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Pour leur dernière journée au centre de loisirs du Val de Briey, les enfants se sont initiés au tir. G. I. Les enfants du centre de loisirs du Val de Briey se sont initiés au tir vendredi après-midi. Pour les animateurs et les responsables du club local, rien de choquant à voir un gamin tenir un fusil.
Initier les enfants au tir à la carabine ? La question, pour ne pas dire l’étonnement, est légitime en ces temps de folies humaines, où des illuminés n’hésitent pas à prendre les armes pour faire le maximum de victimes au nom d’un hypothétique dieu ; où, de l’autre côté de l’Atlantique, des lycéens armés assassinent leurs camarades et enseignants dans l’enceinte de leur établissement.
La question est légitime et la réponse, évidente. « Oui ! » Car ici, il s’agit de tir sportif. Une discipline ayant fait naître de grands champions dont le dernier en date n’est autre que Martin Fourcade, quintuple champion olympique de biathlon et Français le plus titré de l’histoire des Jeux, d’été et d’hiver confondus.
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Rien de choquant donc à voir ces onze minots, du centre de loisirs du Val de Briey, s’initier à la carabine à plomb à la société de tir de Briey. C’était vendredi après-midi pour leur ultime journée d’activités. Les enfants, dont certains détenaient pour la première fois un fusil entre les mains, ont appris les bases fondamentales : aussi bien les gestes à avoir au moment de viser la cible, que ceux propres aux règles de sécurité.
« Ils connaissent désormais ces trois règles d’or : considérer une arme comme toujours chargée, ne jamais diriger une arme vers quelqu’un, et ne jamais faire confiance à la sécurité mécanique d’une arme », énumère Maurice Cuny, le responsable de l’école de tir. Lequel rigole quand on fait un rapprochement entre le tir sportif et l’ambiance du moment, marquée par les risques d’attentats et le contexte sécuritaire actuel où chacun serait amené à se procurer une arme pour se défendre.
« Quand les enfants sont arrivés, ils ne pensaient pas à se faire la guerre ni à se croire dans un jeu vidéo. La seule chose qu’ils s’imaginaient, c’était de partir à la chasse aux sangliers », s’amuse notre interlocuteur.
Personnage truculent, entier, Philippe Borsi, le président du club de tir briotin, monte dans les tours quand on lui parle des risques potentiels de laisser un fusil entre les mains d’un gamin. Mais l’homme, néanmoins affable et à la conversation facile, garde le sourire.
Philippe Borsi se fait le noble défenseur de la discipline qu’il chérit. « Le tir sportif apporte une maîtrise de soi que vous n’imaginez même pas. Vous ne vous doutez pas du niveau de concentration exigé. »
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Bien que le sport moderne trouve ses racines en Angleterre au XIXe siècle, il s'est rapidement diffusé en France et en Europe. En France, un phénomène parallèle a été observé, où la noblesse anglomane a adopté les courses de chevaux à la fin de l’Ancien Régime. Des cercles aristocratiques se sont ensuite organisés autour de quelques disciplines sportives, principalement conçues comme des divertissements, notamment la navigation de plaisance.
Après le Second Empire, sous l'influence de la bourgeoisie, l'esprit de compétition a fait son apparition dans les clubs "autorisés", qui restaient néanmoins élitistes. Effectivement, tout au long du XIXe siècle, la méfiance gouvernementale interdisait tout groupement de personnes à caractère politique, soumettant à autorisation et surveillance chaque association.
Un second fait différencie la France de l’Angleterre dans le développement du phénomène sportif, outre le décalage dans le temps. Les responsables militaires et politiques voyaient dans la condition physique du soldat allemand et dans la volonté morale du peuple germanique les causes de la défaite. Pour préparer la revanche, il convenait donc de former la jeunesse française en lui donnant les moyens de lutter physiquement et en la préparant au maniement des armes et à la guerre.
À cet effet, furent créés les bataillons scolaires, qui introduisaient "l’utilisation à des fins militaires et moralisatrices de la gymnastique dans le cadre scolaire". Mais le relais fut pris par les sociétés de gymnastique - première discipline sportive vraiment pratiquée en France - et de tir.
Lermusiaux et Tavernier écrivent clairement dans Pour la Patrie, publié en 1886 : "La guerre néfaste de 1870… n’a pas été l’une des moindres causes qui aient déterminé la création de nombreuses sociétés de tir et de gymnastique que l’on pourrait sans prétention qualifier de société de sauvegarde… Ne devons-nous pas, par la pratique du tir et de la gymnastique, faciliter à nos enfants les commencements du service militaire qui les attend tous à vingt et un ans ?".
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Dès le début du XXe siècle, les sociétés de gymnastique et de tir organisent la préparation militaire de la jeunesse avec le concours de l’armée, en délivrant le brevet militaire de gymnastique et de tir.
