Nous tenons à exprimer nos sincères remerciements à Michel PETIT et Michel MARC pour leur travail historiographique exceptionnel sur Linas, Montlhéry et les débuts de l’ESALM.
Le 9 août 1905 est créée "la Patriote de Montlhéry", association ayant pour objet, principalement la pratique du tir mais aussi de l’éducation physique et des sports.
Cette association disposait d’un stand de tir sur un terrain ayant son entrée rue de Paris, face à l’ancien cimetière. Montlhéry suivait ainsi un mouvement qui s’était largement répandu au cours des années 1880.
En ce début du XXe siècle, si vous étiez sportif et Linois, vous n’aviez pas d’autres choix que d’aller vous inscrire à l'association sportive de Montlhéry.
En 1905, à l’initiative d’Albert Piprot (instituteur à Linas), il y a bien la Société Cycliste Linoise, mais le club disparaît avec son décès accidentel lors d'une course cycliste à Juvisy-sur-Orge en 1906.
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Néanmoins, le football va bientôt toucher les jeunes garçons même s'il n'existe pas encore de terrain d'évolution dédié à sa pratique localement.
Un terrain de sport pour athlètes et footballeurs va être mis à disposition de La Patriote et de Montlhéry Sportif par l'Hospice de Montlhéry, propriétaire de nombreuses terres sur Montlhéry et les environs.
Ce terrain qui correspond en partie à l'emplacement de la piscine et du stade d'aujourd'hui va accueillir des jardins ouvriers et le stade, séparés par une palissade que l'on retrouve sur cette photographie de 1930.
En septembre 1945, le football français reprend enfin sa marche en avant. Le championnat de France est rétabli, mais son visage a quelque peu changé.
Le Stade Rennais, le Stade de Reims et les Girondins de Bordeaux, intègrent la Division 1. Cette recomposition du championnat de France va s’accompagner de l’émergence de nouveaux cadors, parmi lesquels le Stade de Reims, qui va s’affirmer comme la figure de proue du football français d’après-guerre.
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Le football à Montlhéry reprend doucement. L’équipe première, par manque d’effectif, ne reprend le championnat qu’en 1947.
Le 15 décembre 1946, Montlhéry-Linas Sportif devient : l’Union Sportive de Montlhéry-Linas.
C’est la période de gloire de la section athlétisme qui bientôt, après fusion avec Juvisy-Viry, va devenir à l’initiative de Maurice Picard, le Club Athlétique du Sud le 1er janvier 1948.
Une nouvelle association dédiée aux sports et domiciliée à Linas va faire son apparition en 1960, l'Etoile Sportive et Artistique de Linas.
La belle aventure de l'Etoile Sportive et Artistique de Linas aura duré 6 ans ! Mais elle a marqué durablement l'histoire du football à Linas et à Montlhéry puisque c'est principalement sur ses bases qu'a été fondée l'ESA Linas-Montlhéry qui brille encore aujourd'hui.
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L'acronyme ESA a été volontairement conservé. de Montlhéry-Linas, ne peut ignorer ce qui se passe à Linas. Les dirigeants se rendent compte que les jeunes montlhériens semblent de plus en plus attirés à venir jouer à Linas.
Mais aucune décision n’est prise et afin de stopper cette érosion il faut réagir. D’un côté, un club de Montlhéry, vieillissant, qui régresse, mais qui possède un stade digne de ce nom, et de l’autre, un club jeune, dynamique, qui va de l’avant, avec des équipes de plus en plus performantes, mais qui manque de structure.
22 avril 1965 : par délibération en date du 17 décembre 1964, le Conseil Municipal avait donné son accord pour l’acquisition des terrains nécessaires à l’aménagement d’un terrain de sports et chargé le Maire de contacter les différents propriétaires en vue d’une solution amiable.
Les promesses de vente de tous ces terrains ont été obtenues. Le Conseil Municipal, après avoir délibéré, donne son accord pour l’acquisition de ces terrains pour la somme de 91.535 Francs.
Il demande l’inscription de ce projet à la deuxième loi- programme. Il décide que le financement de cette dépense sera opéré au moyen d’un emprunt.
Un membre du bureau présent se dirige vers lieu pour lui donner des conseils quant à la tenue de l'arme, la position ,la visée, le lâcher,...etc....enfin tout ce qui concerne les bases du tir.
La personne nous confie que ça ne fait pas longtemps qu'elle dispose du "port d'arme" et qu'elle n'a tiré que 2 fois avec son arme.
Lorsque j'ai passé mon test pour pouvoir ensuite acquérir des armes de 1ère et de 4ème catégorie (enfin maintenant en catégorie B), j'ai eu un test écrit et un test pratique avec un directeur de tir qui jugeait mon attitude avec l'arme ainsi que le résultat.
Loin d'être un tireur de précision, le but était d'être en cible et groupé. Ce test était fait après des séances découvertes, d'instruction et des entrainements et de perfectionnements encadrés par des moniteurs de tir.
Est-ce qu'il y a des textes qui cadrent cette partie ou c'est libre à chaque club?
Déjà, obtenir de la précision avec un Smith 9mm... Les 59 et dérivés ne sont vraiment pas des armes de tir à la cible.Mais ce n'est pas ce que leur était demandé à l'origine...
Enfin, il me semblait qu'aux Girondins, on commençait obligatoirement par un passage à l'air comprimé ??? Me trompe-je ?Parce qu'avec mes 40 ans de licence, je n'ai pas eu à franchir cette étape quand je suis arrivé à Bordeaux.
