La carabine à 10 mètres est une discipline d’initiation par excellence, mais aussi une épreuve olympique à part entière. L’absence quasi totale de réaction de l’arme met en confiance le débutant et facilite l’analyse technique de son tir. C’est une discipline peu coûteuse en termes de munitions et de cibles.
On utilise pour cette épreuve une carabine à gaz comprimé (air ou CO2). Elle est considérée comme une arme « standard ». De ce fait, elle est soumise à certaines limites dimensionnelles et une masse maximale de 5,5Kg. Elle tire un projectile en plomb de 4,5mm de diamètre (plomb « diabolo »). La cible mesure dix centimètres de côté. C’est une épreuve olympique pour les hommes et les femmes. Elle se tire exclusivement debout.
Cette discipline consiste à tirer 60 plombs en 1h30 pour un homme et de 40 plombs en 1h00 pour une dame dans une cible située à 10 mètres. La cible fait 17 cm de coté avec des zones concentriques valant de 1 à 10. Le poids de départ minimum est de 500 grammes. L’arme doit entrer dans une boite de 420mm x 200mm x 50mm (long. X larg.).
Tous les vêtements portés par les concurrents lors de ces compétitions devront être des tenues sportives appropriées pour les athlètes. Pour toutes les disciplines, les tenues dites « camouflage », « combat » ou « police » sont interdites. Pour les disciplines ISSF : le port de tenues (pantalons et hauts) en jean bleu ou denim est interdit à tous les niveaux de la gestion sportive.
Concernant particulièrement les règles vestimentaires du pistolet et du plateau, l'objectif de la FFTir est de faire porter aux tireurs, dans les compétitions, des tenues sportives rappelant si possible l’appartenance à leur Club. Pour le cas spécifique des épreuves Mixte par équipe Pistolet 10 m, les tireurs concernés devront porter la même tenue (haut) lors de la phase qualificative et la phase finale. Durant les compétitions les athlètes doivent porter des chaussures conformes aux règles.
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En France, il existe une approche pédagogique spécifique pour les jeunes tireurs : L’école de tir. Elle consiste à faire évoluer la position de tir avec l’âge du pratiquant :
Il est important de garder à l'esprit qu'il faudra que chacun adapte cette position voir la modifie pour l'adapter à sa morphologie. Donc se concentrer sur l'équilibre (centre de gravité) et le confort. La position de base peut évoluer en fonction de notre morphologie pour devenir confortable.
Comme repère le fil du rameneur (celui juste sous la cible. En rouge sur la photo). Il suffit de placer ses pieds perpendiculairement à cet axe, au niveau de la hanche. De coté le corps ressemblera un peu à un arc. Le bras et la jambe gauche sont presque alignés pour créer un empilement osseux le tout "verrouillé" par le bassin qui sera décalé sur la jambe gauche, le coude posé sur la hanche.
Après avoir trouvé sa position, ouvrir les yeux pour voir où l'on se trouve naturellement en cible. Sinon il faut retravailler la position. Si les tirs sont sur la droite, il faudra avancer le pied droit pour ramener la visée ou les tirs plus à gauche.
Les réglages de la carabine sont prévus à cette effet sous le canon, sous le busc, sur la plaque de couche, dans la crosse, etc.
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Le busc est réglable en hauteur pour aligner la tête et l’œil aux organes de visée. Le busc est réglable en hauteur et inclinable sur les cotés pour aligner la tête et l’œil aux organes de visée. Le déplacement latéral est possible, on peut également l'incliner sur la gauche ou sur la droite afin que la tête soit bien placée et calée. Maxillaire viennent en appui sur le busc.
La crosse est réglable en longueur et l'on peut modifier l'angle de la crosse. La crosse est réglable en longueur pour allonger ceci, la régler en hauteur pour influencer la hauteur de la ligne de visée. On peut régler la crosse avant ou en arrière pour le placer à bonne distance de l’œil. Le dioptre est réglable avant ou en arrière, réglable en hauteur (grâce au rehausse, comme le tunnel) pour le placer à bonne distance de l’œil, de la ligne de visée et l'orienté sur les cotés.
La plaque de couche se place dans le creux de l'épaule lors de l'épaulement. La poignée est conçue pour le confort du poignet et le placement de l'index, elle est inclinable vers l'avant ou l'arrière, elle peut tourner vers la gauche ou vers la droite.
Les chaussures permettent de rigidifier les chevilles et de diminuer le ballant d'avant en arrière. Elles ont une semelle plane avec une surface peu supérieure à celle de la chaussure pour une bonne stabilité. Les gants ont des parties antidérapantes sur le dos et la paume.
Les filtres de couleurs permettent d'améliorer la vision, le contraste, d'assombrir, et puissent bien apprécier la lumière du dioptre. Le dioptre permet d'obtenir un bon contraste entre le guidon et le visuel. Sans filtre, il aura tendance à diminué jusqu’à ce que l'on ne distingue plus rien de net, ou à s'éclaircir et se griser.
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Il est possible d'avoir une bonne marge de blanc et ainsi diminuer les erreurs d'alignement, ou une marge plus fine et plus de précision. Cependant de très bons tireurs tirent avec des guidons de taille importante (4.4, 4.5) et sont très précis.
Il est intéressant de reproduire la construction de notre tir, c'est la séquence de tir. Une question intéressante à se poser est de savoir quand remettre des plombs et quand se reposer. Il faut également se préparer en amont (lumière, bruit, ciblerie, réglage du dioptre, ...) afin d'éviter des surprises.
Il faut faire attention à la circulation sanguine, les bulles ou gaz engendrent quand à eux ballonnement et rot (le gaz carbonique donne de l'acide carbonique néfaste), et peuvent également déconcentrer.
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