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L’Allemagne fut sans conteste l’une des premières et plus actives nations consacrant des recherches sur des armes courtes et maniables à forte puissance de feu. Dès le début de la Première Guerre mondiale, les besoins d’arme légère à forte puissance de feu ont été en partie palliés par des armes de poing. En 1916, la théorie de combat allemande s’adapte à la réalité du conflit, des troupes mobiles s’engageant au-delà du « no man’s land » sont mises sur pied. Les fameuses Stosstruppen seront équipées de matériels légers, explosifs, pistolets et mitrailleuses allégées, mais l’ensemble de ces équipements ne répond pas encore aux besoins exprimés par la troupe. L’étude d’un véritable pistolet-mitrailleur va être lancée.

Les autres belligérants auront une approche en partie similaire, le souhait d’une arme automatique d’assaut.

Le Thompson 1928 : Un Exemple Marquant

Après la débâcle de la campagne de France et le miracle de Dunkerque, les Anglais ont pris conscience de leurs lacunes tactiques. Ils ont alors procédé à l’achat massif de Thompson 1928 à Auto-Ordnance dans le cadre du prêt-bail afin de réarmer l’armée britannique. Ce choix s’est révélé pragmatique, car les Anglais connaissaient déjà les avantages de cette arme, comme ils ont pu le constater lors de son utilisation par l’armée française en 1940. Ces armes étaient destinées à combler le fossé entre les rares pistolets-mitrailleurs Lancaster et les Sten, qui commençaient à être produits en masse. Les Thompson 1928 ont été largement utilisées lors de la campagne contre l’Afrika Korps et en Grèce. Elles étaient l’une des armes favorites des commandos S.A.S. L’arme fonctionnait avec une culasse calée par un verrou Blish et pouvait être équipée d’un garde-main ou d’une poignée pistolet avant, ainsi que d’un frein de bouche compensateur de recul Cutts.

Diversité des Modèles et Fabricants

Contrairement aux armes de poing tirant au coup par coup, les armes 10 mm suivantes peuvent être considérées comme lourdes. J'entend par pistolets mitrailleurs lourds un pistolet mitrailleur que l'on peut difficilement, quand on a une corpulence moyenne, maîtriser en mode automatique en le tenant d'une seule main. Même si certains pistolets mitrailleurs "moyens" de calibre 10 mm sont facilement dissimulables, leur puissance de feu peut être considérée comme élevée.

  • Arasaka : Arasaka a opté pour une configuration se rapprochant du pistolet de gros calibre, facilement dissimulable dans un veston, avec un chargeur à évacuation centrale. Peut être dissimulée dans une veste, avec un chargeur de 15 balles et en démontant le canon prévu à cet effet.
  • Pistolet mitrailleur semblable au Cricket dans ses caractéristiques mais assez différent dans sa conception.
  • Un look très actuel pour la dernière création de la firme italienne, qui réalise avec le 36 un PM de très bonne qualité, à la fois précis grâce a sa lunette pour le tir à longue distance et bénéficiant de la forte puissance des munitions 11 mm stockées dans son chargeur court et large. Une arme assez chère, mais très bonne en conclusion.
  • Déterrant leur vieux design de pistolet mitrailleur à chargeur hélicoïdal, Calico effectue un come-back remarqué avec cette arme moderne et adaptée à son époque. Une arme à dominante polymères plastiques, bon marché et d'une précision aléatoire.
  • Lorsque Dai Lung décide de copier un concurrent, il ne fait pas les choses à moitié ! En plus de ressembler fortement au Seburo C-X, il reprend pratiquement le nom d'un des autres produit de la firme japonaise. Un PM en polymères bien en dessous des critères occidentaux, qui fait néanmoins fureur en Amérique du Sud grâce à son faible coût.
  • Federated Arms commercialisa ce PM en 2013. Il se caractérise par une apparence dénudée, un boitier rectangulaire et un chargeur droit devant la poignée.
  • Le P94 est une version modernisée de son illustre précédesseur, le P90. Lance-grenades de 25 mm / propulseur Calibre 10 (5D6/4D6/3D6) en dessous du canon. Précision : 0, chargeur : 1, fiabilité : standard, portée : 25 mètres pour la cartouche à plombs, 100 mètres pour la grenade.
  • Un retour au sources de l'Uzi pour cette version 10 mm du légendaire PM, qui s'écarte des voies tracées par le Miniauto. Cette arme est équipée d'une connexion superarme de série. Metacorp n'hésite pas à recopier les designs ayant déjà fait leur preuve.
  • Pistolet mitrailleur à vocation militaire, le Militech ASG-2 a en partie été conçu sur les bases d'un fusil d'assaut. En retirant la lunette de visée il est possible de le dissimuler sous un manteau. Ce pistolet mitrailleur compact est apprécié dans le milieu professionnel. Il est léger, avec un compensateur de recul suffisant pour tirer à une main et assez petit pour être caché dans une veste. Atténuateur de son disponible pour 80 eb.
  • Fabriqué par Shin Chou Kogyo, Tokyo, le SCK Model 100 est utilisé par la plupart des forces de sécurité du Japon. Il est équipé en standard d'une liaison superarme.
  • Encore un excellent pistolet mitrailleur produit par Seburo. Seburo adore nous surprendre et avec le C-28 ils n'ont pas raté leur coup. Ce pistolet mitrailleur est conçu à l'inverse du C-25 : le chargeur est, à l'instart du P90, placé en haut de l'arme, et le récupérateur de douille en bas près de la crosse. Pourquoi chercher une meilleure conception, quand on a déjà la meilleure ? Version allongée du Seburo Para, cette arme est logiquement plus précise. Le J10 est très similaire au J9, avec son chargeur déplacé à l'arrière pour permettre le montage de lunettes et autres accessoires.
  • Un pistolet mitrailleur imposant, dont le double système de mise à feu assure une grande cadence de tir, ainsi qu'un refroidissement optimisé qui garantit à l'arme sa bonne fiabilité.

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