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Dans cet article, nous allons explorer le fonctionnement du pistolet à peinture Racing, en nous concentrant sur les techniques pour obtenir une finition automobile de qualité, comparable à celle des peintures neuves des voitures de grande série.

Préparation de la zone de travail

Avant de commencer à peindre, il est essentiel de préparer correctement la zone de travail. Ici, nous supposons que la ou les pièces sont prêtes à peindre, c'est-à-dire exemptes de corrosion, entièrement apprêtées ou déjà peintes, correctement poncées, dépoussiérées et dégraissées.

La cabine de peinture professionnelle

Une cabine de peintre réparateur automobile est un local totalement fermé, suffisamment grand pour que le peintre puisse tourner autour du véhicule à peindre sans être gêné. Ce local est étanche à la poussière, avec des portes munies de joints. Il dispose d'un évent de petite dimension, ce qui fait que, puisqu'on pulvérise les produits avec de l'air comprimé, il se trouve en légère surpression par rapport à l'extérieur. Par conséquent, l'air extérieur ne peut pas rentrer pendant l'application des produits.

La cabine comporte un puissant système d'aspiration de l'air au niveau du sol, généralement en caillebotis. L'air est ensuite renvoyé à travers le plafond via un filtre. Par conséquent, les vapeurs de peinture sont aspirées au fur et à mesure de leur production et filtrées avant que l'air soit réinjecté dans la cabine.

Nota : si vous louez une cabine (ce qui au passage peut être une excellente solution car elles sont rarement utilisées les week-end), assurez-vous du bon état des filtres. Si on vous dit qu'ils sont neufs, attendez qu'une ou deux autos aient été peintes avant la votre.

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Alternatives pour l'amateur

L'amateur dispose rarement d'un tel atelier pour peindre. Cependant, il peut assez facilement installer un filtre dans l'embrasure d'une fenêtre (idéalement un vasistas) maintenue ouverte qui servira à l'admission d'air frais extérieur et refouler l'air vicié en l'aspirant avec un ou des ventilateurs de radiateur automobile le plus bas possible dans l'atelier. Ce type d'architecture fonctionne assez bien l'été. L'hiver l'air aspiré étant froid, vaut mieux ne pas l'utiliser.

Attention à bien choisir l'endroit où on refoule l'air vicié... Dans les années 80, mon copilote et moi avions repeint totalement notre mulet* en bleu métallisé avec ce système. On aspirait dans une cour intérieure et on refoulait à-travers une porte donnant sur la rue. On était super fiers de notre installation et de la finition réalisée sur le mulet. Mais on a déchanté quand on est sortis dans la rue... Une Golf GTI noire revernie était garée un peu plus bas dans la rue et ce jour-là il y avait un vent assez violent. La Golf était devenue noir métallisé-bleuté... Le propriétaire à dû la récupérer la nuit.

En ce qui concerne les poussières, l'amateur qui ne dispose pas d'une vraie cabine a tout intérêt à arroser copieusement le sol avant de peindre. L'eau piégera les poussières et une grande partie des vapeurs de peinture. Les vapeurs durciront à la surface de l'eau et ne saliront pas le sol parce qu'elle n'y adhèreront pas.

Nota : le moment idéal pour peindre est un jour chaud sans vent juste après la pluie qui a l'avantage de coller au sol les poussières présentes dans l'air. Le pire moment est un soir d'été à la tombée de la nuit parce que les insectes volants attirés par la lumière viennent se poser sur la peinture fraiche quand elle est claire.

Les cabines professionnelles sont pourvues de très nombreux appareils d'éclairage. Ils sont disposés de telle manière qu'il n'existe aucune zone d'ombre devant le peintre.

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Souvent, ce local sert à d'autres usages. Le particulier qui peint ne dispose pas d'une installation électrique antidéflagrante. Lorsqu'on utilise des produits solvantés, il faut installer le compresseur à l'extérieur du local où on peint et ne pas manœuvrer d'interrupteur tant qu'il persiste des vapeurs de solvant dans l'air.

