Si Arthur Morgan et John Marston sont évidemment les deux personnages centraux du jeu Red Dead Redemption 2, il ne faudrait pas oublier un certain Red Harlow, héros de Red Dead Revolver, qui n'est autre que le tout premier épisode de la saga Red Dead.
On a longtemps cru que Red Dead Redemption 2 pourrait réintroduire ce personnage de Red Harlow, mais c'est plutôt du côté d'Arthur Morgan que les équipes de Rob Nelson ont décidé de s'orienter.
Red Harlow est un gamin des hautes plaines américaines plein d’entrain en cette seconde moitié du XIXᵉ siècle. Sa joie est d’autant plus grande qu’il voit enfin le retour de son père Nate, qui ramène avec lui des promesses dorées pour leur avenir.
Mais très vite, le drame arrive quand des bandits de grand chemin assassinent sans remords la petite famille, à l’exception du jeune fiston qui survit non sans avoir usé du flingue méga-stylé et méga-puissant de son paternel, le Scorpion. Des années plus tard, on retrouve Red, devenu chasseur de primes, bien décidé à retrouver les responsables de son malheur.
Nate Harlow, sous le regard attendrissant de sa femme Falling Star, propose à son jeune fils Red de s’entraîner au tir avec sa vieille pétoire. C’est là que commence l’aventure, après une petite séquence de tutoriel quand notre héros est enfant à la modeste ferme familiale.
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Comme de nombreux héros de jeux vidéo, Red, le personnage principal de Red Dead Revolver, agira avant tout par soif de vengeance. Il faut dire que cette fine gâchette a été témoin de l'assassinat de sa famille alors qu'il n'était qu'un gamin, le genre d'expérience qui vous forge le moral...
Aujourd'hui mercenaire, Red va s'engager dans une suite de missions périlleuses avec l'espoir secret de retrouver les meurtriers de ses parents et de leur faire goûter de son flingue à six coups.
Notre héros mal rasé et au regard noir n'a plus rien du môme qui a assisté impuissant au massacre de ses proches et il est désormais capable d'éteindre la cigarette d'un badaud à une quinzaine de mètres d'une seule balle fumante.
Red Harlow ne sera pas l’unique personnage que l’on incarnera au cours de cette petite trentaine de missions. Parmi les autres personnages jouables, on retrouve :
Au cours de ces nombreuses péripéties, nous serons amenés à croiser tous les classiques du genre western, aussi bien en matière d’action que d’individu. Des figures moins récurrentes sont également de la partie, comme la troupe de cirque qui nous présente quelques énergumènes fort bien sentis.
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Outre le professeur Perry, un bon gros fracassé du bulbe qui fait office de Monsieur (dé)Loyal (et qui se téléporte dans un nuage de fumée coloré à l’identique du nain magicien de RDR2), la rencontre la plus frappante reste cependant sans conteste celle de Pig Josh.
Il s’agit de la première véritable claque que distribue le jeu. Vaincre ce malade mental obsédé par la dynamite est en soi un sacré exploit à accomplir et demandera une maîtrise de soi infinie (même si, encore une fois, on finit par comprendre deux-trois astuces pour en venir - difficilement - à bout !).
Annie Stoakes voit sa vie partir en fumée. Parviendra-t-elle à réunir assez d’argent pour conserver son ranch ? À l’instar de beaucoup d’autres choses que propose ce premier volet des Red Dead, ce personnage est une évidente ébauche de ce qui deviendra la très appréciée Bonnie MacFarlane par la suite.
Billy « Kid » Cougar est l’un des adversaires qu’il faudra battre en duel durant le récit. Bien qu’il soit majeur - du moins on le croit - il s’agit clairement du personnage le plus jeune jamais tué par un joueur dans un titre Rockstar. Ce qui est tout de même à noter.
Il s’agit donc d’un jeu de tir en trois dimensions, avec système de couverture et de visée manuelle. Le but est simple : il faut descendre l’ensemble des gredins qui s’opposeront à nous tout en préservant au maximum notre jauge de vie, très fragile.
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Une fonction de ‘Bullet Time’ - baptisée ‘Dead Eye’ - nous épaulera dans ces épreuves. Des points et une cagnotte sont comptabilisés à chaque tir dans le buffet des voyous, ce qui engrange à la fin de chaque niveau un total qui permet d’évaluer la performance du joueur sur ses exploits de cow-boy solitaire.
L’argent amassé permet d’acheter tout un tas d’objets, soit utiles au protagoniste (armes, augmentation de la vie ou de la barre de Dead Eye), soit débloquant des pages du journal du shérif développant l’univers, soit octroyant des personnages/niveaux pour le mode multijoueur.
Ces objets sont disponibles sous forme de ‘fiches produit’ chez les différents marchands, mais aussi aux termes de quelques dialogues cachés.
Pour éviter le combat direct contre une bande d'ennemis un peu trop dense, Red pourra aussi se plaquer contre un mur ou un rocher pour se mettre à couvert, recharger, et contre-attaquer.
Cerise sur le gâteau dans l'arsenal du héros : un pouvoir spécial baptisé "Dead Eye" qui se déclenche une fois qu'une jauge prévue à cet effet est pleine pour une durée très limitée. Pendant un court laps de temps, le héros se met à voir l'action au ralenti (comme c'est original...) et peut alors shooter les points vitaux de ses ennemis en un clin d'oeil et faire ainsi le ménage autour de lui quand la situation devient critique.
Enfin, Red pourra transporter trois armes en permanence sur lui. Un flingue, un fusil, et une arme de jet, tous à choisir au préalable avant chaque début de mission. De quoi utiliser à des fins utiles l'argent accumulé à chaque boulot réussi tout en augmentant ses chances de réussir les prochaines étapes.
Jouer à Red Dead Revolver revient à plonger la tête la première dans l'ambiance des meilleurs westerns tant le design global du titre est travaillé. Les menus, les bruitages, les costumes des personnages rencontrés et toute une myriade d'autres détails sont criants d'authenticité, d'autant plus que le tout est servi par un moteur 3D plus que correct rendant justice à l'univers imaginé par les développeurs.
Le véritable gros point fort de ce premier épisode, c’est sa musique. Tirées des bandes-son de westerns-spaghetti souvent oubliés, celles-ci élèvent l’ensemble de l’œuvre. Et c’est clairement grâce à cela que le jeu reste en mémoire à tous ceux qui s’y sont essayés.
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