Philippe Suchaud est un joueur de pétanque français renommé, multiple champion du monde et figure incontournable du sport. Il est né le 10 décembre 1970 à Cosne-d’Allier, petite ville au coeur du Bocage Bourbonnais, département de l’Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Il découvre la pétanque à partir de l’âge de 12 ans et pouvait s’entrainer entre 4 et 10h par jour jusqu’à l’âge de 30 ans.
Reconnue pour sa précision et sa maîtrise technique, il est l’un des joueurs les plus respectés de la discipline, tant pour ses capacités sur le terrain que pour son influence dans la communauté de la pétanque. Philippe Suchaud a marqué l’histoire de la pétanque avec ses performances exceptionnelles et son palmarès impressionnant, incluant plusieurs titres mondiaux au poste de tireur de tête.
Il fait partie du trio légendaire aux côtés de Philippe Quintais (alors milieu) et Henri Lacroix (alors pointeur), surnommé la Dream Team.
Le terme Suchaud Time est souvent utilisé pour désigner sa capacité à hausser son niveau de jeu aux moments décisifs d’une partie.
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Poste de prédilection : tireur.
Les boules de Philippe Suchaud sont les Obut ATX, particulièrement adaptées à son jeu, avec un diamètre de 72 mm pour un poids de 700 g, offrant un excellent équilibre entre précision et puissance, des caractéristiques idéales pour les tireurs de haut niveau comme lui. Sponsorisé par Obut, il bénéficie de l’expertise de la marque pour optimiser ses performances sur le terrain.
Son avis sur la pétanque ultramarine : "Sur chaque territoire, il y a des joueurs adroits. Il est regrettable qu’ils ne parviennent pas à s’associer entre bons éléments. C’est ce que l’on leur reproche beaucoup. Je dirais aussi qu’au niveau tactique, ils n’ont pas la même maîtrise que les joueurs métropolitains. Ils attaquent beaucoup, mais négligent la défense. Ils préfèrent tirer plutôt que de considérer le point comme quelque chose d’important. Pourtant, c’est la priorité.
Le tir, c’est bien beau, mais marquer beaucoup de points pour gagner une partie est préférable. Il faut savoir gérer les mènes au lieu d’attaquer constamment. Quand on le fait trop souvent, on rate beaucoup plus. Sur les îles, on affronte souvent une équipe composée de deux bons joueurs et d’un troisième plus faible. Ou un bon joueur et deux coéquipiers moyens. En France, si la triplette n’est pas d’un bon niveau homogène, on ne gagne pas. Des pays comme Madagascar ou la Thaïlande ont appris à mieux structurer leur jeu. Aujourd’hui, ils nous posent de sérieux problèmes (NDLR : lors des derniers Mondiaux, la France n’a battu Madagascar que 13 à 12). Je suis certain que c’est le petit truc qui manque aux îles".
Son avis sur le travail de la Ligue calédonienne de pétanque : "Je trouve qu’elle fait des efforts. Ce n’est pas évident d’envoyer des joueurs calédoniens aux championnats de France et de faire venir les meilleurs français en Nouvelle-Calédonie. Ce qui est certain, c’est qu’il faut s’attaquer aux meilleurs. Peut-être qu’un Master pourrait être organisé ici avec des talents internationaux. Le problème, c’est le coût très élevé. L’idée serait plutôt alors d’exporter les meilleurs du territoire. Madagascar et la Thaïlande sont venus pendant deux mois se mesurer à nous. Et là, ils ont énormément appris.
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Philippe Suchaud, une figure emblématique du monde de la pétanque, s’est allié à Philippe Quintais et Jean-Claude Jouffre pour la 62e édition du Mondial La Marseillaise de pétanque. Leur trio, formé d’experts du tir et du pointage, s’est illustré par un parcours admirable. Malgré une confrontation épique en quart de finale contre Duchein, marquée par une stratégie de jeu pointue et une maîtrise parfaite des boules de pétanque, ils ont malheureusement dû s’incliner, sur le score de 13-10.
Philippe Suchaud et Philippe Quintais, figures incontournables du milieu de la pétanque, sont particulièrement estimés dans le monde de la pétanque. Leur palmarès est impressionnant, avec sept titres de la Marseillaise à eux deux. Cette année, leur motivation était d’ajouter un nouveau titre à leur palmarès, mais surtout de le faire pour leur coéquipier Jouffre, qui n’avait pas encore eu cette chance.
Leur popularité était palpable lors de la compétition. De nombreux fans ont tenu à approcher « Phiphi », surnom affectueux donné à Suchaud, pour des photos et des autographes. Le Mondial La Marseillaise est une compétition éprouvante, où chaque partie est un défi. Pendant la première journée, l’équipe Suchaud a réussi à surmonter avec brio les difficultés de chaque partie de pétanque. Malgré des moments de tension, leur cohésion, leur maîtrise du terrain et leurs boules de pétanque ont fait la différence.
Leur journée du lundi, cependant, a débuté de manière inattendue. Leurs adversaires de la première partie n’étant pas présents, ils ont bénéficié d’un repos précieux. La Marseillaise n’est pas un simple tournoi de pétanque. Suchaud l’a souligné en évoquant l’atmosphère unique qui entoure cette compétition.
Entre les animations, l’effervescence du public et l’esprit convivial, la Marseillaise 2023 est bien plus qu’un rendez-vous sportif. Il a également abordé la question des terrains de jeu. Les terrains de la Marseillaise, particulièrement roulants, demandent une grande dextérité et une maîtrise parfaite de la boule de pétanque. La Marseillaise est un événement populaire, qui attire de nombreux spectateurs au parc Borély. L’atmosphère y est toujours électrisante, et les allées se transforment en véritables arènes de pétanque, où chaque coup de boule est crucial.
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Suchaud, vétéran du Mondial avec plus de 20 ans de participation, affirme que la pression ressentie lors de la compétition est une constante. Cela reste valable, que ce soit lors de sa première participation ou aujourd’hui. Cette année, Quintais et Suchaud ont accueilli un nouveau coéquipier : Jean-Claude Jouffre. Ce pointeur aguerri est connu pour sa régularité sur les terrains de Nationaux.
Suchaud a souligné le sérieux et la passion de Jouffre pour la pétanque.
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