Pour peindre des éléments démontés (un pare-choc, par exemple) on a intérêt à le placer sur un support pour qu'il soit le plus loin possible du sol (poussières, inconfort du peintre) mais à l'orienter dans la position où il se trouvera sur le véhicule. C'est surtout important pour les finitions métallisées parce que la gravité oriente les paillettes. Deux éléments contigus peints sous des angles différents peuvent sembler de teintes différentes même s'ils ont été peints avec le même produit.

A ce sujet signalons qu'en cas d'écart de teinte, il est toujours préférable d'utiliser une couleur différente sur une pièce intermédiaire. Les barreaux de l'échelle servent aussi à accrocher des fils de fer auxquels on peut suspendre des objets pour les peindre sur toutes les faces en une seule fois.

Une cabine peut être considérée, si ce n'est comme une salle blanche, au moins comme une salle grise. Bien entretenue, elle est exempte de poussière. Ce n'est pas forcément le cas du local où l'amateur réalise les finitions de carrosserie.

Une auto, à cause des nombreux éléments plastiques qui la composent et de ses pneus qui sont électriquement isolants peut accumuler des charges électrostatiques. Ces charges attirent la peinture, mais aussi les poussières en suspension dans l'air. Pour éviter l'attraction des poussières, il est conseillé de mettre la coque à la terre avec un morceau de fil électrique.

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Préparation des produits et de l'équipement

Avant de préparer les produits, on purge le filtre décanteur et on ajuste la pression du régulateur à une valeur un peu supérieure à celle requise pour le pistolage. Les produits sont préparés dans un local séparé. En effet, si on doit préparer un produit bi-composants dans un local où on vient d'en pulvériser, on risque d'introduire des vapeurs de durcisseur dans le pot de produit non mélangé.

Lorsqu'il s'agit d'une finition métallisée, le produit contenant les paillettes métalliques doit être agité longuement avant chaque division pour éviter d'avoir une partie plus chargée en paillettes que l'autre. Le peintre doit aussi agiter régulièrement pendant toute l'opération son pistolet pour éviter la décantation dans le godet.

Pour les produits neufs et récents, le filtre du pistolet peut suffire lorsqu'on ne recherche pas une finition exceptionnelle. Dans tous les autres cas, il vaut mieux passer les produits à travers un filtre spécial qui ressemble à un filtre à café permanent.

Il est préférable de réaliser le dosage des produits avec une balance plutôt qu'avec une règle. Attention, il faut connaître la masse volumique des produits utilisés pour le faire. Pour la dilution l'usage d'un viscosimètre à coupe est conseillé. Par températures basses, utiliser un diluant rapide et un diluant lent par températures élevées. Pour le mélange, j'utilise des boites de conserve vides propres, mais il existe des godets de mélange dans le commerce.

Le mélange préparé est ensuite versé dans le godet du pistolet. Lorsque ce n'est pas indispensable, éviter de remplir le godet, le pistolet plus léger sera plus maniable.

Avant de commencer la pulvérisation, le peintre aura revêtu une tenue de travail propre ou au minimum soufflé énergiquement ses vêtements pour en éliminer les poussières (surtout s'il a poncé des pièces juste avant.) S'il a des cheveux longs, il est préférable qu'il porte un bonnet ou une cagoule. L'achat (moins de 5 Euros) d'une combinaison jetable pour manipulation des produits chimiques peut être une bonne solution pour ceux qui arrivent à supporter ce genre d'accoutrement.

Il est conseillé d'avoir en poche une pince brucelles pour pouvoir retirer immédiatement toute poussière ou insecte qui se ferait prendre dans le produit pulvérisé.

En pulvérisant sur une tôle, on règle la pression et la forme du jet souhaité. Ensuite, on vérifie qu'on aura assez de longueur de tuyau en simulant l'application du produit sur la pièce. Ne riez pas, on se fait souvent avoir pour les peintures complètes.

Une main tient le pistolet, tandis que l'autre retient le tuyau d'air. Avant de diriger le pistolet sur la pièce, actionner rapidement la gâchette en visant le sol.

