La Seconde Guerre Mondiale (1939-1945) fût un conflit planétaire extrêmement meurtrier. Cette bataille à impliqué de nombreux pays et a eu un impact notoire sur le cours de l'histoire. L'un des faits marquants de la Seconde Guerre Mondiale à été l'utilisation d'armes à feu, notamment des armes de poing et des armes longues, qui ont joué un rôle déterminant dans le dénouement des affrontements.
Du tout puissant pistolet-mitrailleur allemand MP40 à l'emblématique fusil américain M1 Garand, les armes employées lors de la Seconde Guerre Mondiale étaient disparates et novatrices, caractérisant la pointe de la technologie militaire de l'époque.
Le pistolet Colt 1911 est une arme de poing semi-automatique qui fût massivement employée par les troupes américaines lors de la Seconde Guerre Mondiale. Mis au point par John Browing vers les années 1900, le pistolet Colt 1911 était très apprécié pour sa puissance, sa fiabilité, sa prise en main confortable et sa grande polyvalence. Chambré en calibre .45, le pistolet Colt 1911 était utilisé comme arme de poing par les officiers, comme arme de secours pour les mitrailleurs et comme arme de base pour les forces spéciales.
Par la suite, le pistolet Colt 1911 a connu de nombreuses variantes, ce qui en a fait l'arme de poing la plus célèbre dans le monde entier.
La réplique factice Denix du pistolet Colt 1911 est disponible en 3 différents coloris. Comme le modèle d'origine, le pistolet décoratif M1911-A1 de chez Denix est entièrement fonctionnel et démontable, mais ne peut tirer des munitions pour des raisons de sécurité. Le poids et les dimensions sont reproduits à l'identique afin d'offrir une réplique factice la plus fidèle et la plus réaliste possible.
Lire aussi: Test et Avis : Pistolet à Eau Électrique M416
Le pistolet Luger P08 est une arme de poing semi-automatique mise en service en 1908 et qui allait devenir l'une des armes les plus symboliques de la Seconde Guerre Mondiale. Produit par Georg Luger, un fabricant allemand d'armes à feu, le pistolet Luger P08 était l'arme de poing en dotation dans l'armée allemande jusqu'à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Ce pistolet chambré en calibre 9x19 mm Parabellum et d'une capacité de 8 coups, utilise un mécanisme de verouillage à bascule qui lui offre une excellente précision.
Son aspect distinctif avec sa forme ergonomique en fait une arme de poing largement reconnaissable.
La réplique factice Denix du pistolet Luger P08 fonctionne exactement comme la véritable arme à feu. Tous les mécanismes sont opérationnels tels que la culasse et le détente mobiles, le chargeur amovible, mais ne peuvent tirer de projectiles. Le pistolet Luger P08 décoratif de chez Denix est tellement réaliste que même un expert en armes anciennes aurait des difficultés à le différencier de l'original.
Le Walther P38 est un pistolet semi-automatique employé par l'armée allemande lors de la Seconde Guerre Mondiale. Cette arme de poing à été produite en 1938 par Carl Walther GmbH afin de renouveler le Luger P08 sur le déclin. Chambré en calibre 9 mm et doté d'un cargeur de 8 cartouches, le pistolet Walther P38 était réputé pour sa précision et sa grande facilité d'utilisation. Son mécanisme de verouillage à culasse basculante en a fait une arme de poing très appréciée des militaires ainsi que par les tireurs civils.
A l'instar de l'original, la réplique factice Denix du pistolet Walther P38 possède une culasse mobile en métal et des plaquettes de crosse striées en bakélite. Les mécanismes sont fonctionnels mais ne peuvent faire feu pour des raisons de sécurité. Le pistolet décoratif Walther P38 de chez Denix est conforme en terme de poids, dimensions et volume de surface.
Lire aussi: Comprendre les balles de pistolet
Le M1 Garand est un fusil semi-automatique employé par l'armée des Etats Unis lors de la Seconde Guerre Mondiale, ainsi que pendant la guerre de Corée. Produit dans les années 1930 par John Garand, cette mythique arme longue à été officialisée comme arme princiaple des forces armées américaines dès 1936. Le fusil M1 Garand était très populaire grâce à sa précision, sa robustesse et sa puissante cartouche de calibre Springfield 30.06. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le M1 Garand était plébiscité parmi les troupes d'infanterie US.
