La fabrication de balles slug de calibre 12 est un sujet qui suscite beaucoup d'intérêt parmi les tireurs et les rechargeurs. Cet article explore les différentes facettes de cette pratique, en compilant des avis et des expériences partagées par des utilisateurs.
Pour beaucoup, il n'y a jamais de problème avec les moules, quelle que soit la marque. La clé réside dans l'organisation et la technique, surtout lorsqu'on coule avec plusieurs moules en même temps. Cette méthode permet de maintenir une température idéale pour le moule, assurant ainsi des ogives de qualité.
Couler ne se limite pas à verser du plomb dans un moule. Le moule doit fonctionner dans une fourchette de température idéale pour produire des ogives dignes de ce nom. Cette température dépend du type de plomb et des conditions atmosphériques. L'expérience permet de déterminer quand le processus se déroule correctement et quand le moule devient trop chaud ou trop froid. Si le moule est trop chaud, on ajoute un moule dans la série; s'il est trop froid, on en retire un.
Avant de se lancer, il est essentiel de trouver le processus qui convient, qui fonctionne sans interruption, sans complications au rechargement, au fluxage ou au démoulage. L'organisation est primordiale pour que toute la chaîne fonctionne de manière fluide. Une fois cette cadence trouvée, il devient possible d'ajouter des moules pour maintenir la température idéale et assurer une production de qualité.
Il est inutile d'adopter cette approche pour couler seulement 100 ogives. Quand on coule, on coule. Pour certains, cela représente 4 à 5 heures de travail pour une production annuelle. La préparation et le nettoyage prennent autant de temps, que ce soit pour 100 ou 3000-4000 ogives. Les 100 à 200 premières ogives sont de toute façon à jeter, il est donc plus efficace de se lancer dans une production conséquente. Une fois bien lancé, la qualité et la facilité de production deviennent un plaisir.
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Cette méthode, transmise par un maître initiateur, est partagée par d'autres passionnés. Elle permet de mélanger des moules en acier et en aluminium, avec 1, 2, 3, 4 et 6 cavités, pour un résultat optimal.
Un débat courant concerne le matériel nécessaire pour tirer des balles slug. Certains affirment qu'un fusil 12/89 à l’épreuve des billes d’acier est indispensable pour tirer de la Brenneke. D'autres soutiennent qu'un simple calibre 12 suffit, même un modèle d'occasion à bas prix.
Les slugs peuvent être utilisées dans n'importe quel canon, mais il est crucial de faire attention au chokage. Pour les Brenneke, il est recommandé d'utiliser un choke cylindrique pour éviter d'endommager le canon. Bien qu'un canon rayé puisse offrir une meilleure précision, la différence est minime à 50 mètres. La Brenneke n'est pas conçue pour le tir à longue distance.
Pour le tir de nuisibles, un fusil spécial slug, superposé, canon court, cylindrique et lisse est souvent recommandé. Il permet de tirer tout type de munitions.
Il est important de noter qu'une Brenneke peut passer tous les chokes. Les ailettes sur la balle facilitent le passage en s'écrasant. Elles ne servent ni à la rotation, ni à la stabilisation, rôle assuré par la bourre vissée à l'arrière de la balle. Il n'est pas nécessaire d'avoir un fusil spécial slug pour le tir à balles. En canon rayé, il est préférable d'éviter les balles en plomb, qui vont rapidement emplomber les rayures. Il est préférable d'utiliser des balles sous calibrées ou enduites de téflon.
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Les Brenneke ont été conçues à l'origine pour être tirées dans des canons lisses. Un test du Chasseur Français classe la Brenneke en tête des balles pour canon lisse, devant les Sauvestre et autres Blondeau. Il est possible de tirer des Brenneke dans un 12 juxta avec un 1/2 choke d'un côté et 3/4 choke de l'autre sans problème.
Pour le respect du matériel, quand une balle doit s'écraser pour passer, c'est quand même limite. Il est préférable de ne le faire qu'avec du CYL.
Le moule Svarog "Grizzly" est conçu pour produire des balles de calibre 12, idéales pour la chasse au gros gibier. La forme et le noyau sont fabriqués en alliage de duralumin de haute qualité, tandis que les pinces et le couteau à carotte sont en acier inoxydable. Les poignées sont en bois dur et le moule est livré complet.
Ce moule permet de couler deux types de balles : la version segmentée et la version monolithique. La version segmentée se divise en fragments, augmentant ainsi le pouvoir d'arrêt.
*La taille et le poids de la balle dépendent de la qualité du plomb.
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Ces balles peuvent être utilisées avec un canon rayé. La fixation de la tête à la bourre se fait à l'aide d'une vis, ce qui permet de stabiliser la balle en vol et d'augmenter la précision du tir. La version à pointe creuse monolithique a une bonne expansion.
La balle est centrée dans le tronc grâce à deux ceintures de calibre. L'attachement de la bourre permet de stabiliser la balle en vol. Au contact de la cible, il y a un retour rapide de l'énergie cinétique grâce à la grande cavité dirigée vers l'avant.
Il est essentiel de prendre toutes les précautions d'usage lors de la manipulation de métal en fusion et lors du rechargement. La connaissance et le respect des règles de sécurité sont primordiaux pour cette activité.
