Les pistolets DESERT EAGLE de catégorie B sont parmi les armes de poing les plus emblématiques au monde. Leur silhouette unique, leur puissance exceptionnelle et leur présence dans de nombreux films et jeux vidéo en font de véritables objets de fascination.
L'arme ayant servi à tuer Billy the Kid a atteint un montant record. Le revolver d'où est partie la balle fatale à Billy the Kid à l'époque du Far West américain s'est vendu aux enchères 6,03 millions de dollars à Los Angeles, vendredi 27 août. Estimé initialement 2 à 3 millions de dollars, ce Colt calibre 44 à barillet, issu de la collection privée de Jim et Theresa Earle, était celui du fameux shérif Pat Garrett, qui a traqué le célèbre hors-la-loi et l'a abattu, le 14 juillet 1881, au Nouveau-Mexique, a précisé la maison de vente Bonhams.
Né Henry McCarty, mais également connu sous le nom de William Bonney, Billy the Kid fut un bandit aux faits d'armes mythiques, dont la vie de fugitif a inspiré Hollywood. Le «Kid» est mort d'une balle dans la poitrine à l'âge de 21 ans. Il a tiré la balle qui vint à bout du célèbre hors-la-loi, en 1881. Autre grande figure de l'Ouest américain, Pat Garrett a été maintes fois porté à l'écran tant au cinéma qu'à la télévision.
Pourtant, sous surveillance du docteur Paul Gachet en raison de ses fréquentes crises de démence, Van Gogh s’est rendu le dimanche 27 juillet 1890 dans le champ derrière le château de la ville afin de se tirer une balle dans la poitrine. En 1890, Vincent Van Gogh s’installe à Auvers-sur-Oise sur les conseils de son frère, après deux ans passés dans le sud de la France. L’arme qui lui a échappé des mains suite à son évanouissement appartenait à son hôte, l’aubergiste Arthur Ravoux. C’est une époque très productive pour le peintre qui réalise plus d’une toile par jour, mais son instabilité mentale s’accentue.
C’est à la nuit tombée que le peintre s’est réveillé, blessé et qu’il est revenu à l’auberge. Il est décédé deux jours plus tard, dans la nuit du 29 juillet. L’arme, qui a été vendue le 19 juin est celle qui a été retrouvée vers 1960 par le cultivateur du champ où Van Gogh a voulu mettre fin à ses jours. Remise au propriétaire de l’auberge de l’époque, l’arme a été exposée au-dessus du comptoir de l’auberge et a fait l’objet d’une parution en 2012 dans le livre d’Alain Rohan, Aurait-on retrouvé l’arme du suicide ?.
Lire aussi: Tout savoir sur les pistolets à eau
Le livre, similaire à une enquête de police, permet d’établir un lien entre le revolver retrouvé et celui utilisé par l’artiste. En effet, le calibre et le type d’arme correspondent. Le revolver a donc été présenté officiellement et pour la première fois au public durant l’exposition « Aux confins de la folie, la maladie de Van Gogh » au Van Gogh museum à Amsterdam en 2016. Estimé entre 40 000 et 60 000 €, le revolver s’est vendu à 162 500 € après 18 enchères, dépassant le double de son estimation haute. Selon Grégoire Veyres, le commissaire-priseur « Les enchères ont été à la hauteur de l’engouement produit par cette arme légendaire.
Fabriqués par Magnum Research, les Desert Eagle se distinguent par leur fonctionnement par emprunt de gaz, leur construction tout acier et leurs calibres impressionnants. Ce sont également des pièces très prisées par les collectionneurs et les passionnés à la recherche d’une arme hors norme. Conformes à la réglementation des armes de catégorie B, tous les pistolets Desert Eagle nécessitent une autorisation préfectorale de détention.
Avec leur finition soignée (noire, inox, bicolore ou édition spéciale), leur prise en main massive et leur capacité à tirer des munitions haute pression, les Desert Eagle sont des armes pensées pour la performance mais aussi pour le style. Choisir un pistolet DESERT EAGLE, c’est faire le choix d’une arme de légende, puissante, élégante et redoutablement efficace sur cible. Un incontournable pour les passionnés d’armes de caractère.
