La Chine a considérablement modernisé ses capacités militaires, comme l'a démontré un immense défilé militaire organisé à l'occasion des 80 ans de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, en présence de personnalités telles que Kim Jung Un et Vladimir Poutine.
Après 16 ans de développement, la société chinoise Sinopec a dévoilé un nouveau méta-matériau, une fibre textile ayant des capacités de résistance à la chaleur et à la corrosion. Cette fibre est également capable de disperser l’énergie d’un impact de balle, tout en étant particulièrement légère et aisément modelable.
Conséquence, cette « Soie dorée », puisque tel est le nom donné à ce textile, permet de réaliser une armure de protection balistique ne pesant que 1,5 kg, et capable d’arrêter les tirs d’armes légères, y compris les tirs de mitrailleuses légères, selon le fabricant. Cette nouvelle fibre pourra également être employée pour renforcer le blindage de véhicules, d’aéronefs, de navires, et d’armements, de sorte à en renforcer la résistance, et protéger les personnels qui y servent.
Pour nous, occidentaux, cette annonce n’a pas grand chose de surprenant, ce type de textile étant employé depuis plus de deux décennies, même si des progrès dans le domaine sont encore régulièrement annoncés. Mais la Chine n’avait pas accès à cette technologie, obligeant par exemple les soldats de l’APL de porter des protections balistiques employant encore des plaques de métal, particulièrement lourdes.
Les progrès, et la diffusion, des protections balistiques dans les forces mondiales commencent à poser d'importants problèmes aux forces occidentales qui voient leur avantage technologique s'effacer petit-à-petit. En outre, les calibres « légers », qui firent leur apparition au milieu des années 60, comme le 5,56 mm OTAN ou le 5,45mm russe, qui apportaient une visée plus aisée avec un recul moindre vis à vis du calibre 7,62mm très répandu auparavant, voient leur efficacité largement diminuée par cette démocratisation des protections balistiques.
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Pour y répondre, l’US Army a lancé le programme NGSW, destiné à remplacer les fusils d’assaut et les mitrailleuses légères en service dans les unités de contact, par des armes employant un nouveau calibre de 6,5 mm, plus performant à moyenne portée, et capable de traiter des cibles équipées de protections balistiques.
La Chine devance toujours plus les États-Unis dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). C’est dans le domaine militaire que cette prouesse chinoise serait la plus menaçante pour Washington. Une déclaration visionnaire.
En effet, les chercheurs militaires de l'Université navale d'ingénierie de Wuhan utilisent massivement l’IA pour développer des nouvelles armes. Selon le South China Morning Post, l’équipe du professeur Zhang Xiao a mis au point le “plus petit pistolet à bobine du monde”.
Ce prototype est doté d'un canon de 12 centimètres, de la taille d'un pistolet, qui contient trois bobines alimentées par une batterie générant un champ électromagnétique. Grâce à ce champ électromagnétique, la balle tirée par le pistolet ne touche pas les parois lorsqu'elle traverse le canon.
Les chercheurs ont constaté que l'énergie cinétique de la balle pouvait atteindre près de 150 joules, soit plus du double de l'énergie nécessaire pour tirer un coup fatal. Selon les scientifiques, l'un des principaux avantages de l'utilisation d'un pistolet à bobine est que, contrairement à un pistolet classique, il peut être réglé pour tirer des coups mortels ou non.
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Les chercheurs chinois affirment qu'il aurait été impossible d'atteindre ce niveau de performance sans utiliser l'IA dans le processus de conception. Par exemple, d'infimes différences dans la taille et la forme des bobines peuvent avoir un impact considérable sur les performances.
La batterie utilisée dans l'arme est un dispositif complexe avec de nombreux réglages qui peuvent également avoir un impact significatif sur l'efficacité de l'arme. “Mais l'IA peut partir d'une conception imparfaite et apporter des améliorations continues en tirant les leçons des erreurs précédentes”, a confié le professeur Zhang Xiao.
