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Le stand de tir de Wissous (Essonne) a connu des moments difficiles ces dernières années, suscitant des questions sur la sécurité et la gestion des activités de tir. Cet article explore en détail l'histoire récente du stand, les incidents notables, et les enjeux actuels concernant sa réouverture.

Enquête et Garde à Vue des Moniteurs

Jeudi soir, un licencié du Cercle de tir de Wissous (CTW), en Essonne, est mort, atteint par arme à feu dans l’établissement. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme décédé a braqué avec une arme à feu chargée le moniteur encadrant la séance de tir. Deux moniteurs, âgés de 39 et 45 ans, ont alors tenté de le désarmer, le faisant chuter au sol. C’est à ce moment qu’un coup de feu est parti, touchant la victime au thorax, selon une source policière. L’homme a succombé sur place malgré l’intervention des secours.

Une enquête a été ouverte par le parquet d’Évry pour « violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Les investigations ont été confiées à la direction de la criminalité territoriale de l’Essonne. Dans la foulée, les deux moniteurs ont été placés en garde à vue. À l’issue de leur garde à vue, ce mardi, les deux hommes ont été relâchés sans poursuite. Ils ont été mis hors de cause. La garde à vue de deux moniteurs d’un stand de tir à Wissous (Essonne), où un homme de 31 ans a été tué par balle jeudi 17 avril, s’est terminée, a fait savoir le procureur d’Évry, Grégoire Dulin, ce mardi 22 avril à l’AFP, précisant que les deux hommes n’ont été « ni mis en examen, ni (placés sous le statut de) témoins assistés ». L’enquête se poursuit.

Fermeture du Stand de Tir

Les détonations ne retentissent plus sur le stand de tir de Wissous. Si depuis 1 an, et la prise d'un arrêté préfectoral passé inaperçu, le site est fermé, sa réouverture se joue désormais sur le terrain de la justice.

Les raisons détaillées par la préfecture pour justifier la fermeture de cette structure qui compte l'Arquebuse, une armurerie appelée SLD, mais aussi une société d'initiation au tir baptisée BTI sont particulièrement inquiétantes. Le manque de sécurité est également pointé du doigt par la préfecture. Un mois avant l'arrêté, le 23 mars, un homme a fait une tentative de suicide lors d'une initiation. Et lors d'un contrôle inopiné, les policiers ont noté que Frédéric Botbol encadrait seul dix novices en leur laissant des armes et des munitions à disposition. « Lui-même n'est d'ailleurs titulaire que de la qualification de moniteur fédéral, sans être titulaire du brevet professionnel nécessaire » rapporte cette note.

Lire aussi: Décès au stand de tir : les détails

Selon nos informations, l'association sportive Arquebuse qui s'entraînait sur le site aurait entamé une procédure devant le tribunal de commerce contre la nouvelle entreprise sur les rangs qui ne voudrait pas lui octroyer des créneaux. Et un recours a été fait auprès du tribunal administratif contre l'arrêté préfectoral.

Frédéric Botbol et les Enjeux de Sécurité

Frédéric Botbol avait été interdit d'exercer à Paris où il avait encadré trois séances de tir pour Samy Amimour, l'un des terroristes du Bataclan, et avait été contraint de jeter son dévolu sur Wissous pour poursuivre ses stages. Son activité professionnelle consiste notamment depuis 2012 à initier des débutants au tir à balles réelles avec des armes lourdes.

En 2022, un licencié au comportement inquiétant s’était tiré une balle dans la tête sur le pas de tir du club de Wissous. Auparavant, le club s’était retrouvé dans le viseur des autorités, entre manquements aux règles de sécurité et stage effectué par l’un des terroristes du Bataclan.

Droit de Réponse de Frédéric Botbol

En réponse à l'article de Monsieur Florian LOISY du 23 avril 2019, Monsieur Frédéric BOTBOL tient à apporter les mises au point suivantes :