Un utilisateur du forum a rencontré Anatoli, un fabricant de slugs pour armes à air comprimé. Anatoli fabrique ses slugs lui-même et de manière autonome, utilisant une presse à plomb manuelle. Il a envoyé un échantillon de 16 modèles différents répartis sur 3 calibres (4,5 // 5,5 // 6,35) pour des tests.
Les slugs 4,5 sont en tête creuse, plat ou corps creux. Les tests à 25 mètres avec des slugs 5,5 ont donné des résultats comparables aux H&N Slugs HP. Bien que la carabine produise quelques flyers, la démarche d'Anatoli est saluée pour son autonomie et son ingéniosité.
L'intérêt de fabriquer ses propres slugs réside dans l'économie et le recyclage des plombs tirés. Bien que la précision puisse varier, l'expérience est enrichissante et permet une personnalisation des munitions.
Un utilisateur partage ses premières expériences de rechargement du calibre 12, en utilisant des balles diabolo et des balles rondes. Il détaille son matériel et ses recettes, en mettant l'accent sur la prudence et la recherche de la précision. Le sertissage est une étape délicate, et l'utilisation de rondelles en liège ou en rhodoid est explorée pour améliorer le maintien de la balle.
Des conseils sont prodigués sur le choix de la poudre, de la bourre, et sur l'importance d'un bon sertissage. L'utilisation d'un sertisseur à manivelle est recommandée pour un meilleur résultat. Les essais de ciblage permettent d'ajuster les recettes et d'optimiser la précision.
Un autre utilisateur partage sa recette pour les diabolos, en soulignant l'importance de trouver la bonne charge de poudre et la bonne bourre pour obtenir des résultats précis au sanglier courant. L'utilisation d'un chronographe est recommandée pour connaître la vitesse de la balle.
Les discussions portent également sur le choix des douilles, des amorces, et sur l'adaptation des bourres pour différents types de balles. L'utilisation d'une presse OMV Smart Plus est saluée pour sa simplicité d'utilisation et la qualité de la finition.
Des prises de vitesses avec des cartouches manufacturées Fiocchi à balle Gualandi montrent des vitesses d'environ 335m/s. La précision à 25m reste correcte, mais à 50m la dispersion augmente, ce qui indique que le fusil est plus adapté à la courte distance.
Un utilisateur se lance dans la fabrication de slugs 5.5mm en 27 gr avec une matrice GMI. Bien que le coût puisse sembler élevé par rapport à l'achat de boîtes de plombs, la passion et la volonté de recycler le plomb tiré motivent cette démarche.
La fabrication nécessite une certaine rigueur, notamment dans la préparation du plomb et la découpe des tiges. L'utilisateur a fabriqué sa propre presse avec un cric hydraulique, mais rencontre des difficultés avec la course du vérin. Les slugs obtenus ont un poids légèrement inférieur à celui calibré par la matrice, mais restent réguliers.
L'impression 3D est envisagée pour créer des gabarits pour les moules silicone. L'objectif est de recycler le plomb tiré et de pouvoir tirer ses propres projectiles. La qualité du plomb de récupération peut varier, mais le fluxage permet d'agréger les impuretés et d'obtenir un alliage renforcé.
Les discussions sur les munitions FAP (Fusil à Pompe) abordent différents types de slugs et de cartouches pour différents usages. Les Remington Slug 12/70 sont appréciées pour leur précision et leur punch standard. Les Brenneke Super Magnum 12/76 sont recommandées pour le gros gibier à courte portée, mais à éviter pour la défense car elles passent tout droit et vont très loin derrière. Les Sauvestre 12/76 sont excellentes à longue distance et offrent une pénétration du tonnerre.
Pour la défense, les cartouches 00 ou 000 (peu importe la marque) ou Hexolit 32 sont recommandées. L'Hexolit 32, bien que trop cher et mal conçu pour le gibier, est efficace pour la défense car il se fragmente et dissipe son énergie dans le corps.
Les cartouches Competition Slugs de GECO sont une option économique pour le tir sportif/IPSC, offrant un recul modéré et une précision décente.
| Recette | Douille | Amorce | Poudre | Bourre | Balle | Rondelle | Sertissage |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 : DIABOLO | Cheddite transparente T2 | CX2000 | 1.60g Vectan A1 | B&P Z2M 21 | Diabolo Lyman (32.15g) | - | Rond avec bobine GAEP Palla |
| 2 : Balle ronde .675 | Cheddite transparente T2 | CX2000 | 1.60g Vectan A1 | B&P Z2M 21 | Balle ronde .675 (30.50g) | Liège calibre 16 | Rond avec bobine GAEP Palla |
| 3 : DIABOLO + rondelle rhodoid | Cheddite transparente T2 | CX2000 | 1.60g Vectan A1 | B&P Z2M 21 | Diabolo Lyman (32.15g) | Rhodoid calibre 12 | Rond avec bobine GAEP Palla |
| 4 : DIABOLO | Cheddite transparente T2 | CX2000 | 1.70g Vectan A1 | B&P Z2M 24 | Diabolo Lyman (32.15g) | Rhodoid (1.9mm) | Rond avec bobine OMV SP12-2 |
| 5 : Balle ronde .675 | Cheddite transparente T2 | CX2000 | 1.70g Vectan A1 | B&P Z2M 24 | Balle ronde .675 (30.50g) | Liège calibre 20 (3mm) + Rhodoid (1.9mm) | Rond avec bobine OMV SP12-2 |
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