pour la préparation militaire venaient au local de la patriote sis rue du Marais.

Ils avaient aussi dans leur instruction, le tir aux fusils de Guerre d'alors, Lebel et Mousqueton du calibre 8 mm.

Il y avait aussi à Guînes, une société de tir " la carabine guînoise équipée de carabine 6 mm !

Le stand était quelque peu rudimentaire puisque l'on tirait sur les murs mêmes du local, murs protégés par de grandes plaques de blindage résistant sans mal aux faibles plombs des 6 mm.

Le responsable en était Mr Régniez horloger Place des Tilleuls.

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Comme dans toute la France (battue et occupée, les sociétés de tir disparaîtront, les stands serviront à l'Armée Allemande.

Quant aux armes, toutes les armes (revolvers, pistolet, fusils de tir comme de chasse et munitions de tous genres) seront (comme nos postes de radio TSF réquisitionnées et stockées dans les Mairies (devenues : kommandantur).

Pas de reçu de dépôt : on ne retrouvera rien à la Libération !

Après la Guerre

Instructeur Militaire de Janvier 1946, je fus comblé au point de vue armes et munitions.

Par l'armée d'abord qui munissait chaque jeune prémilitaire d'une arme de guerre Mauser ou Enfield, une mitrailleuse MG 42 ou un FM 24-29 par groupe de 10 élèves.

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Quant aux munitions, nous n'en avions que faire !

En retraitant assez précipitamment les Allemands abandonnèrent des stocks multiples d'armes et de munitions.

Tout le monde en possédait !

Pendant plusieurs années, j'ai organisé à la ducasse de Guînes, des concours de tir, à l'arme de guerre dans un stand que les Allemands avaient installé dans un chemin creux pour des tirs à 100 m.

J'organiserai aussi des concours de tir (dits de Noël, de Pâques, de 14 Juillet etc.), dans notre vieux local Arthur Ledent, impasse du Marais où avec les " carabines " de la Préparation Militaire, les " Mauser 45 " fabriquées obligatoirement par l'Allemagne pour la France au titre des dommages de guerre.

Les munitions 5,5 cette fois, ne manqueront pas : l'armée, nous en abreuve à discrétion.

Cet engouement pour le tir ne m'échappait pas.

Le comité de la carabine guînoise passé sous l'égide de la Patriote, m'autorisa à présenter au MRU de Calais, une demande officielle de dommages de guerre !

Notre trésorier Emile Pihen perçut ainsi le 22 Août 1950, 3 titres de 21 000 F de l'époque !

Pendant mes mandats majoraux, j'en eu l'occasion, je dirai même la grande chance de pouvoir faire acquérir par la Ville de Guînes, les bâtiments de la ferme de Narcisse Boulanger attenant à son château (dit château des Sources, ce qui m'a permis d'attribuer des locaux aux services matériels municipaux, libérant de ce fait l'ancien abattoir pour les sapeurs pompiers guînois !

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