  • Monsieur Frédéric BOTBOL réfute avoir fait l'objet d'une quelconque interdiction d'exercer à Paris où il aurait prétendument encadré trois séances de tir pour Samy AMIMOUR, l'un des terroristes du Bataclan.
  • Lorsque Monsieur Frédéric BOTBOL a débuté son activité à Wissous, il n'était absolument pas interdit d'exercice à Paris. En tout état de cause, une mesure d'interdiction d'exercice l'aurait empêché d'exercer sur l'ensemble du territoire. Il est donc inexact de prétendre que ce serait en raison d'une interdiction d'exercer à Paris qu'il aurait jeté son dévolu sur Wissous.
  • Concernant Monsieur AMIMOUR, Monsieur Frédéric BOTBOL n'avait à l'époque, aucune raison objective de lui refuser l'accès à l'activité, lorsqu'il s'est présenté en 2012 pour une seule initiation au tir, et non pour trois séances comme l'affirme l'article. En effet, ce jour-là, Monsieur AMIMOUR dont la presse a révélé qu'il a travaillé pour la RATP en qualité de chauffeur de bus jusqu'en 2013, ne portait aucun signe religieux ostentatoire. Il ne tenait aucun propos véhément et n'avait adopté aucune attitude déplacée.
  • Monsieur Frédéric BOTBOL n'a donc jamais encadré les séances de tir d'un terroriste : A cette époque, Monsieur AMIMOUR n'avait commis aucun acte terroriste et que Monsieur Frédéric BOTBOL ne pouvait un seul instant, soupçonner que cette personne participerait trois ans plus tard, à la tuerie du Bataclan.
  • Il sera précisé que n'importe quel centre de tir est confronté aux mêmes difficultés en France. Aucun centre de tir n'a accès au casier judiciaire étant précisé qu'en tout état de cause, un casier vierge n'est pas une garantie en soi. Aucun centre de tir n'a accès aux fichiers S, ce fichier dont l'existence juridique est douteuse, qui n'a pas vraiment de caractère officiel.
  • Monsieur Frédéric BOTBOL réfute par ailleurs les propos repris par l'article suivant lesquels il aurait manqué de « sérieux avec une clientèle composée de jeunes issus de quartiers sensibles présentant des signes extérieurs d'une religion islamique rigoriste ».
  • Par hypothèse, les séances d'initiation étaient ouvertes à tout le monde sans discrimination. Les personnes qui s'adressaient à TIR INITIATION provenaient de tous milieux sociaux et de tous milieux culturels. Il s'agissait parfois, de salariés d'entreprises à qui le comité d'entreprise avait offert des séances d'initiation, parfois de groupes venant fêter un enterrement de vie de garçon…
  • Monsieur Frédéric BOTBOL refusait toutefois l'initiation au tir à toute personne présentant un quelconque signe religieux ostentatoire (port du voile par exemple), ce qui lui a d'ailleurs valu d'être entendu par des officiers de police, deux plaintes ayant été déposées à son encontre pour discrimination raciale.
  • En outre, aucune initiation avec armes lourdes n'a été pratiquée. La notion d'armes lourdes est en tout état de cause, floue. On emploie le terme « armes lourdes », dans le langage militaire, pour désigner les armes qui ne peuvent être manipulées par moins de deux personnes a minima. Jamais aucune initiation n'a été pratiquée avec ce type d'armes au centre de tir.
  • Enfin, Monsieur Frédéric BOTBOL entend préciser qu'il est titulaire d'un Brevet d'entraîneur cible 1er degré obtenu en 2011 auprès de la Fédération Française de Tir, ce diplôme ayant été obtenu sur présentation d'un mémoire intitulé « Présentation d'une société de séances d'essai de tir sportif à vocation commerciale et prescriptive d'adhérents club et FFTir qui a reçu la mention « bien » auprès de la FFT et qui décrivait scrupuleusement les séances d'initiations qu'il entendait mettre en œuvre.

Impact de la Fermeture et Perspectives de Réouverture

Depuis, le 1er octobre, faute de rentrées financières, l'entreprise SLD a été placée en liquidation judiciaire. Jusque-là, son chiffre d'affaires était estimé à près de 250 000 € par an.

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« Elle a été rachetée par une autre entreprise, affirme Richard Trinquier, le maire (DLF) de Wissous qui fustige cet arrêté préfectoral. L'activité pourrait donc reprendre, mais cette nouvelle entreprise n'a pas encore effectué de démarches pour que nous passions pour vérifier la sécurité. Ni nous ni d'autres instances. »

« Mais la préfète a fait fermer toute cette activité dans la précipitation, cela impacte notamment les 400 membres du club de tir », souligne Richard Trinquier qui fait aussi partie des adhérents. Néanmoins, lui-même était contre la mise en place de stages d'initiation. « J'avais fait évacuer un dimanche, car pour moi ce n'est pas un lieu qui doit être commercial, c'est un lieu dédié au tir sportif, après qu'il y ait une armurerie ou non, peu m'importe, mais je veux que l'association de l'Arquebuse puisse reprendre », indique le maire qui entend avoir son mot à dire. Et c'est notamment ce point de détail qui poserait problème avec la nouvelle entreprise. « Je crois qu'ils veulent se faire de l'argent en faisant aussi des stages de tirs », souligne le maire.

De son côté, la ville n'est que le bailleur de ce centre de tir, loué 4 000 € par mois à l'entreprise en charge de l'exploitation du site. « La seule chose qui nous dérange avec cette fermeture c'est que nos policiers municipaux ont besoin de ce lieu pour s'entraîner au tir. » Et leur port d'arme se limite à la commune.

Activités et Services Similaires : Stand de Tir à Corbeil-Essonnes

Le stand de tir à Corbeil-Essonnes offre une multitude d'activités pour les amateurs de tir sportif. Situé dans un cadre agréable, ce lieu est idéal pour apprendre, pratiquer et améliorer ses compétences de tir.

  • Le tir aux armes de poing se pratique avec des pistolets ou revolvers et peut inclure plusieurs formats tels que le tir rapide, le tir de précision, ou encore les défis chronométrés.
  • Pour ceux qui préfèrent le tir en extérieur, le ball trap est une option fascinante.
  • Le tir à la carabine est également très apprécié et s'effectue principalement sur des distances variables.

Le stand de tir à Corbeil-Essonnes dispose d'infrastructures modernes et bien entretenues pour assurer le confort et la sécurité de tous les participants. La sécurité est une priorité absolue dans ce type d'installation. De nombreux protocoles sont en place pour garantir une pratique sans risque. Rejoindre l'association de tir à Corbeil-Essonnes permet de rencontrer d'autres passionnés et de progresser grâce aux conseils de tireurs expérimentés.

Lire aussi: Stands de Tir : Guide Complet

Pour ceux qui souhaitent se mesurer à d'autres tireurs et s'illustrer dans le domaine, le stand de tir à Corbeil-Essonnes organise des compétitions locales et régionales. Outre le tir sportif, le site propose souvent des activités complémentaires comme un parc aventure. Pour attirer un public plus large, des séances d'initiation au tir sont disponibles.

Devenir membre du stand de tir à Corbeil-Essonnes présente de nombreux avantages. Les adhérents bénéficient de tarifs réduits pour les sessions de tir, les cours et les compétitions. En outre, ils ont souvent un accès prioritaire aux plages horaires de forte affluence. Les membres peuvent également profiter d'une gamme d'équipements de haute qualité.

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