Techniques de pulvérisation

Pour cette première couche, les peintres professionnels procèdent peut-être différemment, mais je ne suis arrivé à réaliser du bon travail qu'avec la méthode suivante. Je ne cherche absolument pas à recouvrir la surface de peinture. Je me contente de déposer un voile mince le plus uniforme possible sur toutes les surfaces. Ce voile est si fin qu'il ne risque pas de couler. Personnellement, je commence toujours par les arrêtes cachées. ça évite de les oublier dans le feu de l'action. De plus, puisqu'elles sont cachées, une coulure par excès de produit dû à une double pulvérisation n'est pas à redouter puisqu'elle ne se verra pas. Alors que l'absence de produit peut conduire à la corrosion de l'élément.

Par exemple, pour peindre une aile avant, je commence par le retour de tôle qui entoure le passage de roue, puis la gouttière de capot, l'emplacement du phare et l'embrasure de la porte avant. Une fois tous les recoins mal placés traités, je recouvre les surfaces principales, toujours avec un léger voile. C'est plutôt une "couchette" qu'une couche de peinture.

Pour une peinture complète, comme je travaille lentement, j'attaque la seconde couche dans la foulée. Mais la plupart du temps je ne peint que des éléments ou des ensembles d'éléments.

Température inférieure à 18 degrés : je mets préalablement le chauffage pour atteindre au minimum 18 degrés . Il faut utiliser le chauffage suffisamment longtemps à l'avance pour que la pièce atteigne 18 degrés. l'air se réchauffe beaucoup plus vite que la pièce. Attention : en-dessous de 20 degrés, le risque de coulure augmente.

Ce temps d'attente peut être mis à profit pour vérifier le niveau de produit dans le godet. Il ne faut pas tomber en panne sèche au milieu d'un élément. Surtout avec un pistolet à succion car il se met à crachoter et la coulure est quasiment garantie.

Une fois ce temps écoulé (je vérifie systématiquement sur une pendule), je tâte l'échantillon pulvérisé sur la tôle. Il doit être poisseux, mais plus liquide. Je ne suis pas chimiste, mais je pense qu'il y a une plus grande affinité pour la peinture avec la peinture poisseuse de la couche précédente que pour l'apprêt ou la peinture déjà durs.

Toujours est-il qu'une fois le voile de la première couche poisseux, on peut charger beaucoup plus sans couler. ça me fait penser au fonctionnement des freins ou des pneus en compétition. Une fois qu'ils sont chauds, on peut taper dedans, avant c'est compliqué.

Pour cette seconde couche, en fait la première vraie couche, je commence encore par les recoins mal placés pour lesquels la direction de pulvérisation est souvent imposée, mais rarement le sens. Ensuite, pour les surfaces restantes, je choisis la direction de pulvérisation la plus incommode. La direction où je me sens plus à l'aise est gardée pour la troisième couche, seconde vraie couche qui devrait être la dernière. Normalement à l'issue de cette seconde couche et première vraie couche, la couleur de la pièce doit être uniforme.

Pour cette dernière couche, on peut charger un peu plus que pour les précédentes. Comme dans une spéciale de rallye, le "grip" augmente au fur et à mesure que le temps passe.

Les peintures à aspect martelé sont la plupart du temps livrées prêtes à l'emploi pour application au pinceau. Fortement diluées pour application au pistolet, les resultats peuvent être assez décevants avec de nombreuses zones sans protection de la piece. De mon experience, il ressort que les resultats sont bien meilleurs sans dilution ou avec une faible dilution et pulverisation avec un pistolet pour apprêts. Une premiere couche fine de type brouillard est d'abord pulverisée, puis après désolvantation, une unique couche de finition bien chargée termine l'application. Tout passage supplémentaire modifie la texture. Celà signifie que l'application doit être reguliere. Tout manque retouché se traduira par une texture différente. Cela signifie aussi qu'il ne faut pas commencer par peindre le contour pour ensuite remplir le reste.