De qualité musée, la réplique factice Denix du fusil M1 Garand est très souvent présente dans les reconstitutions historiques sur la Seconde Guerre Mondiale. Rarement une reproduction d'arme n'à été aussi bien réalisée : tous les mécanismes sont fonctionnels mais ne peuvent tirer de projectiles pour des raisons de sécurité. Le fusil décoratif M1 Garand de chez Denix est l'une des pièces les plus recherchées par les collectionneurs d'armes anciennes.
Le Mosin Nagant est un fusil à verrou employé par l'armée soviétique lors de la Seconde Guerre Mondiale. Ce fusil qui à été produit en 1891 par les ingénieurs Sergei Mosin et Léon Nagant, tirait des munitions de calibre 7,62 x 54 mm R. Le Mosin Nagant à connu différentes variantes telles que le modèle 1930 ou le modèle 1944. Cette légendaire arme longue était très appréciée des troupes soviétiques en raison de sa grande robustesse et de sa très bonne précision à longue portée. De nos jours de nombreux tireurs sportifs et collectionneurs d'armes anciennes lui portent une grande considération.
Le Karabiner 98K, aussi connu sous le nom de K98K ou Mauser K98, est un fusil à verrou employé par l'armée allemande lors de la Seconde Gerre Mondiale. Cette arme longue d'infanterie en dotation dans les troupes allemandes et chambrée en calibre 7,92 x 57 mm était réputée pour sa puissance, sa grande précision et sa robustesse. Le Karabiner 98K à été fabriqué en millions d'exemplaires et demeure aujourd'hui une arme emblématique de la Seconde Guerre Mondiale.
Il est de nos jours toujours utilisé parmi les tireurs sportifs passionnés d'armes anciennes. Fabriquée tout en authentique bois et métal, la réplique factice Denix du fusil Karabiner 98K présente les mêmes caractéristiques que la véritable arme de guerre. Le poids, les dimensions, le volume de surface, tout à été reproduit à l'identique. Le fusil décoratif Karabiner 98K de chez Denix offre un réalisme plus vrai que nature.
Lire aussi: Pistolets de traitement du bois
Le pistolet mitrailleur Thompson, aussi connu sous le nom de Tommy Gun, est une arme automatique employée par les soldats américains lors de la Seconde Guerre Mondiale. Produit au début des années 1920 par John Thompson et finalement mis en dotation dans l'armée US dès 1938. Le pistolet mitrailleur Thompson est chambré en calibre .45 ACP et était très apprécié grâce à sa forte cadence de tir, ce qui en faisait à l'époque une arme redoutable dans les combats rapprochés.
Son utilisation par des organisations criminelles a contribué à sa popularité. Il n'est pas rare de retrouver la réplique factice Denix du pistolet mitrailleur Thompson M1A1 dans des reconstitutions historiques de la Seconde Guerre Mondiale ou du Débarquement en Normandie. Cette quasi-arme présente absolument les mêmes caractéristiques que le modèle d'origine. Le pistolet mitrailleur décoratif Thompson de chez Denix est intégralement démontable, encore une fois comme l'original.
Le pistolet mitrailleur Sten MKIV est une arme automatique employée par les forces britanniques et du Commonwealth lors de la Seconde Guerre Mondiale. Mis au point en 1941, le pistolet mitrailleur Sten tirait en rafale des munitions de calibre 9 mm et disposait d'un chargeur de 32 coups. Cette arme de guerre était connue pour sa simplicité de fabrication, son faible coût et son design compact.
Malgré quelques problèmes de fiabilité, le pistolet mitrailleur Sten équipa la totalité des soldats britanniques ainsi que quelques résistants français et polonais. Une des reproductions les plus recherchées par les collectionneurs et les amateurs d'armes anciennes. La réplique factice Denix du pistolet mitrailleur Sten est produite tout en métal et dotée de mécanismes fonctionnels comme le levier d'armement et la détente mobiles ainsi que le chargeur amovible. Extrêmement réaliste en terme de détail et de finition, le pistolet mitrailleur Sten de chez Denix est couramment utilisé dans des films, pièces de théâtre ou reconstitutions historiques.
