La pratique du tir est de très longue tradition à Bourg. Il nous faut également préciser qu'au 17ème siècle on tirait déjà en lisière de la forêt de Seillon au lieu-dit "Les Pataguins".
La fin du XIXe siècle est une période particulière. La IIIe République a imposé l’instruction des masses populaires par les lois scolaires et, pour les hommes, elle a instauré plus d’égalité face au service militaire. Le développement des chemins de fer a stimulé l’économie où la journée de travail passe de onze-douze heures à dix heures. Tout cela contribue à l’émergence d’un temps libéré qui favorise le développement des activités physiques, intellectuelles ou de loisirs.
Dans la continuité des Bataillons scolaires des années 1880, se créent des sociétés de tir et de gymnastique, regroupées au sein de l’Union des sociétés de gymnastique du département de l’Ain, fondée le 11 décembre 1892.
Le 1er septembre 1867 se fonde à Bourg, sous la présidence d’honneur de M. DUPRE maire de Bourg et sous la présidence effective de M. VARENNE de FENILLE, la «Compagnie des Francs-Tireurs de l’Ain ».
En 1875, une autre association de tireurs voit le jour sous l’égide de Gabriel Vicaire : c’est l’Alouette des Gaules qui reprend et remet en état les terrains. Très vite au tir on adjoint une autre discipline : l’éducation physique.
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L’Alouette des Gaules est le doyen des clubs de sports de Bourg-en-Bresse. Sa création, à la fin du XIXe siècle, est motivée par le contexte politico-historique, où la soif de revanche après la défaite contre les Allemands contribue largement à la valorisation du sport. À cette époque, toutes les couches sociales sont dans cet état d’esprit. Personne ne parvient à encaisser la perte de l’Alsace et de la Lorraine. La classe politique de la IIIe République galvanise le peuple en ce sens : il faut cultiver cet élan belliqueux dès le plus jeune âge afin que les futurs soldats soient prêts pour le prochain combat.
En 1869, Thimas Riboud des Avinières fonde à l’âge de 15 ans le club d’escrime. Son père, Alexandre Riboud, monte, quelques années après, le club civil de tir. Une paire d’années plus tard, c’est la gymnastique qui s’installe.
En 1886, l'Union des Sociétés de Tir de France (l'ancêtre de la FFTir) est créée.
Selon lui, sa vocation est de “propager l’amour des exercices physiques propres à compléter l’instruction de la jeunesse au point de vue militaire”. Dès 1881, le club sportif s’affirme dans la vie publique de la région et de la France. D’anciens membres reviennent du service militaire et insufflent une nouvelle fougue à l’Alouette des Gaules. “Se rendre utile à la patrie”, telle est la devise de la préparation militaire.
Les fêtes patriotiques, les évènements de bienfaisance et les manifestations sportives permettent au club de s’affirmer dans la vie publique. Depuis sa création, l’Alouette des Gaules forme des champions dans à peu près toutes les catégories de poids de la lutte gréco-romaine.
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L’Alouette des Gaules est dans la liste des huit clubs de la Fédération des sociétés de gymnastique de l’Ain, qui supervise l’organisation des compétitions et des tournois. C’est ainsi que le 8 mai 1893, la pupille de l’Alouette des Gaules Claudius Favier assiste à un concours de la fédération à l’invitation du moniteur de lutte Albin Gauthier.
Le nombre des adhérents passe de 150 à 250 en 1880 et augmente d’année en année…Des plans sont dressés pour construire un stand qui chaque année s’améliore : dallage en ciment, construction de deux pavillons, d’une écurie, d’une cave de jardins anglais.
Du stand de 1867, il ne restait plus que les buttes. Au début de la nouvelle société, on ne tirait qu’en plein air et il fallait réinstaller le pas de tir à chaque séance. M.
La société organise de nombreux concours parmi lesquels le championnat de France et des concours internationaux. Parmi les nombreux concours organisés par la Société de Tir de la ville de Bourg, le tir à l’oiseau avait un prestige particulier. Il avait lieu le 14 juillet, son origine remontait à Saint Louis. Il consistait à tirer sur un oiseau en bois perché en haut d’un mât. Le gagnant était celui qui faisait tomber le dernier morceau.
INAUGURATION DU STAND DES VENNES 4 juillet 1927 : Réorganisé et modifié de façon à s’adapter aux conditions du tir moderne, le stand des Vennes a hier présenté aux tireurs ses nouvelles installations. Monsieur MESSIMY sénateur, M. le maire de Bourg, le colonel DUPONT et le commandant du Génie étaient présents. La nouba du 65ème Tirailleurs saluait la fin de chaque discours.
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En 1939 la société est mise en sommeil, et ce n’est qu’en 1953, sous la présidence et l’impulsion de M. André BARTHELEMY, qu’une poignée d’hommes passionnés de tir reprennent le chemin du stand.
Les sociétaires du TSR fondé en avril 1971 ont bien évidemment cherché des structures sportives afin de pratiquer les disciplines du tir sportif. Certes on s’entraînait en appartement, même si les couloirs n’avaient pas toujours la distance règlementaire de 10m et qu’il fallait toujours avertir la maîtresse de maison des débuts des tirs. Les tirs 25 et 50m avaient fini par pouvoir se faire dans un premier temps dans une carrière, puis dans un espace désaffecté de la SOGEME.
