À la veille de la Seconde Guerre mondiale, l'armée française se dote dans l'urgence d'un nouveau système d'armes portatives en calibre 7,65 Long. Deux types de pistolets et un pistolet-mitrailleur sont adoptés à cette époque. Mais produites trop tard, ces armes n'ont qu'un rôle mineur dans la campagne de France. Fabriquées par l'occupant pour son propre compte, on les retrouve surtout dans les années 50-60 aux mains des combattants français engagés dans les guerres de décolonisation.
Dès les années 1920-1930, à l’aube de la Seconde Guerre mondiale, l’armée française et l’Etat-major ressentent la nécessité de développer un pistolet mitrailleur en vue de l’utiliser pour les combats très rapprochés. Divers prototypes sont alors développés, en lien avec le nouveau programme d’armement qui a pour but de moderniser l’équipement français.
C’est dans cette logique que le MAS 38 est conçu du côté de Saint-Etienne et de sa manufacture d’armes. Il est d’abord utilisé lors de la Seconde Guerre mondiale, notamment par les Corps francs, la Milice française et les FFI. Le MAS 38 est un pistolet mitrailleur compact, facilement contrôlable. Il jouit d’un mode automatique impressionnant.
Cependant, les troupes de l’armée française se plaignent rapidement de sa faible puissance, mais également de sa courte portée de tir. De plus, la production de MAS 38 est ralentie à cause de son prix. Son utilisation au sein des troupes de l’armée française n’est finalement que très faible. C’est davantage du côté de la gendarmerie, de la police nationale ainsi que de l’Armée de l’air que le MAS 38 est utilisé. Il faut attendre 1946 pour voir sa production stoppée. Il est ensuite peu à peu remplacé par le MAT 39.
En 1913, la Manufacture Française d’Armes et de Cycles de Saint-Étienne a rapidement compris que l’ère des revolvers de type Bulldog et Vélodog était révolue avec l’arrivée du pistolet FN Herstal 1900. L’entreprise stéphanoise a ainsi conçu un pistolet résolument moderne, chambré dans les calibres les plus populaires de l’époque : le 6,35 mm (.25 ACP) et le 7,65 mm court (.32 ACP). Ils étaient solides et bien fabriqués, et comme les revolvers, ils n’étaient disponibles qu’en double action.
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Le canon pivotait vers le bas et la partie supérieure de la culasse vers le haut lorsqu’on appuyait sur le bouton de libération, ce qui permettait de charger une cartouche sans avoir à manipuler la culasse. Après le tir, la culasse non calée reculait, et le ressort récupérateur ramenait la culasse vers l’avant. Le marché de l’autodéfense était en plein essor depuis la Belle Époque. Certains officiers achetaient officieusement ce pistolet comme arme secondaire en plus de leur arme réglementaire durant la Grande Guerre.
Lors de l’appel d’offres de 1921 pour un nouveau pistolet réglementaire dans l’armée française, l’entreprise avait analysé les rapports militaires sur divers pistolets, notamment les essais des pistolets Mannlicher 1901. Il s’agissait du modèle dit de « guerre » en calibre 9 mm Browning Long (9×20 mm SR), une munition jugée satisfaisante pour un usage militaire, pouvant être utilisée dans des culasses non calées. De plus, l’arme en double action fonctionnait comme un revolver.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux officiers et soldats achetèrent le pistolet « Le Français » pour leur défense, le rendant assez courant. Son gabarit en faisait une arme privilégiée des mouvements de résistance.
L’article ci-dessous tient à combler cette lacune en dressant l’inventaire de l’armement léger de la gendarmerie départementale et de la gendarmerie mobile, pendant la période définie par la dotation, en 1907, du pistolet-revolver 1892 et du pistolet automatique Sig Sauer Pro en 2004.
À la fin du XIXe siècle, la gendarmerie est équipée d’armes conçues au lendemain du désastre des armées impériales, puis républicaines, lors de la guerre de 1870-1871. Deux ans après la victoire des États allemands, les armées françaises se voient enfin dotées d’un arsenal léger performant. Citons les revolvers 1873, puis 1874 ainsi que l’adoption du système Gras en remplacement des Chassepots.