Le MP40 ou Maschinenpistole 40 est un pistolet mitrailleur allemand chambré en calibre 9 mm. Produit dans les années 1930, le MP40 disposait d'un chargeur d'une capacité de 32 cartouches qu'il pouvait tirer à une cadence de 600 coups/minute. Grâce à sa crosse pliable, son format compact et son poids léger, le pistolet mitrailleur MP40 était facile à transporter.
Il équipa principalement les troupes d'assaut allemandes, notamment les parachutistes et les unités de reconnaissance. Particulièrement efficace dans les combats urbains, le MP40 fût massivement utilisé lors de la bataille de Stalingrad. La réplique factice Denix du pistolet mitrailleur MP40 est criante de vérité, à tel point que même un expert balistique spécialisé dans les armes historiques aurait des difficultés à différencier la reproduction de la véritable arme de guerre. tous les mécanismes sont fonctionnels mais ne peuvent tirer pour des raisons de sécurité. Le pistolet mitrailleur décoratif MP40 de chez Denix est très demandé pour la collection, l'exposition ou la décoration.
La carabine USM1, ou M1 Carbine en anglais, est fréquemment assimilée au M1 Garand, tout en étant une arme différente et tirant des munitions moins puissantes. Produite dans les années 1940 dans les usines Winchester ainsi que dans d'autres firmes américaines, et chambrée en calibre 7,62 x 33 mm, la carabine USM1 était principalement employée par les parachutistes américains ainsi que par les soldats US dont le rôle les empêchait de posséder une arme de guerre longue de taille standard.
La réplique factice Denix de la carabine USM1 est reproduite à comparable au modèle d'origine sur tous les points : crosse en véritable bois, oeilleton de visée, levier d'armement coulissant et chargeur amovible. Le poids et les dimensions sont rigoureusement similaires. La carabine décorative USM1 de chez Denix est une splendide pièce de collection et de décoration pour tous les amoureux et frénétiques du D-Day, le 6 juin 1944 ou les G.I.'s américains débarquèrent pour sauver tout un contient.
La grenade à fragmentation MK2, qui remplaca la grenade MKI qui avait été utilisée lors de la Première Guerre Mondiale, est équipée d'un détonateur temporisé avec un délai d'environ 5 secondes. Le boitier de la grenade MK2 est en fonte et dotée d'une surface rainurée de 40 boutons échelonnés sur cinq rangées et huit colonnes. Cette grenade à main était très efficace dans les situations de combat, dans un rayon de 30 mètres environ.
La réplique factice Denix de la grenade MK2 est fabriquée selon le modèle d'origine. Le corps de forme cylindrique est en métal lourd et doté d'une levier de sécurité et d'une fausse goupille métallique. Le poids et les dimensions sont strictement les mêmes que la véritable arme de guerre.
L'Armée Allemande n'aurait jamais pu imaginer que les pistolets lance-fusées ( de son nom original Leutch-Pistol ) seraient utilisés à grande échelle et ce durant les 4 années de guerre dans laquelle elle est engagée. En effet à l'époque, très peu de moyens sont mis à disposition des troupes; les ondes hertziennes sont très peu utilisées et ce sont des kilomètres de câbles téléphoniques qui doivent être déroulés pour permettre la transmission de messages divers et variés. Ainsi les pistolets signaleurs allemands, déjà en service avant la guerre, vont s'avérer d'une redoutable efficacité d'autant plus que son ennemi principal, la France, n'en est pas encore dôtée !
Pour mieux organiser notre réflexion, nous traiterons dans un premier temps des principaux pistolets lance-fusées utilisés par l'Armée Impériale, puis dans une deuxième partie des fusils transformés en arme de signalisation pour enfin envisager, dans une troisième et dernière partie, les cartouches employées ainsi que leur conditionnement.
Ce pistolet dénommé Hebel par les collectionneurs du monde entier est une arme de conception moderne et de fabrication soignée. C'est l'un des rares pistolets pour lequel nous pouvons déterminer avec une certaine précision l'année d'adoption, 1894, et ce grâce à un manuel d'instruction allemand datant du 30 avril de cette même année. En avance sur son temps, il sera dans un premier temps distribué aux pionniers, puis très vite étendu à l'infanterie.