Vernissage et finitions

La pulvérisation des produits à vernir se fait de la même manière que celle des produits brillant direct. Une fois le solvant totalement évaporé de la base, on procède au vernissage en deux couches croisées au minimum. L'application s'apparente à celle des laques brillant direct mais on ne pulvérise pas le petit voile d'adhésion au risque de se retrouver avec une peau d'orange en profondeur que les couches successives de vernis n'arriveraient jamais à cacher. Toutefois, les vernis sont souvent moins visqueux que les bases. Ils font moins de grain et provoquent plus de vapeurs.

Lorsqu'on ne repeint qu'une partie d'un élément, le pistolet va déposer un brouillard en périphérie de la zone peinte. S'il s'agit d'une peinture metallisée, on aura aussi une difference de concentration ou d'orientation des paillettes en périphérie de la zone traitée. Une fois la dernière couche de vernis passée, il reste le problème du brouillard de vernis à éliminer. Pour celà, dès l'application du vernis terminée, on pulverise un diluant special raccord sur le brouillard. Il va "refondre" le brouillard. En fait, il permet au brouillard de s'etaler avant de durcir. Comme ce diluant doit être passé immédiatement, le plus simple est de l'acheter en bombe aérosol.

Pour que la péripherie de la zone repeinte adhère sur l'ancienne peinture, il faut la poncer. Mais si on ponce comme la zone sans peinture, on enlève le brillant. Par conséquent, on ponce une bande étroite en périphérie au grain 1200, puis une plus large au 2500 et enfin au 4000 un peu plus large.

Nettoyage et entretien du pistolet

Le pistolet et les accessoires (règles, viscosimètre, filtre interne etc) doivent être nettoyés sans attendre, surtout en cas d'utilisation de produits bi-composants. Pour celà, faire tremper les pièces dans du diluant de nettoyage (pas la crosse d'un pistolet à affichage digital !) , nettoyer tous les conduits avec des écouvillons non métalliques, remonter le pistolet et pulvériser du diluant pur pour parfaire le nettoyage.

Attention : au-delà de 25 °C, les produits bi-composants peuvent prendre en masse en quelques minutes seulement. Il existe des machines à laver à l'usage des professionnels.

Il ne faut pas hésiter à démonter totalement le pistolet (surtout les appareils à succion.) En effet, si un léger dépôt de peinture durcie dans le tube d'aspiration ou le corps du pistolet n'est pas gênant pour la circulation des produits pulvérisés, il peut l'être pour la qualité du travail.

On retire immédiatement les poussières et insectes qui se font prendre dans la peinture.

Les différents types de pistolets à peinture

Les pistolets à peinture se classent en trois types en fonction de la façon dont ils sont alimentés. Dans ce qui suit, nous ne parlerons que des pistolets à pulvérisation pneumatique. Il existe aussi des pistolets électriques. On en trouve souvent dans les magasins de bricolage, mais il existe aussi des appareils professionnels. Je n'ai jamais vu ce type de matériel utilisé en carrosserie automobile.

Au premier abord, ces deux outils se ressemblent. Le premier se vend plus de 200 Euros, le second environ trente Euros. L'étrier qui maintient le godet du modèle professionnel est bien plus pratique à l'usage que le filetage des godets des pistolets d'entrée de gamme qui se déforme et souvent se colle avec la peinture.

Avec un pistolet professionnel, on peut généralement disposer d'un choix de buses et de chapeaux d'air différents en fonction du produit à pulvériser, alors que c'est rarement le cas avec un pistolet de bricoleur. La qualité de pulvérisation des pistolets professionnels est généralement meilleure pour peu qu'on sache choisir le bon couple buse-chapeau d'air.

La consommation d'air des pistolets professionnels est souvent moindre que celle des pistolets de bricoleur. Ce point souvent ignoré ou occulté par les débutants s'avère à l'usage bien plus important que ce à quoi on s'attend au départ. En effet dès qu'on souhaite obtenir des finitions qui tendent vers la perfection, on commence à utiliser des produits chers. Autant les pulvériser sur les pièces plutôt que partout dans le local où on peint.

