Le pistolet à colle est un allié de choix pour les professionnels du bâtiment et les bricoleurs expérimentés. Cet outil polyvalent offre la possibilité d'appliquer de la colle avec précision et contrôle, garantissant ainsi une adhérence optimale et des résultats durables. Depuis 2018, un nouveau geste est apparu dans le secteur de la maçonnerie : la pose des briques s’effectue avec de la colle prête à l’emploi.
En réalité, cette technique représente une variante de la technique du joint mince. Le maçon applique deux cordons de colle sur la brique dépoussiérée et humidifiée. Un nouveau geste simple et rapide, en rupture avec la technique classique. L’artisan du BTP ne craint plus la chute de mortiers qui nécessite reprise ou nettoyage.
Fixbric est une colle haute adhérence, à base de liant polymère hybride. Elle est spécialement conçue pour le montage au pistolet de briques rectifiées. Elle permet ainsi de réduire la pénibilité, réduire l'impact environnemental tout en augmentant la productivité sur chantier.
Cette colle est adaptée pour la mise en œuvre d'un mur bgv'thermo+, bgv'thermo, bgv'uno, bgv'primo, bgv'4G, bgv'3+, bgv'PV, bgv 15. La contenance de la poche est de 600 ml.
Températures de stockage : +5 à +25°C. Utiliser la colle dans un délai de 12 mois à partir de la date de fabrication indiquée sur la cartouche.
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Afin d'assurer la planéité et l'horizontalité requise du premier rang de briques, ces dernières sont montées sur une arase d'assise conformément aux prescriptions du DTU 20.1 relatives aux maçonneries à joints minces. Les rangs suivants sont montés au fix'bric. Les briques doivent être dépoussiérées avant l'application de la colle.
Avant la pose du premier rang de briques, le maçon va déposer un lit de mortier. Puis, il va poser son premier rang de briques. Le premier rang de briques est terminé : les maçons vont découvrir la nouvelle technique de pose de la maçonnerie terre cuite. Les compagnons, formés par le fabricant sur ce chantier, vont dépoussiérer les briques et ôter les impuretés et poussières rémanentes.
Le travail démarre avec la bombe au niveau des briques d’angles et se poursuit sur la longueur. On peut maçonner la brique 8 heures durant. Ensuite, le maçon dépose sur la brique deux cordons parallèles de mousse en respectant une distance de 4 cm par rapport aux bords extérieurs. Explication : cette précaution permettra d’éviter que le produit ne coule. Au niveau des joints verticaux sur les briques coupées, pas de mousse ! Explication : au contact de l’air, elle coulerait au fond de la cavité. Il suffira de faire un simple graissage avec une poche à mortier.
Le professionnel travaille ainsi sur 2 à 3 ml de briques et dispose de 3 minutes pour emboîter les blocs. Attention, le produit sèche très vite puisque la prise définitive est effectuée entre 30 à 60 minutes. Résultat : la brique ne peut plus être arrachée (il faudra la découper en cas de besoin !)
A la fin du chantier, l’embout du pistolet sera nettoyé avec un produit nettoyant et l’outil sera obturé avec un emboût (sécurité) Les cartouches vides seront remises à l’envers dans le carton afin d’être déposées à la déchetterie. Attention de ne pas les brûler sur le chantier car le produit est inflammable.
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Voici une nouvelle mise en œuvre de la brique : une bombe insérée dans un pistolet applicateur permet de déposer un cordon de mousse polyuréthane sur les briques rectifiées afin d’assurer le collage horizontal. Doté d’une force adhésive très élevée, ce nouveau système (Dryfix de Porotherm mis au point par Wienerberger) permet la réalisation de murs porteurs, pour tous types de bâtiments allant jusqu’à R+1.
Une cartouche permet ainsi de réaliser environ 40 ml de cordon, soit la pose d’environ 5 m2 de briques en moyenne. La durée d’utilisation du produit peut varier entre 48 et 72 heures : la bombe peut rester sur le pistolet et le produit restera frais. Il suffira de nettoyer les outils en fin de semaine.
Toutefois, le fabricant assure systématiquement sur chantier, une formation des équipes qui découvrent et utilisent ce système pour la première fois.
Pour toute construction de murs (blocs béton, briques…) avec des colles à joint mince, il est vivement recommandé d’éviter l’ancrage, notamment de postes de travail, au droit des joints minces collés compte tenu des efforts mécaniques et d’arrachement que l’accrochage de ces équipements engendre. Chaque fois que cela est possible, il est préférable d’utiliser d’autres moyens non destructifs : table à maçonner, échafaudage de pied… suivant la nature des travaux à exécuter.
Dans le cas où un ancrage s’avérerait néanmoins nécessaire, une étude de résistance du support avec note de calcul doit être réalisée. Veuillez alors vous reporter à la notice d’instruction du produit et/ou vous rapprocher du fabricant qui sera en mesure de vous communiquer les informations relatives à la résistance du produit afin de pouvoir valider la faisabilité du projet.
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