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Passant après les corps de troupe, la gendarmerie doit encore patienter deux à trois décennies pour pouvoir rivaliser avec ses homologues étrangers en matière de moyens. Mais surtout, ces nouvelles armes permettent, pour un temps, de jouer à jeu égal avec les hors-la-loi qui n’ont pas besoin d’attendre le bon vouloir des politiques et des budgets supplémentaires pour améliorer leur arsenal. La guerre de 1870 a révélé toutes les carences des armées françaises. En 1874, le « merveilleux » Chassepot tire sa révérence au profit du fusil présenté par le capitaine Gras.
Un des points novateurs est l’abandon de la cartouche en papier au profit d’une cartouche métallique. En raison d’impératifs économiques, la culasse est celle du Chassepot, quelque peu modifiée. La boîte de culasse est aménagée afin de permettre le passage du levier d’armement, ainsi que le chargement et le déchargement de l’arme. La culasse mobile, quant à elle, est dite à verrou.
En 1880, un dispositif est aménagé en vue de faire dévier les gaz en cas de problème au départ du coup. Une des faiblesses du Gras vient de sa capacité de tir. En effet, il n’existe pas de chargeur : après chaque tir il faut donc réapprovisionner la chambre.
La gendarmerie ne reçoit pas le fusil Gras, mais la version carabine, retenue sous l’appellation « 1874 Modifié 1880 ». Pourquoi ne pas avoir retenu pour l’institution la version fusil ? Si l’on considère le service à cheval, il est indéniable qu’une arme plus courte facilite les mouvements du cavalier. Les gendarmes à pied ont aussi une version carabine. Le maniement d’une arme de taille réduite dans des affrontements de rue ou tout simplement lors d’opération de maintien de l’ordre reste plus aisé.
La carabine des gendarmes à cheval se caractérise par un levier d’armement coudé et aplati, ainsi que par l’emploi d’une baïonnette cruciforme à douille. L’exemplaire réservé aux gendarmes à pied est en grande partie identique à la précédente. Le fût est légèrement plus court. Le canon est solidaire de la monture par une grenadière et un embouchoir. De plus, par rapport à son homologue, elle a un battant de crosse pour la fixation de la bretelle.
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Ces carabines (et le système Gras dans son ensemble), outre leur mécanique perfectible, sont pénalisées par leur capacité de tir qui se limite à une seule cartouche, alors que les modèles allemands sont pourvus d’un chargeur. Le Général Boulanger, alors ministre de la Guerre, impose en 1886, et en l’espace de six mois, un nouveau fusil réglementaire : le Lebel.
Un certain Berthier, chef de bureau des chemins de fers algériens, se penche sur les armes Lebel et vise plus précisément à la création d’une carabine. Il cherche à changer le système d’alimentation des armes en service. Berthier désire donc allier modernité et économies, ce dernier terme n’étant pas un vain mot dans la course à l’armement. Ces travaux aboutissent à la carabine modèle 1890, prévue pour accueillir un chargeur de quatre cartouches, placé sous la culasse devant le pontet.
Quand le chargeur est vide, le système de fixation le laisse tomber. En 1892, la gendarmerie change de carabine et prend celle de l’Artillerie. Mais l’arme la plus intéressante de cette série reste le pistolet-revolver 1892. En 1885, la section technique de l’Artillerie propose de remplacer les revolvers modèles 1873 et 1874. Le but du ministère de la Guerre est simple : il s’agit de réduire le nombre de modèles d’armes de poing en service. Dès l’adoption du revolver 1892, les premiers exemplaires sont livrés aux officiers de la gendarmerie et de l’armée de Terre. L’attribution réelle de ce modèle a lieu en 1907, pour l’ensemble de l’institution.
Techniquement cette arme est plutôt révolutionnaire pour son époque ou tout du moins à la pointe de la technique. Le chien rebondissant est équipé d’un percuteur qui frappe l’amorce perpendiculairement, diminuant ainsi le nombre de ratés. La portière de chargement sert de verrou au barillet. En position ouverte, le chien se met automatiquement en position de sécurité. Quand le chien est en position de rebondissement (à l’abattu), une partie crantée de la détente vient s’encastrer dans de petits carrés sur le barillet. Ce dernier est ainsi immobilisé. Pour faire basculer le barillet, il faut ouvrir la portière de chargement puis le faire basculer sur la droite.
