Depuis la nuit des temps, les humains vivent dans la terreur des monstres.
Ce kit de défense contre les vampires datant de 1840 contient une croix, un pistolet, des balles en argent, un pieu en bois, de l’eau bénite et de l’ail.
Les légendes entourant ces créatures cauchemardesques remontent au moins à l’âge du bronze.
Nombreuses furent les civilisations dans lesquelles la peur des vampires se propagea au fil des siècles.
La folie des vampires s’empara du Vieux Continent après un épisode assez singulier.
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En 1725, en rentrant chez lui, dans le village serbe de Kisilova, Peter Plogojowitz demanda à son fils de lui servir à manger (une autre version dit qu’il aurait demandé une paire de chaussures à sa femme).
Sauf que Peter Plogojowitz était mort trois jours auparavant.
Dans les jours qui suivirent, son fils trouva lui aussi la mort.
Quand les villageois exhumèrent sa dépouille, ils s’aperçurent qu’il n’avait pas commencé à se décomposer et que sa bouche était maculée de sang.
Terrifiés, ils enfoncèrent un pieu dans son cœur.
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Du sang s’écoula alors de sa bouche et de ses oreilles, et ils décidèrent de le brûler pour ne pas tenter le diable.
La nouvelle de sa mort, de son retour puis de sa nouvelle mort se propagea à la vitesse de l’éclair en Allemagne, en France et en Angleterre, provoquant l’effroi de tout un chacun.
Dans les années 1760, la bête du Gévaudan terrorisa la France et fit plus de cent morts.
En 1764, en France, une bête mutila la jeune Jeanne Boulet, âgée de 14 ans, près du village de Saint-Étienne-de-Lugdarès.
Ce ne fut qu’une des plus de cent victimes qui trouvèrent la mort dans la région au milieu des années 1760 et dont les cadavres furent découverts le cou arraché et la tête dévorée.
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À en croire les rumeurs qui se propagèrent alors dans la province, un monstre vicieux, marchant debout et résistant aux balles vagabondait dans la région.
Des milliers de volontaires sortirent armés de fusils et d’appâts empoisonnés.
Mais la bête ne fut jamais retrouvée et les attaques prirent fin en 1765.
Depuis lors, les spéculations vont bon train.
Il se serait agi d’une meute de loups ou bien même d’un lion qui se serait échappé d’une ménagerie exotique.
Cet article est en partie extrait de l’ouvrage Secrets of the Supernatural de Daniel S. Levy.
Une image montrant un prêtre visant un enfant avec un pistolet à eau est devenue virale ces derniers jours sur les réseaux sociaux.
La photo d’un prêtre visant avec un pistolet à eau un enfant pour le baptiser est devenue virale sur les réseaux sociaux ces derniers jours.
Ce cliché, publié en mai dernier aux Etats-Unis, est une mise en scène humoristique d’un vrai prêtre.
Aux Etats-Unis, durant le printemps, plusieurs photos de ce type ont été partagées sur les réseaux sociaux, certaines étant de vraies bénédictions au pistolet rempli d’eau bénite.
En y regardant de plus près, grâce à l’outil de recherche inversée d’image du site canadien TinEye, on peut remonter à la date de première publication de la photo sur Internet.
Et celle-ci ne date pas à septembre, mais au mai dernier.
A l’époque, le cliché avait été repartagé et commenté des milliers de fois sur le le site communautaire américain Reddit.
En furetant dans les commentaires, on retrouve une indication géographique qui nous permet de remonter jusqu’à un article sur le site américain Catholic World Report.
Celui-ci explique que le pistolet à eau n’est pas une nouvelle technique de baptême instituée durant le confinement, mais bien une blague réalisée par le prêtre, Stephen Klasek.
Premièrement, la famille lui avait demandé de faire cette pose imitant plusieurs posts de prêtres circulant sur Internet.
Il a accepté parce qu’il pensait que c’était drôle.
Deuxièmement, l’eau dans le pistolet n’est pas de l’eau bénite et a été dirigée vers le père de l’enfant et non vers le bébé pour faire preuve d’humour.
En fin de compte, c’était censé être rigolo », relève la paroisse.
Une mise en scène donc.
Au même titre que de nombreuses autres qui ont vu le jour dans les églises Outre-Atlantique depuis le début de la crise sanitaire.
Mais si c’était une blague pour certains, en avril, le père Tim Pelc de la paroisse Saint-Ambroise, près de Detroit, a bien décidé de respecter les traditions pascales en bénissant les paniers de nourriture avec un pistolet à jet rempli d’eau bénite.
Il s’est confié à Buzzfeed en indiquant que cette utilisation particulière du pistolet à eau avait l’avantage de permettre de conserver les rites tout en maintenant la distanciation sociale nécessaire en période épidémique.
Pour saint Paul, « les voies du Seigneur sont impénétrables ».
Mais, à l'heure du coronavirus, elles prennent aussi des chemins inédits.
En France, l'Église a ainsi adapté ses sacrements, en raison des impératifs sanitaires.
Les images ont fait le buzz sur les réseaux sociaux.
On peut y voir le prêtre Tim Pelc bénir ses paroissiens qui passent devant lui en voiture.
Vêtu d'un masque de protection, un pistolet à eau en main, il asperge leurs paniers avec de l'eau bénite.
Selon ses explications, c'est pour les enfants qu'il aurait eu cette idée.
« L'idée originale était de faire quelque chose pour les enfants.
Ils étaient sur le point de vivre une fête de Pâques comme jamais auparavant, alors je me suis dit : Que pouvons-nous encore faire pour respecter tous les protocoles de distanciation sociale ? »
Tim Pelc n'a pas pris cette initiative sans quelques précautions.
Il s'est ainsi assuré auprès d'un médecin des urgences de la ville que sa démarche ne présentait aucun risque sanitaire.
Le praticien a pu le rassurer sans difficulté.
Tim Pelc se réjouit de ce succès estimant que « les gens étaient d'humeur pour quelque chose comme ça ».
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