Ces pistolets sont disponibles en plusieurs calibres puissants, adaptés aux tireurs expérimentés à la recherche de sensations fortes et d’un design imposant :
Pour vous aider à mieux comparer les différences entre ces trois modèles emblématiques, voici un tableau récapitulatif des principales caractéristiques techniques :
Lire aussi: Test et Avis : Pistolet à Eau Électrique M416
Modèle | Calibre | Longueur | Poids | Caractéristiques |
---|---|---|---|---|
Desert Eagle .357 Magnum | .357 Mag | 267 mm | 1 980 g | Capacité 9 coups, recul modéré, précision élevée, idéale pour débuter avec un Desert Eagle |
Desert Eagle .44 Magnum | .44 Mag | 267 mm | 1 990 g | Capacité 8 coups, bon équilibre entre puissance et confort de tir |
Desert Eagle .50 AE | .50 AE | 267 mm | 2 030 g | Capacité 7 coups, calibre mythique, recul important, sensation unique |
Symbole de puissance et de design agressif, le Desert Eagle a marqué l’univers cinématographique avec des apparitions spectaculaires dans de nombreux blockbusters. On le retrouve entre les mains de Lara Croft dans Tomb Raider, de Deadpool dans la célèbre saga Marvel, ou encore utilisé avec panache par Agent Smith dans Matrix Reloaded. À chaque apparition, il impressionne par son volume, son bruit caractéristique et sa présence visuelle imposante.
La société Magnum Research a été fondée en 1979 dans le Minnesota. Comme son nom l’indique, l’objectif était de proposer un pistolet semi-automatique chambré dans le calibre magnum : le 357. C’est à partir de 1983 que sortent les premiers prototypes fonctionnels. Cependant la difficulté réside dans l’adaptation d’une cartouche avec un étui à bourrelet, parfaite dans un barillet de revolver, mais compliquée à utiliser dans un magasin à simple pile et les premiers pistolets souffrent de dysfonctionnements.
IMI sort le Desert Eagle Mark I en 357 magnum, puis rapidement en 44 magnum. Dès 1987, il fait place au Mark VII avec un calibre supplémentaire le 41 Remington Maximum, mais la production de ces exemplaires est très faible. Le célèbre 50 Action Express apparaît en 1990, donnant ainsi naissance au pistolet semi-automatique le plus puissant au monde (aujourd’hui en concurrence avec le LAR Grizzly et l’AMT Automag V). En 1995 il y a deux changements : la production est désormais faite sur le sol américain, chez Saco Defense, et un nouveau modèle apparaît : le Mark XIX. Il dispose cette fois-ci d’un rail Weaver sur le dessus du canon et un nouveau calibre sera disponible, le 440 Cor-Bon mais une fois de plus sans grande diffusion.
Cependant la production chez Saco sera vite transférée à nouveau chez IMI/IWI en Israël, jusqu’en 2009. Après cette date nouveau changement, la production revient sur le sol américain chez Magnum Research et le Mark XIX est équipé d’un rail picatinny. L’exemplaire essayé date de 2019 ; il est bien marqué Magnum Research, Pillager (la ville dans le Minnesota) et Made in USA.
Le pistolet continue à être amélioré et sort dans une nouvelle version à la fin des années 1980 (peut-être 1989 voire 1990 au plus tard), le Mark VII. Il est alors commercialisé en .357 et .44 Magnum puis est complété par le .41 Remington Magnum (10,4×33 mm R), dont la production cessera cependant très rapidement. Le Mark VII se distingue facilement du Mark I par la forme des leviers de sûreté qui change, devenant plus proéminents.
Lire aussi: Comprendre les balles de pistolet
En 1988 apparaît la célébrissime cartouche de .50 Action Express. Annoncé pour le Desert Eagle dès 1989, ce calibre est proposé pour le Mark VII au tout début des années 1990 (vraisemblablement, 1991). Il permet au Desert Eagle de se hisser purement et simplement sur la première place du podium des pistolets semi-automatiques les plus puissants au monde.
tags: #pistolet #le #plus #cher #du #monde