L'histoire des pistolets Roy Rogers et les jouets western : un retour nostalgique

Malgré ma passion pour les "poudre noire", je n'ai pas oublié mes souvenirs d'enfance où nous jouions aux cow-boys et aux indiens et c'est avec beaucoup de plaisir que je collectionne également tous ces joujoux à flèches, à amorces, à bouchons ou à plombs ainsi que les "holster et ceinturons" en carton bouilli sans oublier les panoplies de Zorro et autres Kid Carson qui faisaient de nous des héros du jeudi après midi.

Les jouets western : une autre époque

Les revolvers SOLIDO en zamac, la grande série des EUREKA, dont la célèbre carabine à "patates" puis la "Diane", sans oublier les très beaux "1873" en alliages coulés véritables répliques jouets gravés Old West à rouleaux d'amorces et souvent avec des crosses ou plaquettes imitation ivoire, corne ou nacrées dignes d'être présentés en vitrines.

Tout ceci avant 1955 donc pas d'abominable plastique. Voir de modestes "Colts" en tôle agrafées mais plein de charme.

Nul ne peut rester insensible à ses souvenirs d'enfance... oui le JEUDI.... mot magique ....nous ne disposions d'aucun pouvoir d'achat mais nous avions le bonheur d'aller baver devant la vitrine du marchand de jouets. D'ailleurs les plus beaux jouets sont ceux que nous n'avons jamais eus. Belle époque de nos héros en BD sur papier gras et en petit format "Roy Rogers" "Hopalong Cassidy" "Lone Ranger" "Tex Ritter" "Kit Carson" et plein d'autres...

Les héros du Far West et leurs armes emblématiques

Le Buscadero est bien plus qu’un simple étui pour revolver. Il incarne tout un pan de l’esthétique western popularisée au cinéma, notamment dans les années 1940 à 1960. Contrairement aux ceintures militaires ou utilitaires classiques du XIXe siècle, le Buscadero fut conçu avant tout pour le style et la performance. Sa forme inclinée et son port latéral sur la cuisse optimisent l’accès à l’arme.

Des stars comme John Wayne, Roy Rogers ou Clint Eastwood ont contribué à faire du Buscadero un élément indissociable du héros western. Aujourd’hui, le holster Buscadero est utilisé dans les disciplines de Cowboy Action Shooting, les spectacles de reconstitution, ou simplement pour enrichir une tenue d’époque.

Mon frère qui était apprenti menuisier confectionnait des pistolets de forme SAA avec une planche de bois et pour tirer quelque chose c'était simple au bout du canon on pratiquait une encoche en guise de hausse on fixait une ou deux pinces à linge en bois en fonction de l'épaisseur du pistolet et on coupait des elastiques dans une vieille chambre à air de velo , la pince retenait l'elastique tendu le long du canon et accroché au bout , on faisait feu en appuyant sur la pince qui libérait l'elastique , qu'on prenait en pleine poire en général .....

L'évolution des matériaux et la sécurité dans la fabrication des jouets

Dans l’immédiat après-guerre, compte tenu des pénuries de matériaux, le principe de précaution ne sera pas la priorité pour les fabricants de jouets pressés par la reconstruction. Toutefois, la prise de conscience de cette notion ira crescendo. Les interdictions de mise sur le marché vont se multiplier.

Le celluloïd (nitrate de cellulose camphré), découvert aux USA en 1869, est un matériau léger, lavable, solide, teinté dans la masse, économique et d’une mise en œuvre simplifiée. À partir des années 1930 et jusqu’à la fin des années 1950, il devient la matière première de prédilection chez de nombreux fabricants de jouets. Le baigneur lavable et “incassable” reste l’un des emblèmes fort du succès du celluloïd. Tout le confort moderne procuré par l’électro-ménager, fers à repasser, cuisinières, machines à laver et autres grilles-pain, est mis à la portée des futures ménagères.

Les pistolets d’avant-guerre à bouchons explosifs ou à amorces, voire à chargement direct dans la boîte à poudre, se trouvent toujours dans les bazars. Plus généralement, tous les jouets fort amusants lançant des projectiles se sont vus interdire les rayons spécialisés. Le lance-missile TN en est l’exemple type. Un jouet parfaitement inconcevable de nos jours. Les enfants se blessaient en effet au visage lors du décollage de la fusée.

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Pioneertown : un décor de cinéma devenu réalité

Pour la petite histoire, Pioneertown a été construite en 1946 par des investisseurs d’Hollywood qui voulaient créer un décor typique de la Conquête de l’Ouest pour le cinéma. L’un des initiateurs du projet, le célèbre acteur de western Roy Rogers, a fait construire de fausses façades typiques des années 1800, qui cachent en fait un motel le Pioneertown Motel, des boutiques et de vraies habitations.

De grands acteurs de l’époque y ont tournés des films, notamment Gene Autry, The Cisco Kid, Range Rider et Buffalo Bill Jr. Ce lieu a servi également de villégiature pour les acteurs, ils vivaient parmi les décors des tournages. De nos jours, ce lieu est une propriété privée mais reste accessible au public. Plus de 50 films ont été tournés dans Pioneertown dans les années 40-50.

De nos jours, il n’y a quasiment plus de tournages mais les samedis d’avril à octobre à 14h30 vous pouvez assister aux « mock gunfights », de faux duels au pistolet dans la rue principale. La rue principale de Pioneertown village a été imaginée comme un décor de cinéma à ciel ouvert avec vue sur les montagnes du désert californien. La balade est rapide, on flâne au milieu des curiosités et des décors de cowboy.