Roussel, un nom et un commerce associés à l’activité sportive à Lunéville depuis plusieurs décennies. L’activité sport, entamée en 1953 dans le magasin familial rue Carnot, va cesser d’ici quelques mois avec la fermeture de l’établissement situé rue du Pré-Contal.
L’aventure dans ce domaine commercial a commencé en 1945 avec le père et la tante de Stéphane Roussel, originaires d’un petit village à côté de Vittel (88). « Paul et Léa, respectivement 8e et 6e enfants d’une fratrie de neuf, ont eu l’opportunité de reprendre le magasin Fanget Fougère au 12 rue des Templiers, spécialisé dans les cycles et les armes ».
Paul Roussel avait auparavant animé de nombreux bals avec son accordéon. « Il a été coiffeur à Nice avant de rejoindre sa sœur à sa demande. Il avait 33 ans ».
En 1961, on refuse à ce champion de tir au pigeon (titré à Monaco) de prendre l’enseigne « La Hutte » à cause de la proximité de Nancy, qui possède déjà des magasins à ce nom.
En 1953, le duo frère et sœur s’installe au 17 rue Carnot. « C’est là que les premiers articles de sport font leur apparition pour s’adapter à la demande. Un des employés de l’époque, Jacques Gobert, a beaucoup aidé au développement de cette activité ».
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Le magasin s’agrandit passant, de 50 à 300 m². L’armurerie y garde une place.
« Mon père allait régler les armes au champ de tir de la forêt de Mondon, avec l’accord de l’armée. Après, on l’a fait dans des carrières privées du secteur ».
« On a arrêté le secteur pêche avant que l’on ne reprenne l’affaire rue Carnot avec mon frère Xavier, en 1988 », poursuit Stéphane Roussel. Les deux frères y travaillaient déjà, en tant que salariés, depuis 1982 pour le premier, rejoint l’année suivante par le second.
« On s’est déplacé rue du Pré-Contal en 2001 en vue de développer une plus grande surface commerciale et de créer un tunnel de tir », raconte Stéphane Roussel, père de deux garçons, Théo et Louis, 29 et 26 ans. Il réalise une bonne partie des travaux, dont l’aire de tir souterraine de 95 m de long par 14 m de large (le plus gros champ de tir souterrain en France où il peut vérifier les armes avec ses clients) tout étant ouvert en centre-ville. Un système de cible sur rail permet de se former au tir en mouvement.
Côté magasin de sport, « ma femme Françoise a mis en place, depuis 2010, une collection de prêt-à-porter pour se différencier du traditionnel magasin de sport ».
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Celle-ci va cesser, d’ici quelques mois, avec la fermeture de l’enseigne Roussel sports. « Elle coïncidera avec l’ouverture du futur Intersport, qui s’installe dans le bâtiment de l’ex Follenvie, dont je suis propriétaire », indique Stéphane Roussel, gérant.« L’armurerie Grand Est, annexe au magasin actuel, reste. On y accentuera le côté arme de tir et de collection. La vente en ligne représente environ 25 % de notre chiffre d’affaires », ajoute l’ancien vice-champion de France de skeet olympique (ball-trap avec plateau d’argile).
L’entrepreneur compte également créer de nouvelles activités sur le site Trailor dont, pourquoi pas, un plus grand pas de tir que celui qu’il possède actuellement.
Les avis sur l'armurerie Roussel sont partagés. Certains clients louent le large choix de matériel et l'expertise du personnel :
D'autres soulignent des problèmes de réactivité et d'organisation, surtout en période de forte affluence :
Certains clients ont eu des expériences négatives avec la vente en ligne, notamment concernant la disponibilité des produits et la qualité des commandes reçues :
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Il est donc conseillé de prendre en compte ces différents avis avant de faire un achat auprès de l'armurerie Roussel, surtout en ligne.
Il est à noter que l’activité sport va cesser, d’ici quelques mois, avec la fermeture de l’enseigne Roussel sports. « L’armurerie Grand Est, annexe au magasin actuel, reste. On y accentuera le côté arme de tir et de collection. La vente en ligne représente environ 25 % de notre chiffre d’affaires ».
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