Après la Première Guerre mondiale, un événement international fournit l’occasion pour une petite partie du personnel de l’Arme d’expérimenter une arme allemande. En effet, suite aux conditions du traité de Versailles et notamment aux problèmes de remboursements des dommages de guerre, la Ruhr est envahie par les armées belge et française. Comme pour chaque projection des armées dans un pays étranger, des gendarmes sont en charge de la prévôté. Cet épisode de l’entre-deux-guerres permet à ces hommes d’être équipés d’une arme mythique du second Reich : le Mauser Bolo 1912.
L’inconvénient de cette arme vient de son trop grand encombrement et de son poids. Malgré ces défauts, le Kaiser en a commandé, durant la Grande Guerre, un grand nombre d’exemplaires pour faire face à la pénurie d’armes de poing de ses troupes. Pourquoi avoir donné cette arme à la prévôté ? Selon toute vraisemblance, cette attribution est due à un manque d’armes de poing au sein de l’armée française. La confiscation des stocks allemands à la fin du conflit a servi à résoudre ce problème. Dans une moindre mesure, il est possible d’y ajouter les productions de la firme Uniques. Mais en raison de leur plus faible attribution et de leur ressemblance du point de vue technique, ce modèle ne fera ici l’objet d’aucun développement.
Le pistolet Ruby est directement issu de la Première Guerre mondiale. En 1914, l’armée française sollicite la Manufacture d’Armes de Saint-Étienne (MAS) afin que sa production d’armes de poing augmente. Seul problème, sa production est en quasi-totalité tournée vers la fabrication de fusils et de mitrailleuses. La société Gabilondo et Urresti, implantée au pays basque, produit alors un pistolet automatique appelé Ruby. C’est une arme au fonctionnement simple et à l’entretien facile. Il réside dans l’emploi d’une culasse non calée. La platine, quant à elle, est à simple action. Ce PA est chambré en 7,65 mm et muni d’un chargeur de neuf cartouches.
En 1924, une modification concernant la sécurité du PA est apportée. Un rivet à tête ronde est rajouté sur la face gauche de la glissière, dans le but d’empêcher la sûreté de se retirer inopinément lors de l’introduction de l’arme dans l’étui.
Le Ruby est la copie d’un pistolet automatique (PA) existant : le Browning 1906. À son tour, le PA Ruby est reproduit par d’autres firmes. Ces créations sont connues sont le nom d’Astra et d’Izarra. L’Astra est décliné en deux versions. La première dite de « troupe » est reconnaissable à un canon long et à son chargeur de neuf coups. L’autre variante, dénommée « officier », a un canon plus court et un chargeur de sept coups. Quelle que soit la finition, l’Astra est chambré en 7,65 mm.
Autant la gendarmerie reçoit pendant l’entre-deux-guerres un nombre relativement important de PA, autant l’univers des mousquetons reste quasi inchangé. Le Berthier 1892 est toujours en service mais, en 1921, l’institution donne sa préférence au modèle 1916. Le véritable changement ne concerne pas la mécanique de l’arme mais encore et toujours le chargeur. En effet, pendant la Grande Guerre, le commandement français admet que les modèle Lebel et Lebel Berthier sont inférieurs aux fusils allemands. Dans le but de rétablir un équilibre entre les combattants, un nouveau chargeur de cinq coups est adapté.
En matière d’armement, la Seconde Guerre mondiale provoque de profonds bouleversements au niveau de la dotation des unités. Durant la campagne 1939-1940, le personnel envoyé pour encadrer des corps de troupe (cela concerne essentiellement des gardes républicains mobiles) est amené à employer les armes en dotation dans l’armée française. Celui-ci dispose généralement d’une bonne instruction militaire sur les différents modèles utilisés. Dans les brigades, les gendarmes disposent de leur armement individuel et d’un armement collectif de type FM 1924-1929. Comme leurs aînés de 1914, certains d’entre eux sont même amenés à faire le coup de feu contre l’envahisseur en mai et juin 1940.
