Cet article explore divers aspects de l'histoire locale en France, en s'appuyant sur des documents d'époque et des faits divers marquants.
Le Tir National était l'organe officiel de l'Union Nationale des Sociétés de Tir de France. Il paraissait chaque samedi et était administré par un conseil incluant des personnalités telles que M. BOUCHER-CAD ART et M. LERMUSIAUX.
L'assemblée générale de l'Union, tenue le 10 juin 1893, a discuté de plusieurs points cruciaux :
M. Mérilîon, président de l'Union, a souligné les avantages des Championnats pour le recrutement de nouveaux membres, notamment parmi les jeunes issus des écoles supérieures, lycées et collèges.
En 1892, l'Union comptait 278 sociétés affiliées, auxquelles s'ajoutaient trois fédérations régionales. Parmi ces sociétés, on trouvait :
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Chaque société était présidée par une figure locale, contribuant à l'animation et à la promotion du tir dans sa région.
Les archives d'avril 1942 révèlent une population partagée face à la collaboration avec l'Allemagne :
L'avènement du gouvernement Laval suscite des commentaires en sens divers, avec une crainte d'une alliance militaire avec l'Allemagne et une rupture avec l'Angleterre. La majorité est hostile à la collaboration, espérant une victoire anglaise. Les "attentistes" estiment qu'une collaboration est impossible tant que la paix n'est pas signée, les prisonniers libérés et le territoire français évacué par l'armée allemande.
Les questions de ravitaillement occupent les esprits des citadins. L'opinion publique est indécise, attendant les résultats de la politique gouvernementale.
De nombreux actes de sabotage et de résistance ont marqué cette période :
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La répression allemande fut sévère, avec des arrestations massives et des exécutions d'otages :
Date | Lieu | Événement | Conséquences |
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1er avril 1942 | Grenay | Arrestation de Frédéric Défontaine | Précautions accrues de l'organisation communiste |
1er avril 1942 | Noyelles-sous-Lens | Sabotage de la fosse n° 23 | Interruption du travail, Gouillard Henri fusillé |
2 avril 1942 | Drocourt | Découverte d'explosifs sur la ligne Lens/Douai | Régnier Émile et Chavatte Osevald fusillés |
7 avril 1942 | Auchel | Sabotage de la voie ferrée et de la cabine d'aiguillage | Arrestations et déportations |
9 avril 1942 | Bruay-en-Artois | Attentat à la grenade contre la Taverne des officiers allemands | Fusillade d'otages, arrestations de Lesage Léopold et Bouchat Alexandre |
14 avril 1942 | Lille | Exécution de 35 otages | Deuil et répression accrue |
Des déclarations sur la possession d'armes par les gens du voyage ont suscité des réactions contrastées. Alors que certains évoquent une population armée, des gendarmes nuancent ces propos, soulignant la présence de fusils à canon sciés ou de carabines plutôt que d'armes de guerre. Des règlements de compte familiaux, souvent liés à l'alcool, peuvent entraîner l'utilisation de ces armes.
Des opérations de démantèlement de réseaux de trafiquants d'armes ont également mis en lumière l'implication de certains membres de cette communauté.
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