Plusieurs affaires impliquant des individus nommés Sofiane ont défrayé la chronique en France. Ces affaires, souvent liées au grand banditisme et aux règlements de comptes, mettent en lumière la violence et la complexité de certains milieux.
Sophiane Hamli, figure du grand banditisme, a été victime d'un règlement de compte armé en plein quartier chic de Paris, dimanche matin. Son nom n'a jamais fait la Une des journaux. Et pourtant, Sophiane Hamli est soupçonné d'avoir côtoyé les médiatiques Redoine Faïd et Antonio Ferrara.
Dimanche matin, à l'aube, il s'est fait tirer dessus par deux motards en plein Paris. Canardé dans un quartier chic, Sophiane Hamli était donc libre, dimanche matin vers 6 heures, quand deux tueurs à moto ont ouvert le feu sur lui, avenue Georges V, à deux pas des Champs-Elysées. Malgré la présence de plusieurs témoins, le tireur a vidé son chargeur : 14 balles de calibre 7,65. Ce dernier, transporté à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière, à Paris, est toujours hospitalisé lundi matin, avec un pronostic vital engagé.
Les enquêteurs de la PJ pensent qu'il a pu organiser la fameuse évasion d'Antonio Ferrara de la prison de Fresnes, le 12 mars 2003. Ils lui ont aussi attribué des attaques de fourgons blindés, pour lesquels la justice l'a plusieurs fois acquitté.
La thèse du règlement de comptes ne fait aucun doute. Mais qui était visé ? Et pour quelle raison ? De nombreuses questions restent en suspens.
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L'homme à l'origine de la fusillade qui a fait un blessé, lundi sur un parking de la zone commerciale du Linkling à Thionville, a été interpellé hier. Les hommes de la police judiciaire de Metz et des unités des forces spéciales ont arrêté Sofiane Brighet dans un hôtel, à Amnéville. Le délinquant de 19 ans n'a pas fait usage du pistolet qui ne le quitte jamais.
Recherché dans le cadre d'un mandat d'arrêt, il doit être déféré dans la journée à la justice. En 2012, Sofiane Brighet avait été condamné à dix ans de prison pour des home-jacking d'une extrême violence commis dans le Nord mosellan, et pour le braquage d'un établissement de banque postale, à Thionville. Il avait profité d'une permission de sortie accordée par un juge pour ne pas regagner sa cellule...
Cinq accusés vont comparaître pour le meurtre de Sofiane Maameri. Le 1er septembre 2019, le Belfortain de 32 ans avait été retrouvé abattu d'une balle en pleine rue, au pied de son immeuble à Illzach, près de Mulhouse. Un procès où se joue une rivalité entre clans, sur fond de trafic de stupéfiants dans le Territoire de Belfort.
Condamnés de 18 à 25 ans de prison en septembre 2023, cinq accusés vont comparaître ce mardi devant les assises du Bas-Rhin pour meurtre et complicité de meurtre en bande organisé. Le 1er septembre 2019, Sofiane Maameri, un Belfortain de 32 ans avait été retrouvé abattu d'une balle en pleine rue, au pied de son immeuble à Illzach.
Dans le box, il y aura les trois frères Selhani, dont l'un d'entre eux a été la cible d'une tentative de meurtre de la part de la victime, Sofiane Maameri en 2011. Ce dernier avait écopé d'une peine de douze ans de prison. Sorti en 2017, le Belfortain s'était alors installé à Illzach.
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Deux proches des trois frères, aux personnalités imprévisibles, seront aussi jugés. Aucun d'entre eux ne reconnaît les faits, ni une quelconque participation. Comme en première instance, la question des responsabilités sera au cœur des débats. Qui a été donneur d'ordre? Qui a servi de logisticien? Qui a fait partie du commando? Quant au tireur présumé, condamné à 30 ans de réclusion, il est toujours en fuite. Malgré un mandat d'arrêt international, ce dernier n'a jamais été retrouvé depuis le début de l'instruction.
Coralie Maignan, l'avocate de l'un des accusés, espère voir des peines de première instance réduites. L'enjeu de ce procès en appel est de tenter de répartir la culpabilité de chacun. Le procès doit durer deux semaines, jusqu'au 4 avril.
Le quartier de la Nacre, à Méru, a retrouvé un peu de calme, hier, après la terrible fusillade de vendredi soir qui a fait un mort et deux blessés dont un grave. Rappelons en effet que Sofiane Aïda, un jeune de la cité de 18 ans, a été tué d'une balle de fusil dans la tête, sans motif apparent, par un autre homme du quartier qui a ensuite été lynché par les jeunes.
Il est environ 23 heures, vendredi, quand un coup de feu retentit dans la cité, devant le 8, rue Einstein. Sofiane Aïda tombe sous une balle de fusil tirée en pleine tête par Mohamed Ouamane, 36 ans, originaire du même quartier mais hébergé au foyer Aftam de Méru.
Une cinquantaine de jeunes de la Nacre, qui ont vu leur ami Sofiane se faire tuer, ont décidé de faire justice eux-mêmes. Ils foncent alors sur le corps du meurtrier de Sofiane, ne se souciant pas de la présence des deux gendarmes. L'un d'eux, un adjudant-chef, essuiera même des coups violents sur la tête, notamment à l'aide d'une chaise, pour avoir osé protéger le corps du meurtrier.
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Sofiane Aïda est décédé. Quant à Ouamane, malgré le nombre impressionnant de coups et blessures, il était encore en vie hier soir. Dans un état critique, mais en vie.
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