Les chercheurs de l'armée chinoise utilisent déjà l'IA pour développer des armes électromagnétiques à grande échelle, telles que les railguns, qui peuvent tirer des projectiles possédant une portée de plusieurs centaines de kilomètres.
Selon le South China Morning Post, la marine chinoise a récemment construit une installation d'essai pour utiliser l'IA afin de développer des munitions intelligentes de type railgun capables de supporter une pression extrêmement élevée et des champs magnétiques intenses, ce qui les rend plus efficaces dans toute une série d'opérations.
De son côté, le Bureau des équipements de munitions du Département de l'armement naval à Pékin a récemment déclaré que la Chine s'en tiendrait à son programme de railguns. "La portée des canons électromagnétiques à bord des navires peut atteindre 200 km . En d'autres termes, il est possible d'obtenir un appui-feu continu et des frappes sur appel à moins de 200 km de la côte", a indiqué une étude publiée la semaine dernière dans le Journal of Gun Launch and Control.
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Les armées françaises avancent dans le projet d'acquisition de systèmes laser pour renforcer la lutte anti-drone et neutraliser les menaces aériennes à courte portée. Ce n'est pas encore une arme opérationnelle dans les armées, mais c'est une nouvelle étape.
La Direction générale de l'armement (DGA) annonce avoir passé une commande - au montant non dévoilé - d'un démonstrateur d'arme laser pour contrer les menaces de drones et renforcer la défense aérienne à courte portée.
Baptisé Syderal (Système de laser de défense de nouvelle génération), ce système de laser de forte puissance est développé par un consortium composé de MBDA, Safran Electronics and Defence, Thales et Cilas.
Le démonstrateur va permettre d'évaluer l'efficacité du laser pour détruire, de jour comme de nuit, des menaces type drones tactiques, roquettes, obus de mortier et munitions téléopérées. L'objectif est d'en doter les armées à l'horizon 2030, indique la DGA dans un communiqué.
La Chine a fait étalage de ses capacités militaires lors d'un défilé et a notamment présenté une arme laser dédiée à la défense aérienne depuis les navires de guerre. Selon un compte X lié à l'armée chinoise, le système LY-1 serait décrit comme "le plus puissant au monde".
Le nec plus ultra des équipements militaires chinois était réuni ce mercredi matin sur l’immense place Tiananmen de Pékin. Si ce nom ne vous dit rien, c’est tout à fait normal. Il s’agit d’un laser géant anti-drone de dernière génération.
Décrit par un compte lié à l’armée chinoise comme le « système de défense aérienne laser le plus puissant au monde », il avait déjà été observé en 2024 mais « sans images nettes », affirme l’analyste Alex Luck.
Très attendue pendant le défilé, sa révélation au grand public devait rester secrète jusqu’au dernier moment. Le LY-1 était encore couvert d’une bâche verte lors des répétitions. Ce mercredi matin, le mystère s’est envolé sur la place Tiananmen.
Le laser LY-1 était parfaitement visible, reconnaissable à sa couleur blanche et ses écrans bleus, le tout exhibé sur un camion blindé HZ-155 à huit roues. Mais comment cela fonctionne-t-il ?
Cette arme serait capable de neutraliser les drones, les systèmes électroniques et même les pilotes grâce à des faisceaux laser ciblés. De plus, elle pourrait brûler des composants électroniques, perturber les communications et saboter des capteurs optiques.
Ce système est destiné à être installé sur des navires de guerre - une version terrestre de l’arme a également été présentée aux spectateurs - et semble a minima « être en phase de tests avancés », souligne Alex Luck.
Cette « arme révolutionnaire » selon l’armée chinoise - même si elle est aussi en cours de développement chez son concurrent américain - peut infliger des dégâts importants avec une grande précision, le tout avec un coût par tir relativement réduit. Ce type d’armement est appelé « à énergie dirigée » (AED).
Avec le laser LY-1, Pékin veut surtout renforcer son système de défense en cas d’attaque de drone. La gamme complète de ses systèmes anti-drones exposés lors du défilé comprenait un canon antimissile, des armes laser à haute énergie et des armes à micro-ondes de haute puissance.