Après la défaite, l’Occupation entraîne une restriction drastique de l’armement des unités. Conformément aux clauses de l’armistice de juin 1940, les gendarmes ne peuvent plus disposer que de leur seul armement individuel, c’est-à-dire de leur pistolet. Des commissions d’armistice allemandes et même italiennes sont chargées de veiller au bon respect de ces prescriptions. Même les gendarmes d’AFN sont soumis à de semblables contrôles. Quelques gendarmes choisissent néanmoins de camoufler des armes à l’occupant. Par ailleurs, la période de l’Occupation est également marquée par un changement important dans le domaine du droit de l’usage des armes. En effet, la loi du 22 juillet 1943 étend le droit d’usage des armes concédé aux soldats de la Loi.
Lors de la Libération, les connaissances du personnel de l’Arme en matière d’armement sont particulièrement appréciées par les maquis qui comptent souvent sur les gendarmes pour former et encadrer leurs jeunes recrues. Plusieurs membres de l’institution participent aussi aux combats libérateurs, les armes à la main. Un certain nombre d’entre eux paie cet engagement de leur vie. Avec la fin de la guerre, les sources d’approvisionnement en matière d’armement se multiplient pour la gendarmerie.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Gendarmerie nationale recense sur ses râteliers, en plus des armes réglementaires, bon nombre de produits alliés ou ennemis. Comment ne pas citer le pistolet-mitrailleur (PM) américain Thompson ou la mitraillette anglaise Sten. Mais il ne faut pas oublier non plus les armes de l’armée allemande, comme le MP 38 et le MP 40. La provenance de ces armes est facile à deviner. De toutes ces armes, une seule fait carrière, la Sten. Si cette mitraillette est rentrée en gendarmerie d’une façon « classique », il n’est est pas de même pour deux futurs PA réglementaires d’origine allemande. Il s’agit bien entendu des mythiques.
Le pistolet Luger P 08 et Walther P 38, qui sont en service de 1945 au début des années 1970. L’arrivée officielle de ces deux PA au sein de l’armée française, et plus particulièrement dans la gendarmerie, fait suite à une prise de guerre conséquente. En 1945, l’armé de De Lattre se rend maître des usines Mauser à Oberndorf. Mais avant d’anticiper sur cet événement, il est intéressant de se pencher plus longuement sur l’histoire et le fonctionnement de ces deux références.
Le P 08 est une version améliorée du pistolet de l’ingénieur Borchardt. Cette arme, en rupture totale avec la production de la fin du XIXe siècle, reste le premier pistolet semi-automatique véritablement opérationnel. Parmi les nouveautés, il faut noter le système d’ouverture à genouillère, réalisable suite à un court recul du canon. Qui plus est, pour la première fois, un chargeur est dissimulé dans la poignée. En 1898, l’ingénieur Luger s’attelle à perfectionner ce modèle. Son travail s’achève en 1908 : cette année le Kaiser décrète que ce PA devient l’arme d’ordonnance des troupes impériales d’Allemagne.
Le système d’ouverture-fermeture par genouillère est conservé. Un indicateur de chargement est installé. Par contre le Lugeur est dépourvu d’arrêtoir de fin de glissière, de sécurité de poignée et de verrou de genouillère (ouverture sur un axe). Le P 08 est produit pour les armées allemandes jusqu’en 1942, année ou le P 38 de la firme Walther le remplace définitivement.
Par le fait du hasard et des victoires alliées, les armées françaises prennent possession en avril 1945 des usines Mauser. La déception se fait vite sentir. À l’exception de quelques armes, les râteliers sont vides. Par contre, il reste des caisses remplies de pièces non montées.
Le Gouvernement français ordonne la réouverture de l’usine et sa production reprend au profit des armées de De Lattre. En fait, aucune arme n’est créée, les responsables se contentent de monter les pistolets qui sont en pièces détachées. Donc, grâce à ces différentes prises de guerre et au manque d’armes françaises, la gendarmerie utilise officiellement dès 1945 les P 08 et P 38.
Au regard de ces quelques lignes, il ne faut pas s’imaginer que les nouvelles armes sont seulement d’origine étrangères. Deux PA et un PM d’origine française sont à l’honneur, il s’agit des PA 35 A et 35 S et du PM MAS 38. En dépit d’un même millésime, les deux PA proviennent de deux manufactures bien distinctes. Le 35 A est fabriqué par la Société Alsacienne de Construction Mécanique et le PA 35 S est l’œuvre de la MAS. Même si leur mécanisme est similaire, aucune pièce n’est interchangeable d’un modèle à l’autre. Leur point véritablement commun reste l’emploi d’une seule et même munition, le 7,65 mm long. Cette munition est satisfaisante pour ce qui est du recul, par contre sa puissance de perforation est faible.