Yves Delnord, notre chef de file avait pu bénéficier d’un « couloir de tir » chez des particuliers ardéchois, puis trouva d’autres solutions encore pour préparer les J.O. de Montréal. Ses beaux résultats ajoutés à ceux des autres compétiteurs du club ont fini par permettre l’équipement 10m du Gymnase Côte St. Pierre. Cet « outil » contribua très vite à la renommée du club.
Toujours est-il que la vie associative et sportive du club ainsi que notre activité pédagogique auprès des jeunes furent un facteur déterminant en faveur de la construction d’un Stand 10 - 25 - 50M. Nous le réclamions avec insistance, arguant de l’inexistence d’un tel équipement sportif. Et c’est donc parce que nous avions fait « nos preuves » et que celles ci ont convaincu le maire Gérard GAUD que le projet vit le jour.
Les travaux commencèrent la veille du 15 août 1980. De gauche à droite MM. Nous étions bien sûr pressés de le voir réalisé et toute l’équipe mit « la main à la pâte » et ce dans tous les secteurs, depuis la toiture au carrelage en passant par la peinture etc….
Monsieur le Sénateur Maire Gérard GAUD, n’était pas sans ignorer que nous n’étions qu’une petite poignée de licenciés au TSR, mais il nous avait fait confiance et ce stand était sa dernière réalisation en tant que Maire de Bourg lès Valence. «J’ai voulu ajouter cette dernière maison à ma ville et elle est même pas jolie!» avait-il confié quelque peu déçu de la réalisation « fonctionnelle » mais ô combien novatrice dans la région.
Aujourd'hui, la Société de Tir de la ville de Bourg en Bresse est installée en lisière de la forêt de Seillon à la périphérie sud de la ville. Elle offre à ses adhérents des équipements qui comptent parmi les tous premiers de la région Rhône-Alpes tant par leur qualité que par leur étendue.
Membre adhérent à l'Office Municipal des Sports de la ville de Bourg en Bresse et du Comité Départemental Olympique et Sportif, elle est en partenariat avec la municipalité de Bourg en Bresse, propriétaire des locaux, avec laquelle elle est associée par une convention.
Ses installations sont homologuées par la Fédération Française de Tir au niveau départemental et régional pour l'accueil des championnats officiels. Elle dispose de 5 pas de tir couvrant des distances allant de 10 à 100 mètres pour la pratique du tir sportif ou de loisir.
Pour ces disciplines, elle met à la disposition de ses adhérents qui n'en sont pas équipés des armes à air comprimé, carabines et pistolets, pour la pratique du tir à 10 mètres. Les cibles sont fournies gracieusement, les plombs peuvent être achetés sur place. Le pas de tir de 10 mètres comporte 28 postes.
Modifié en 2015, ce pas de tir voit ses rameneurs manuels doublés d'une ciblerie électronique sur 25 postes, permettant à chacun de choisir, lors des entrainements, son type de cible préféré... Lors des compétitions, cette installation est également très appréciée.
Un équipement Cible mobile 10 mètres renouvelé en 2017 peut accueillir deux compétiteurs. Les pas de tir 25 mètres (20 postes) accueillent les armes de poing, tous calibres. Le pas de tir "50 mètres" dispose de 10 postes tous équipés de rameneurs électriques et de tables permettant le tir couché ainsi que des tables de Bench-Rest.
Un pas de tir 100 mètres permet d'accueillir simultanément plusieurs disciplines aux armes d'épaule anciennes ou modernes. Deux postes de cible mobile 50 mètres 22LR et deux postes 50 M 22LR complètent cette installation. A noter que 6 postes (tir couché) sont actuellement équipés de tunnels de tir permettant de diminuer les nuisances sonores.
Outre les adultes, elle accueille une école de tir pour les jeunes à compter de l'âge de 8 ans, ainsi qu'une section Handisport. L'encadrement est assuré selon les besoins par des tireurs qualifiés animateurs, initiateurs et arbitres, membres de la société et tous diplômés de la Fédération Française de Tir.
Elle a compté, en moyenne ces deux dernières années, entre 280 et 340 adhérents, effectif en progression constante sur les 5 années passées.
| Pas de Tir Disponible | Disciplines Pratiquées |
|---|---|
| 10 Mètres | Pistolet |
| 25 Mètres | TAR |
| 50 Mètres | Bench-Rest |
| 100 Mètres | Armes Anciennes |
| Cible mobile 10 mètres | Carabine |
| Cible mobile 50 mètres | Plateaux TSV |
| - | Cible Mobile |
| - | École de Tir |
| - | Para-Tir |
| - | Arbalète |
| Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 14H30-17H00 | 17H00-19H00 | 14H00-18H00 | 17H00-19H00 | - | 09H00-12H00 & 14H00-18H00 | 09H00-12H00 |
| Créneaux réservés Uniquement 10 Mètres | ||||||
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