L'aspect propreté est aussi très important (bien que souvent négligé ) pour l'amateur qui généralement peint hors cabine. D'une part d'un point de vue sanitaire, il est préférable de peindre dans un air moins saturé en vapeurs de produit ou liquides en suspension et d'autre part comme souvent le local contient des outillages ou machines, un bon pistolet limite le dépôt de brouillard sur ces objets qui grisaillent à la longue.

A noter également : les pistolets à bas coût sont souvent réalisés en zamak dont la masse volumique est importante. Ils sont donc assez lourds. ça n'est pas gênant pour repeindre une aile, ça le devient pour une peinture complète. Les pistolets de très bonne facture sont réalisés en alliage d'aluminium forgé, ce qui explique leur prix élevé. Les modèles en alliage d'aluminium moulé sont souvent un peu plus massifs et plus fragiles que les modèles forgés.

Si vous optez pour un pistolet de ce type achetez plutôt un pistolet professionnel d'occasion à 60 Euros qu'un pistolet de grande surface à 35.

Pistolets à succion

  • Centre de gravité mieux placé que celui des pistolets à gravité quand ils sont pleins.
  • Un pistolet à succion est souvent plus ergonomique qu'un pistolet à alimentation par gravité quand on veut utiliser des quantités importantes de produit.
  • Il n'est pas possible de vider totalement le godet. Une partie du produit est toujours perdue.
  • Ils sont plus sensibles à l'angle sous lequel on les utilise lorsque les godets sont remplis en-dessous du tiers de leur capacité.
  • Ils consomment généralement plus d'air que les pistolets à alimentation par gravité.
  • Ne sont pas compatibles avec l'usage de petits godets (0,2 litre), mais quand on cherche à optimiser la consommation de produit pour de petits travaux, on peut utiliser de petits contenants en verre ou en métal qu'on soutient avec la main gauche (pour les droitiers) à la place du godet. Les petits pots d'anchois usagés se prêtent bien à cette utilisation pour des retouches locales pour peu qu'on ait pensé à les nettoyer et les conserver.
  • Bien que je n'en n'ai jamais vu, l'usage d'un godet d'un litre semble peu recommandé parce qu'il alourdit l'outil et le rend peu maniable.
  • certains fabricants proposent des godets déportés qui permettent au peintre de regarder son travail dans l'axe de pulvérisation.

Pistolets HVLP (High Volume Low Pressure)

Les pistolets HVLP utilisent de l'air sous plus faible pression que les pistolets conventionnels. Dans un pistolet HVLP, l'air de pulvérisation est admis à une pression inférieure à un bar, alors qu'elle est comprise entre 3 et 5 bars pour un pistolet conventionnel. La peinture est projetée moins loin qu'avec un pistolet conventionnel.

  • La consommation d'air est moindre qu'avec un pistolet à succion mais reste importante.
  • Les brouillards sont moins importants qu'avec un pistolet conventionnel.
  • On peut atteindre des taux de transfert de 90 % et au minimum 70 % (70 à 90 % du produit consommé va sur la pièce, le reste étant perdu) alors que les pistolets conventionnels ont des taux de transfert deux fois moindres (30-40 %).
  • La pulvérisation HVLP est un peu moins fine que celle des pistolets conventionnels.

De mon avis de peintre occasionnel, les arêtes sont un peu plus difficiles à peindre parce que le pistolet étant tenu plus près de la surface, le risque de coulure est un peu plus grand qu'avec un outil tenu à une distance supérieure.

Pour avoir travaillé en cabine avec des professionnels, j'ai pu observer leur façon de travailler. Les peintres professionnels sont capables de conserver une vitesse de déplacement de leur outil très régulière sur les surfaces planes et de changer très rapidement l'orientation de leur outil quand ils atteignent une angle sortant. Il faut de la pratique pour parvenir à obtenir ces gestes rapides en conservant une avance régulière.

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