En 1945, le PA 35 A rejoint les rangs de la gendarmerie. En 1951, le PA 35 est attribué à son tour à la gendarmerie.
Il est indéniable que la gendarmerie est passée au second rang pour ce qui est de l’attribution de ces armes. Une fois que l’armée de Terre a eu le stock suffisant, la gendarmerie a pu enfin bénéficier de ces PA. Au début des années 1970, ces PA sont recyclés pour l’instruction des gendarmes en écoles.
En ce qui concerne le pistolet-mitrailleur, les militaires de l’institution reçoivent le PM MAS...
Cet article présente un des items que nous proposons au déclassement. Le « Type Armée » est une version agrandie du modèle « de poche » commercialisé depuis 1913 par la manufacture d’armes et cycles de Saint-Étienne. Cette vieille maison avait tenté entre les deux guerres de mettre au point une version de gros calibre de son modèle de poche, tout en conservant son principe de fonctionnement à culasse non calée. Pour ce faire, elle avait choisi de chambrer l’arme pour la cartouche de 9 mm Browning long, qui permettait ce type de fonctionnement.
A une époque où l’armée française envisageait d’adopter un pistolet semi-automatique en remplacement du revolver modèle 1892 et des multiples pistolets et revolvers achetés en Espagne pendant la Grande Guerre, la manufacture d’armes et cycles de Saint-Étienne avait tenté de faire adopter son pistolet « Type Armée ». Malheureusement, l’armée avait décidé entre-temps d’abandonner le calibre 9 mm au profit du 7,65 mm long. Pour séduire les particuliers, désormais seuls susceptibles d’acheter son arme, la manufacture de Saint-Etienne tenta de moderniser la ligne de son pistolet en le dotant à partir de 1931 d’un canon allégé par des cannelures.
Le PA « Le Français Type champion » représente une autre tentative de la manufacture d’arme set cycles de Saint Étienne pour élargir la gamme de ses pistolets « Le Français » avec un modèle destiné au tir de compétition, doté d’un canon allongé à 150 mm chambré en 6,35 mm ou en 22 long rifle et d’une platine permettant le tir en simple action, sous réserve d’armer le percuteur à la main. Le pistolet fonctionne comme un semi-automatique normal avec un chargeur de 8 coups dans la version en calibre 6,35. Il ne fonctionne plus que comme pistolet à un coup, lorsqu’il est monté avec le canon de calibre .22 LR. L’arme ne connut aucun succès commercial et sa fabrication, commencée en 1926, fut arrêtée très rapidement.
Le « Type Armée », comme le « Type Champion » sont deux pistolets au mécanisme aujourd’hui dépassé, fabriqués en très petite quantité et dont seulement un nombre réduit a survécu jusqu’à aujourd’hui.
Plongez dans l’univers des armes historiques de la Seconde Guerre mondiale. Vous êtes passionné par l’histoire militaire, les reconstitutions, le cinéma ou la collection ? Les répliques Denix de la Seconde Guerre mondiale sont faites pour vous. Ces reproductions fidèles d’armes emblématiques de 1939-1945 offrent un réalisme bluffant, sans danger ni réglementation contraignante.
Les répliques Denix sont des reproductions à l’échelle 1:1 d’armes historiques célèbres, conçues en alliage métallique (zamak), bois véritable ou ABS selon les modèles. Elles imitent à la perfection le poids, les dimensions et parfois les mécanismes (culasse, chargeur, levier d’armement), sans pouvoir tirer de projectiles.
Voici une sélection des armes les plus populaires reproduites par Denix dans leur gamme Seconde Guerre mondiale :
👉 Disponible en version standard ou patinée "vintage", pour un rendu vieilli authentique.
Ces répliques sont considérées comme des objets décoratifs inoffensifs.
Oui. Bien qu’esthétiques et solides, les répliques Denix sont en zamak (alliage de zinc), moins résistant que l’acier :
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