Dernière chose, si la sécurité est respectée, le score est totalement accessoire.
Pareil que Bruno. il n'est pas demandé (pour le moment) de faire des scores pour valider son carnet de tir et donc obtenir une détention. L'accent est mis sur la sécurité.
Pendant les six mois d'apprentissage exigés avant de demander cette détention, on a largement le temps de se familiariser avec le tir, à l'air comprimé pour les masos, au 22LR pour les autres... Je me demande d'ailleurs si on peut valider une séance de tir contrôlé avec l'air con primé ...
Il risque d'être demandé dans un futur proche de participer à quelques compétitions amicales ou officielles, ce qui me semblerait normal puisque nos détentions sont octroyées à titre sportif
Je pratique un sport de l'esprit dans lequel les joueurs sont classés en catégorie et ils concourent dans la leur. Pas très motivant de débuter en compétition à 50 ans avec pour toute perspective d'éviter le ridicule et de finir en tête du premier quart au bout de 3 ans.Suis-je le seul à avoir bloqué pour cette raison ?
Je ne peux pas te dire, je n'ai pas l'esprit "compétition"...J'aime participer à des concours amicaux et je suis très heureux d'être pas trop mal placé (quand ça arrive !) mais je n'ai pas la hargne pour vouloir progresser à tout prix.
Je rejoint Pierre de Coubertin : l'important, c'est de participer.
"Il risque d'être demandé dans un futur proche de participer à quelques compétitions amicales ou officielles, ce qui me semblerait normal puisque nos détentions sont octroyées à titre sportif"Hélas !
Sportif ne veut pas dire compétition... Je me bats contre moi-même, c'est certainement le plus beau des défis ; me battre contre les autres ne m'intéresse pas, du moins ne m'intéresse plus... Après, je respecte autant le tireur de compétition que celui qui tire sur une boite de conserve.
Le tireur dont parle Baba dispose peut être d'un véritable port d'arme et pas une autorisation de détention... Si c'est le cas, il n'a droit qu'à 50 cartouches par an, avec une dotation aussi importante en munitions ca difficile d'apprendre à tirer droit !
Il y a déjà beaucoup de monde sur le pas de tir les jours de compétition.Si elle devient obligatoire, les clubs seront incapables d'organiser suffisamment d’événements, avec suffisamment de postes pour tout le monde. Sauf à être en compétition permanente.
Peut être ce tireur avait il effectivement un port d'arme ?
Ce n'est toujours pas un "port d'arme" !C'est une autorisation au titre de la défense, qui était pouvait être accordée à certaines professions genre bijoutiers, pharmaciens (???, pas sûr, sont dangereux ces types là ) etc mais, si ça n'a pas disparu des textes, ce type d'autorisation n'est quasiment plus accordée, voir plus du tout.
Et les entraînements sont obligatoires, me semble-t-il, surtout depuis quelques temps.
Quand tu vois le relatif peu de participants à des "compét" amicales genre Coupes de Bordeaux ou challenge des Mousquetaires, et le faible nombre de manifestations de ce type, je me dis qu'il y a de la marge de progression.
Ce n'est pas de la compétition acharnée qui demande des heures d'entraînement.
Un gros avec Bruno qui a parfaitement résumé le truc.J'ai participé à une compétition le WE dernier, j'ai été nul mais j'ai passé un excellent dimanche avec plein de potes sympas. Et je vais faire les départementaux dans le même esprit et le même plaisir.
Sauf que l’abattoir, ce n"est pas les compétitions amicales ou je prend toujours beaucoup de plaisir quand j'y participe Jusqu’où vous allez essayer de vous trouver des excuses pour avoir des armes chez vous, quand on écoute les nouveaux pratiquants "c'est grâce aux tirs contrôlés que nous avons droit aux B" c'est un peu oublier que nous y avions droits avant cette contrainte... Donc si j'ai bien compris, le formatage cérébrale en route c'est pour l'avenir "les compétitions obligatoire" qui nous permettront de garder nos armes et dans dix ans?
Salut,Le S&W 39 (chargeur simple colonne) et le 59 (son frère cadet en plus large) ont certes les pires détentes jamais sorties de chez Smith, à des années-lumière des revolvers de la marque ou d'un mod. 41.
Z'êtes sûrs que ce mauvais tireur disposant d'un "port d'arme" n'était pas le préfet lui-même en personne ?Espérons alors que vous ne vous êtes pas gaussés trop ouvertement...
Pour en revenir à la détention défense. Retournons 30 ans en arrière, ce n'était pas très difficile à obtenir pour peu que la profession ou les fonctions le justifient.
Le contingentement de 50 cartouches n'a jamais été un problème puisque les étuis et les ogives en vente libre permettaient le rechargement sans limitation. A l'époque il n'y avait pas obligation de tirer exclusivement dans un stand agréé.
La Carabine Bigoudenne a envoyé deux tireurs aux championnats de France de tir 25/50 m qui se déroulaient à Mérignac au stand de tir des Girondins de Bordeaux du 16 au 22 juillet 2017.
Le dimanche 16, Julien Lefilleul, après une qualification difficile est resté dans les profondeurs du classement en finissant 51ème sur 54 avec son plus mauvais score de la saison, soit 483/600.En revanche, le dimanche 22, Mathis Colin, à la carabine 50 mètres, a justifié de sa participation au championnat de France en se classant 35ème sur 56, avec un score de 592,8/600.
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