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Cet article explore l'histoire de l'arbalète, en particulier l'arbalète à pied de biche, ainsi que les différents types de râteliers et porte-fusils disponibles pour les chasseurs et les collectionneurs.

L'Arbalète : Une Arme Ancienne

L'arbalète, qui est quasiment oubliée depuis des siècles en tant qu'arme de guerre, est demeurée, ainsi que l'arc, une arme sportive. L'arbalète se compose d'un arc, fixé par son milieu sur un fût de bois nommé arbrier.

L'arbrier est creusé, dans une partie de sa longueur, par une rainure qui sert à diriger la flèche; il est terminé par une espèce de crosse que l'on appuie à l'épaule comme celle d'un fusil, pour viser dans la direction de la rainure; il est muni, vers son milieu, d'un disque d'os, d'ivoire ou de métal, appelé noix, dont le contour porte deux encoches : l'une pour recevoir la corde de l'arc, quand elle est tendue; l'autre pour arrêter l'extrémité d'un ressort de détente.

Dans certaines armes, le fût se trouve évidé en demi-cylindre pour servir de direction aux différentes espèces de trait. On se sert le plus souvent d'arbalètes à jalet, dont le fût porte un canon ou tube dans lequel on met une balle ou un caillou rond, et qui est fendu de chaque côté, de manière à laisser passer la corde.

Fonctionnement de l'Arbalète

L'arbalète se tient comme un fusil : on l'élève de la main gauche et l'on appuie la crosse à l'épaule droite. L'index de la main droite appuie légèrement sur une gâchette, placée en dessous. Le projectile touche le milieu de la corde tendue; on vise : et en tirant la gâchette; on met en liberté la corde qui se détend violemment et lance au loin le projectile.

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Le nom latin de l'arbalète au Moyen âge était balista. Le trait ordinaire lancé par l'arbalète était une flèche courte et solide appelée au Moyen âge carrel ou carreau, à cause de la forme carrée de son fer. On appelait ce trait vireton, quand les plumes ou le cuir dont il était empenné étaient inclinés sur l'axe de manière à imprimer à ce projectile un mouvement de rotation.

L'arbrier, permettant d'adapter à l'arbalète des appareils de tension susceptibles d'emmagasiner une force très supérieure à celle que peut développer directement la main de l'humain, on put donner à son arc une grande énergie et à son tir une grande puissance. Le carreau de certaines arbalètes pouvait, dit-on, percer un madrier de six pouces d'épaisseur.

L'Arbalète à Pied de Biche

L'arbalète à pied de biche portait un appareil de tension qui peut être regardé comme le plus ancien de tous. Il se se composait d'un levier articulé dont le petit bras muni de crochets saisissait la corde, la ramenait avec force en arrière et l'engageait dans la noix; quand on faisait violemment effort sur le grand bras. Cet appareil était généralement employé pour l'arbalète de cavalerie.

Un cric ordinaire formait l'appareil de tension de l'arbalète à cric ou à cry, et en faisait une arme plus puissante que l'arbalète à pied de biche. Dans l'arbalète à tour appelée aussi de passe ou de passot, c'est au moyen d'une moufle que le soldat portait à sa ceinture, que s'opérait la tension de la corde.

Pour cette opération, le fût présentait à son extrémité un étrier dans lequel le soldat soldat mettait le pied, afin de prendre un point d'appui. Cette arme moins maniable que les deux premières, mais supérieure en puissance, convenait surtout dans les sièges.

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L'Arbalète à Travers l'Histoire

Bien que l'arbalète, c.-à-d. l'arc monté sur affût, paraisse avoir été en usage dans l'Antiquité, au moins comme machine de guerre de grande dimension et non portative, ce n'est qu'à une époque relativement récente que nos ancêtres ont employé cette arme telle que nous venons de la décrire.

Il n'en est fait mention pour la première fois dans les armées européennes que vers la fin du Xe siècle. On n'en voit nulle trace dans la tapisserie de Bayeux, quoique un chroniqueur la mentionna à la bataille de Hastings en 1066.

Vers cette époque, elle paraît s'être répandue promptement en France; déjà, sous Louis le Gros (1108-1137), l'usage en est général. En 1139, sous Louis le Jeune, un canon du concile de Latran défend de se servir d'une arme aussi meurtrière, entre chrétiens; on ne pourra en faire usage que contre les infidèles.

Mais cette défense est bientôt éludée, car Richard Coeur-de-Lion; dès 1198, rend l'arbalète à ses gens de pied. Boleslaus, duc de Schweidnitz, introduit en 1286 le tir de l'arbalète dans ses Etats, et cette arme, adoptée avec faveur par les Allemands, atteint chez eux un haut degré de perfection.

Les premières arbalètes reproduites par la peinture sont celles d'un manuscrit anglo-saxon du XIe siècle, qu'on peut voir au British Museum. Le Moyen âge vit de nombreux modèles d'arbalètes; nous allons donner une idée des plus employés.