The Type 95 (also known as PGZ-95) is the self-propelled anti-aircraft artillery (SPAAA) system designed to provide tactical field air defence in an army brigade/regiment. About 1,000 rounds of 25mm ammunition are carried, and the empty cartridge cases are ejected outside of the turret.
The system can be reloaded via an automatic loading mechanism. The Type 95 can be fitted with four QW-2 IR-homing, short-range surface-to-air missiles. The missile is derived from the shoulder-launched variant QW-2, which is very similar to the Russian Igla-1 (SA-16 Gimlet). This is claimed to have an effective altitude from 10 to 3,500m and slant ranges of 500 to 6,000m.
An electro-optic director mounted on the forward part of the turret includes a TV tracking camera, infrared tracking camera and a laser range-finder which feeds information to the onboard fire-control computer. This calculates the weapon-laying data, and when the target is within range the gunner opens fire.
The gunner also has a joystick with which to lay the weapons onto the target. The TV tracker has a maximum automatic tracking range of 6,000m while the infrared tracking camera has a maximum range of 5,000m.
The Type 95 is also fitted with a CLC-1 low altitude target search radar installed on the roof of the armament turret. The radar is working at S-band and has a detection range of 11km. The radar antenna is mounted on top of the turret. When the vehicle is travelling, the radar antenna can be folded down forwards to reduce the overall height of the system.
The Type 95 consists of a tracked armoured chassis on the roof of which has been installed a new one-person, power-operated turret armed with four 25mm cannons and four QW-2 SAMs. The Type 95 has a crew of three (commander, gunner and driver), a combat weight of 22.5 tonnes and a maximum operational range of 450km.
The Type 95 SPAAA/SAM is part of a complete mobile air-defence system that also includes a battery command vehicle. Mounted on a similar chassis, the command vehicle has a raised superstructure at the rear hull to provide greater internal volume.
Mounted on top of the command vehicle is a S-band CLC-2 PD surveillance radar with a maximum range of 45km and a maximum altitude of up to 4.5km. The CLC-2 search radar feeds information to the data processing system that in turn allocates target information to the individual SPAAG/SAM units.
Communications equipment installed in the battery command vehicles allows it to transmit information in a digital form up to 5km, by standard radio up to 15km and by wire up to 500m.
The commander is seated to the rear of the driver and mounted above his cupola is a manually operated 12.7mm anti-aircraft machine gun (AAMG). A bank of four electrically operated smoke grenade launchers is mounted either side of the forward part of the raised superstructure.
A typical Type 95 battery would consist of 6 SPAAA/SAM systems, one battery command vehicle, three ammunition re-supply vehicles, one battery testing vehicle and one power supply vehicle, all of which are mounted on the same 6x6 cross-country truck chassis.
En 1997, l’APL a doté ses troupes de fusils d’assaut QBZ-95, mis au point deux ans plus tôt. « La plus grande faiblesse de la conception du QBZ-95 est sa sécurité et son sélecteur médiocres », note par exemple me le site spécialisé Guns & Ammo. En outre, la qualité des optiques - bon marché - ne serait pas non plus au rendez-vous.
Ce dernier, appelé QBZ-19 [ou QBZ-191], a fait l’objet d’un reportage diffusé récemment par la chaîne de télévision publique CCTV. Lors du défilé du 1er octobre, les observateurs relevèrent que la longueur du canon de ce nouveau fusil était de 10,5 pouces.
Celle présentée en octobre serait destinée aux équipages de blindés et aux forces spéciales. Une version « standard » de cette arme repose sur un canon plus long, de 14,5 pouces, comme le HK-416S [plus le canon est long, moins la balle perd en vitesse, ndlr]. Sa portée efficace serait de 400 mètres [contre 300 pour celle de 10,5 pouces].
Une version pour les tireurs d’élite a également été mise au point. On note également que cette arme se décline en fusil mitrailleur, comme, du reste, le QBZ-15. Selon les informations disponibles, ce QBZ-19 utiliserait des munitions de calibre 5,8×42 mm, comme son prédécesseur.
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