Le pistolet Hebel, très robuste, est réalisé en acier usiné. Toutes ses pièces finies à la main sont bronzées en noir, sauf le chien et la détente qui sont polis en blanc glacé et les vis qui sont jaunies ou bleuies à la flamme. Ce pistolet signaleur ayant été construit par une multitude de fabricants, presque tous ceux que l'on rencontre sont différents sur de légers détails comme, par exemple, la réalisation des poignées en bois qui peuvent être en noyer, voir plus rarement en hêtre. Ils présentent cependant tous et à peu de choses près les mêmes dimensions, 227 à 234mm de longueur de canon pour une longueur totale comprise entre 355 et 360mm environ, et arborent un poids important de près de 1,5kg.
Cette arme dispose d'un double verrouillage de son canon; canon qui d'ailleurs est très bien usiné puisque celui-ci ne prend aucun jeu malgré une utilisation intensive comme le prouvent les armes découvertes, et ce quel que soit leur état. L'ouverture est commandée par un levier placé devant le pontet tandis que le système à bascule, dit "à brisure", est muni d'un extracteur automatique. Cet ingénieux procédé sera d'ailleurs repris sur la plupart des pistolets lance fusées adoptés par les allemands avant la Seconde Guerre Mondiale.
La carcasse du pistolet lance-fusées Hebel comporte, sur le côté gauche, une plaque de recouvrement maintenue par 3 vis qui permet d'accéder à une platine dont la qualité n'a rien à envier à notre revolver réglementaire modèle 1873. Cette dernière est à simple action et dispose d'un chien à rebondissement qui lui permet de revenir automatiquement sur le cran de sûreté. A savoir que le pontet n'est pas solidaire de la carcasse et peut être ôté après que la plaque de recouvrement ait été retirée.
On retrouve une multitude de marquages estampillés à différents endroits du pistolet lance-fusées Hebel. Ainsi au niveau de la bascule, sur le côté gauche de la carcasse, figurent le numéro de série de l'arme et le sigle du fabricant, voire ses initiales. On en comptabilise une bonne dizaine dont certains ont pu être identifiés avec certitude. La plupart d'entre eux sont situés dans le Land de Thuringue, région du centre de l'Allemagne.
Liste des fabricants identifiés :
Le côté droit de la carcasse du pistolet signaleur Hebel et le plan latéral de ce même côté du canon disposent quant à eux de poinçons relatifs aux bancs d'épreuve et émis sous forme de lettres couronnées ( A, B, S ou U ) mais également du fameux aigle impérial. Il arrive également parfois de rencontrer la désignation du calibre ( 26.65mm ) sous forme de cercle renfermant le chiffre 4 ainsi que la date de production de l'arme.
Par ailleurs, il est possible de trouver, comme sur la plupart des pièces d'équipement de cette armée, des marquages régimentaires sur la partie avant ou arrière de l'armature de la poignée mais également sur le côté gauche de la carcasse.
Ce type de lance-fusées était dénommé Pistole für senkrechten Leuchtschuss et était livré aux unités dans une caisse spécifique contenant également :
Des cartouches de signalisation bien particulières qui s'illuminent en phase ascendante, et non en phase courbe lors de la retombée comme avec les fusées ordinaires, devaient être utilisées avec ce type d'arme. Ces dernières étaient conditionnées dans la caisse en plus des accessoires précités comme suit :
A savoir qu'il pouvait être fait usage d'un modèle Hebel ordinaire dont on aurait ôté les plaquettes afin de pouvoir être fixé convenablement.
En outre, il est important de rappeler que le pistolet lance-fusée Hebel sera adopté par le principal allié de l'Allemagne. Ainsi, l'Autriche-Hongrie produira un pistolet signaleur identique au modèle allemand si ce ne sont ses marquages et poinçons qui le trahiront ou encore l'absence de contre-vis au niveau de l'axe de bascule. Un décrochement plutôt droit de l'épaisseur de la carcasse, au centre de la plaque de recouvrement, et non pas courbe est également à constater.