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L'Arbalète : Arme de Chasse

Comme arme de chasse, l'arbalète a été longtemps employée, même après l'adoption des armes à feu. Elle avait l'avantage de tuer sans bruit et de ne pas effaroucher le gibier. Elle était encore en grand usage en France au commencement du XVIIe siècle pour le sport cynégétique.

L'arbalète a connu un regain de faveur à la fin du XIXe siècle, époque à laquelle quelques femmes du monde ont remis à la mode le tir de l'arbalète pour la chasse aux grenouilles sur le bord des étangs.

Les Râteliers et Porte-Fusils

Les râteliers et les porte-fusils se répartissent essentiellement en trois familles :

  • Les présentoirs destinés aux détaillants
  • Ceux dédiés aux particuliers
  • Les équipements de poste pour la battue ou pour l'affût

Les supports destinés aux particuliers se ventilent principalement en trois segments :

  1. Les râteliers de même conception que ceux destinés aux boutiques des armuriers, mais accueillant un nombre moindre d'armes.
  2. Les supports sur meuble, généralement en matière synthétique transparente, acrylique, plexiglas ou autre.
  3. Les râteliers muraux dont les appuis sont formés par des pattes de chevreuil, plus rarement de sanglier, ou des andouillers de cerfs, fixés sur des montants en bois plus ou moins ouvragés.

Tous ces supports sont idéaux pour afficher vos armes.

Exemples de Râteliers et Porte-Fusils Disponibles

Voici quelques exemples de râteliers et porte-fusils disponibles sur le marché :

  • Râtelier support mural toutes armes
  • Porte fusils pattes de biche chevreuil patères chasse vénerie de 52 cm
  • Porte fusils pattes de biche chevreuil patères chasse vénerie de 56 Cm
  • Porte fusils pattes de biche chevreuil patères chasse vénerie de 80 cm
  • Ancien Porte Fusils Manteaux Bois Pattes Sangliers Pattes De Chevreuil
  • Grandes patères 4 pattes de cerf, taxidermie, porte fusils
  • Trophée, taxidermie, porte fusils 3 paires de pattes de grand gibier européen
  • Patéres PORTE FUSILS en PATTES DE CHEVREUILS OU PORTE MANTEAUX PATERES

La Chasse : Différentes Pratiques

Pour comprendre l'utilisation des armes et des râteliers, il est important de connaître les différentes pratiques de chasse :

  1. Chasse à l'approche : Elle s’effectue par un chasseur solitaire, évoluant sur un territoire à pied. Cette pratique a pour but de réguler des populations de gros gibiers dans des zones n’étant pas compatible avec la chasse en battue.
  2. Chasse à l'affût : Ce mode de chasse nécessite une bonne connaissance du territoire, afin de se poster devant des points de passage connus du gibier.
  3. Chasse en battue : Elle se déroule sur un territoire déterminé, où deux groupes de chasseurs vont évoluer. Les « Traqueurs » accompagnés de meute de chiens courants, ont pour rôle de débusquer le gibier et le repousser, au moyen de cris et corne de chasse, vers le deuxième groupe de chasseurs en poste : « Les tireurs ». Ce deuxième groupe, posté en ligne, attend le passage du gibier refoulé.
  4. Chasse au gibier d'eau : Afin d’attirer le gibier à plume, le chasseur a recours à des appelants vivants ou artificiels qu’il dispose sur le plan d’eau. Le canard ou l’oie qui survolerait alors l’étang, attiré par les appels de ses congénères, viendrait s’y poser.
  5. Chasse devant soi : Le chasseur accompagné de son chien d’arrêt ou leveur de gibier, évolue sur des territoires de chasse divers et variés. La chasse devant soi se pratique de manière générale avec un fusil de plaine de calibre 12, dotés de canons de 71 cm pour une meilleure polyvalence, avec une longueur suffisante pour la portée, et une certaine compacité, pour des tirs dynamiques et réactifs.
  6. Vénerie : Cette pratique vieille de 2 millénaires, nécessite tout d’abord une préparation appelée « Faire le pied » ou « Faire le bois ». Très tôt le matin, il est procédé à un repérage de la présence d’animaux en forêt. Trois fois sur quatre la proie parvient à échapper à ses poursuivants, grâce à ses instincts naturels de ruse. Lorsque les chiens parviennent à appréhender le gibier, il se déroule le moment de la « curée ».
  7. Chasse à l'arc : Avec des distances de tir beaucoup plus réduites qu’au moyen d’une arme à feu, une vitesse de flèche moindre en comparaison à une balle, le rapport de force avec l’animal s’égalise. Le tireur doit s’approcher au plus près de la proie, ne pas être décelé, prendre sa visée tout en anticipant les mouvements du gibier.

Armes Utilisées pour la Battue

Pour la battue, plusieurs types d’armes de chasse peuvent être utilisées. Utilisant des munitions métalliques, les carabines de grande chasse présentent divers modes de fonctionnements (Semi-automatique, réarmement linéaire, réarmement manuel). Les carabines express sont largement répandues pour la chasse à la battue. Enfin, il peut également être utilisé à la battue, les fusils de chasse de type « Slug » spécial tir à balle.

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