C'est par leur organisation militaire que les brigades des Douanes allaient se singulariser, surtout après 1870. Pourvues d’armes à feu et autres, selon le vœu de la loi des 6-22 août 1791, organisées militairement sur quelques points du territoire en 1813, 1814 et 1815, elles avaient pris part, “avec valeur et succès”, à la défense des places fortes de Hambourg, Huningue, Givet, Mézières, Rocroi et Montmédy. Une ordonnance du 11 mai 1832 stipula que les agents des Douanes auxquels incomberaient les fonctions de garde-côtes pourraient être employés comme auxiliaires au service des batteries d’artillerie établies sur le littoral.
Peu après, la décision du 11 février 1876 rappela que les hommes compris dans l’organisation militaire devaient être exercés au tir à la cible. Les sous-officiers et préposés recevaient chacun annuellement 36 cartouches à balles pour carabine qu’ils devaient brûler en trois séances : 12 à la distance de 200 mètres, 18 à celle de 300 mètres et 6 à 400 mètres.
L'histoire des sociétés de préparation militaire France, qui sont une centaine au début des années 1870 et atteignent plusieurs milliers en 1914, est bien connue. Pourtant, le rôle de la géographie dans la formation et le fonctionnement de ces sociétés a été négligé. Cette étude examine ce rôle dans sept départements distincts (Ariège, Cantal, Finistère, Loir-et-Cher, Meurthe-et-Moselle, Pas-de-Calais et Vienne). Elle esquisse l'histoire de leur société de préparation militaire respective avant de s’intéresser à l'influence de la géographie sur leur répartition spatiale.
À partir des années 1870, le projet républicain en France recherchait de plus en plus des recrues militaires qui seraient jeunes, physiquement robustes et mentalement éveillées. Les rôles et les intérêts des instructeurs, des gymnastes et des militaires s’imbriquaient et se renforçaient les uns et les autres. Les exercices de préparation militaire, de gymnastique et de tir se trouvaient intégrés dans le programme scolaire. Les années 1880 virent créer des bataillons scolaires, auxquels furent remis leur propre drapeau, pourvus de fusils et entraînés par des instructeurs nommés par les autorités militaires.
À partir de 1907, un ensemble de circulaires émanant du ministère de l’Instruction publique prévoyait la création des associations scolaires de tir dans tous les établissements d’enseignement dépendant de l’État. Mais il restait un vide à remplir entre le moment où les élèves quittaient l’école (la plupart à l’âge de 13 ans) et leur inscription possible dans l’armée (à l’âge de 20 ans). Ce vide dans la provision de préparation militaire post-scolaire et avant inscription se vit rempli par les sociétés de préparation militaire, les sociétés de gymnastique et celles de tir nées de l’initiative privée et encouragées par l’État.
L’étendue géographique des sociétés de gymnastique, de tir et d’instruction militaire à travers la France était très inégale. Dès 1882, sur les 21 départements situés au nord d’une ligne allant de la Seine Inférieure au Jura, 2 seulement n’avaient pas de sociétés de gymnastique, les 19 autres en regroupant 205 sur les 251 enregistrées en France. En termes généraux, les premières sociétés de préparation militaire se développèrent dans le nord et à l’est de la France, et dans ces régions, les plus signifiantes d’entre elles s’établissaient près de la frontière et dans les centres urbains et industriels.
La distribution de ces sociétés était tout aussi mal répartie au niveau régional. Par exemple, dans le département de Meurthe-et-Moselle, le nombre de sociétés de gymnastique augmenta de 7 en 1879 à 90 en 1914, date à laquelle un tiers était situé dans le centre urbain principal (Nancy) et un deuxième tiers dans le nord industriel, autour de Longwy et Briey. Le nombre de sociétés de tir passa de 9 en 1880 à 142 en 1914, dont beaucoup étaient à la campagne, pas exclusivement dans les centres urbains, industriels et miniers. Ces deux types de société étaient surtout nombreux et populaires dans la zone qui longeait la frontière internationale. Ce même phénomène peut être attesté en Pas-de-Calais.
Pour réussir, une société devait obtenir l’adhésion d’une masse critique de membres possibles, ce qui veut dire que ces sociétés ne devaient pas s’établir trop près les unes et les autres.
Après le traité de Versailles, l’occupant prussien quitte Verdun en septembre 1873. La ville se trouvant proche de la frontière, elle devient une place forte connue mondialement.
Le régiment d’infanterie territoriale de la ville crée en 1877 : « La société de tir et de préparation militaire de Verdun » destinée à former la jeunesse au tir. Après la seconde guerre mondiale, l’activité reprend dans un vieux manège à chevaux et la STPM devient civile.
Le stand actuel est construit au début des années 1970 par des bénévoles sous la conduite d’un capitaine de gendarmerie, après l’achat du terrain par l’association. Il est situé au bout de la zone industrielle de Tavannes.
Lors de la suppression du service militaire sous Jacques Chirac, le nom de l’association change pour devenir « Société de tir de Verdun ».
Il s’agit de la plus vieille association loi 1901 sportive de la ville.
Societe de Tir la Frontiere est une société enregistrée en France, située à l'adresse 1 PLACE DE LHOTEL DE VILLE MAIRIE, 54260 LONGUYON.
Année | Nombre de Sociétés de Gymnastique | Nombre de Sociétés de Tir |
---|---|---|
1879 | 7 | - |
1880 | - | 9 |
1914 | 90 | 142 |
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