Pour finir, il ne faut pas oublier que le pistolet signaleur Hebel sera produit après-guerre avec un canon court et employé ainsi par l'Allemagne durant le second conflit mondial. Bien que certains exemplaires à canon long soient utilisés tel quel après-guerre, de nombreux exemplaires se verront modifier et donc raccourcis! De ce fait, on peut retrouver des modèles estampillés de marquages qui permettent d'affirmer un emploi sous la république de Weimar ainsi que sous le III Reich.
Outre ces utilisations, on peut également mentionner que l'Armée Belge semble avoir réutilisé des modèles du pistolet Hebel ( certains parlant même d'exemplaires produits par le royaume lui-même ).
L'Armée Française semble avoir fait de même puisque des exemplaires, accompagnés de cartouches d'époque, étaient encore présents au début des années 90 dans les cabanes situées aux extrémités des pistes d'aviation, et censés être utilisés pour ordonner une remise de gaz en urgence au cours des lâchés en vol de nuit des jeunes recrues si l'exercice se déroulait mal. Ce modèle de pistolet signaleur qui faisait figure d'antiquité était souvent laissé de côté, un ordre radio étant suffisant, d'autant plus qu'un deuxième pistolet lance-fusées, cette fois-ci de fabrication française et bien plus moderne, était au cas où mis à disposition dans cette même "cabane Lustucru".
Ce pistolet lance-fusée de fabrication rustique a été produit à Lièges durant l'occupation allemande de la Belgique ( Août 1914 / Novembre 1918 ) même si aucune date, même approximative, n'est avancée !
Il est entièrement réalisé en acier et arbore un bronzage noir, voir plus couramment une peinture Feldgrau, même si la plupart des exemplaires rencontrés en sont démunis; absence due très certainement aux perpétuels nettoyages auxquels se livrent les gens ! La longueur du canon de ce modèle est de 206mm, pour une longueur totale de 358mm.
Cette arme se compose d'un canon prolongé par un boîtier de culasse renfermant un percuteur linéaire. Ce pistolet fonctionne en simple action, le percuteur étant armé manuellement à l'aide d'un bouton-tirette situé à l'arrière. L'ouverture se fait par rotation du canon autour d'un axe situé sur le côté gauche et est commandée par un bouton-poussoir. Le côté droit quant à lui, diamétralement opposé à cet axe, est muni d'un verrou qui fait également fonction d'extracteur.
Le numéro de l'arme est frappé sur le côté gauche du pistolet, à cheval sur les 2 parties rotatives. Les autres marquages se limitent à la lettre D et à une lettre I surmontée d'une couronne qui peuvent s'apparenter à des poinçons de contrôle.
La partie supérieure gauche de la poignée en chêne comporte elle aussi une inscription dans un rectangle gravée profondément au feu, "MKD Lille" ( pour Militär Kommandantur Lille ). A savoir que contrairement aux fabrications précoces, les futures productions disposeront dans un premier temps d'un pontet totalement différent avec armature de poignée aux angles plus ou moins prononcés et anneau de port puis, plus tardivement, d'un changement d'inscription dont l'intitulé sera "Kdtur Lille".
Cette armature de crosse renferme un ressort de rappel que l'on peut définir comme étant "à boudin" puisque ce dernier travaille en extension. La poignée, quant à elle, est composée de plaquettes fixées par deux vis traversantes ( la vis supérieure faisant office d'axe de détente ).
La production de ce pistolet lance-fusée doit avoisiner les 30 000 pièces environ puisque le plus grand numéro de série observé est légèrement inférieur.
Druckknopf, c'est le nom donné à ce lance-fusées par le cercle des collectionneurs. Sa longueur est de 343mm pour un canon de 248 et son poids avoisine les 1.125kg.
Ce pistolet à canon long entièrement fabriqué en acier est de fabrication simpliste. Son système d'ouverture est d'ailleurs différent de ce que l'on a pu voir jusqu'à présent. En effet, le canon muni d'un extracteur automatique comporte un simple verrou dont l'ouverture est commandée par un bouton-poussoir situé sur le côté gauche de la carcasse ( système repris sur le célèbre LP 42 utilisé durant le second conflit mondial ).
tags: #pistolets #utilisés #pendant #la #seconde #guerre