L'histoire militaire de Gap commence à l'époque romaine avec Vapincum. Le premier camp romain et son enceinte se trouvaient sur une des voies militaires traversant les Alpes.
La ville fut l'objet de nombreux conflits et a compté jusqu'à trois enceintes fortifiées : la ville, le sommet de la colline de Saint-Mens et le sommet de la colline de Puymaure.
À l'époque récente, l'ancienne caserne Desmichels se trouvait en bordure de ville (19e - 20e siècle), puis fut édifiée la nouvelle caserne, le quartier Reynier, qui a achevé sa démilitarisation au début du 21e siècle.
Depuis le 1er janvier 2011, dans le cadre de la réforme des armées, de la RGPP (révision générale des politiques publiques) et de la modernisation de l'État (DGME), la place de Gap est devenue une "base de défense" (BdD de type 1, code GAP).
Durant les années antérieures, nombre d'unités militaires proches avaient été supprimées, à Barcelonnette (11e BCA puis CIECM), à Briançon (159e RIA puis CNAM), à Gap-Tallard (base d'hélicoptères ALAT/EHM).
Lire aussi: Stands de Tir : Guide Complet
Il reste au quartier Général Guillaume le 4e Régiment de Chasseurs dont les infrastructures et les 1 100 personnels abritent la base de défense de Gap. Elle regroupe le 4e RCh et son escadron de réserve (Armée de Terre), une des composantes des troupes alpines (dans la tradition, ils fêtent Saint-Bernard mais aussi Saint-Georges, saint patron des cavaliers), le centre de formation initiale militaire (CFIM), l'échelon local du centre médical des armées (rattaché au SSA), le service local d'infrastructure, la direction militaire départementale, le pôle défense mobilité et le centre de Gap d'information et de recrutement des armées.
Y sont rattachés aussi le centre de formation et d'entraînement des parachutistes de haut niveau (EFMP / CFEPHN de Tallard, Armée de l'Air) et le centre de montagne Air à Ancelle (CMA BA 701 de Salon-de-Provence, Armée de l'Air).
Dans la pratique, la BdD de Gap (zone de défense Sud, siège à Marseille) permettrait de réaliser des économies en regroupant et mutualisant l'administration et le soutien. En logique interarmées, il s'agit du Groupement de soutien de la base de défense (GSBdD).
Un homme de 72 ans a été retrouvé mort au stand de tir d'une commune du Vaucluse. Les faits se sont déroulés le jeudi 19 décembre aux alentours de 21h30, selon les pompiers du Vaucluse, contactés par France 3 Provence-Alpes. Une enquête est ouverte et des expertises sont menées pour tenter de comprendre les circonstances de ce décès.
Une personne a découvert le corps sur le sol et a immédiatement alerté les pompiers du département de Vaucluse. Selon le Dauphiné Libéré, il s'agit du président du stand de tir. "Les premiers éléments laissent penser que, seul au moment des faits, le président du club de tir aurait été victime d’un tragique accident", rapporte le quotidien.
Lire aussi: Saveuse : Un lieu de mémoire
La victime était seule au moment des faits. Pour le reste, on ignore les circonstances de la mort du septuagénaire. Une enquête est en cours afin de déterminer son origine, précise la gendarmerie à France 3 Provence-Alpes.
Les 900 adhérents du club de tir Mauguio-Carnon, près de Montpellier, seront bientôt privés de stand de tir. Son président a appris la nouvelle au mois de mai dans un courriel adressé à tous les clubs de tir de la région : le club de Mauguio-Carnon n'aura plus de stand de tir à partir du 1er septembre. La convention annuelle qui les lie à la mairie depuis 1998 n'est pas renouvelée.
"Nous avons effectué plus de 500 000 euros de travaux et avions embauché un employé en janvier dernier qui avait quitté son emploi pour venir travailler au club et va se retrouver au chômage", déplore Arnaud Deliencourt, président du club de tir de Mauguio-Carnon.
Le club de tir était aussi un centre d'entraînement pour les policiers municipaux et nationaux censés l'occuper trois jours par semaine. La mairie a souhaité le reprendre pour en faire un centre d'entraînement à part entière pour les forces de l'ordre au grand dam de ses licenciés.
"Nous avions trois mois pour trouver un autre lieu ce qui est impossible", ajoute Arnaud Deliencourt. Le 2 septembre nous serons sur place.
Lire aussi: Tout savoir sur le Tir à la Carabine
tags: #stand #de #tir #gap #histoire