Maxime Guérin est un athlète français de para tir à l’arc, licencié au club de la première compagnie d’arc de Dijon. Pratiquant l’arc classique depuis ses débuts, il est passé à l’arc à poulies en 2022. Aujourd’hui numéro un français en arc à poulies, Maxime possède un palmarès complet. Il participe pour la deuxième fois aux Jeux Paralympiques, où il visera l’or !
A cette époque, Maxime était en recherche d’une activité sportive qui pouvait convenir avec son handicap. En effet, Maxime est né avec ce que le corps médical appelle : une agénésie fémorale. C’est-à-dire une absence totale de la jambe gauche. Il dispose donc d’une prothèse depuis sa plus tendre enfance. Maxime a aujourd’hui 26 ans, il est développeur web et mobile à La Rochelle (17). Il faudra attendre 2012 pour que Maxime prenne sa 1ère licence FFH.
Mentalement, j’ai rencontré un début compliqué à cause d’un problème de règlement lié à ma façon de tirer. J’ai donc dû commencer la compétition en modifiant des habitudes importantes. Finalement je pense que cela m’a aidé à bien démarrer en me permettant de me concentrer sur les changements apportés et non sur le résultat à atteindre. C’est un réel honneur d’avoir performé sur une compétition en France.
Avec la crise sanitaire qui a malheureusement touché toute la planète, les sportifs comme le reste de la population se sont retrouvés au « chômage partiel ». Ainsi, Maxime n’a plus fait de compétitions entre juillet 2019 et février 2021. Pendant toute cette période avec l’aide de ses entraîneurs (Vincent Hybois de la FFH et J-Pierre Cigrand du club de Rochefort/mer, depuis 2019) Maxime a beaucoup retravaillé sur sa technique, afin de la rendre plus fluide.
Quand je lui ai posé la question de savoir ce qu’il avait amélioré pendant toute cette période, sa réponse a été sans équivoque : « J’ai tout changé !… aujourd’hui je suis plus autonome, je sais comment tirer mes flèches. J’ai fait un gros travail de fond, de forme, de mental, … » « En ce moment, je suis à 4 entraînements par semaine, pour un volume d’environ 6 à 700 flèches. L’objectif maintenant est d’aller chercher un quota pour les jeux de Tokyo.
Tu reviens de l’Euro de Saint Jean de Monts avec deux médailles d’argent en arc classique individuel et par équipe. Co-organisé avec brio par la Fédération Française Handisport et la Fédération Française de Tir à l’Arc à Saint-Jean-de-Monts du 2 au 10 avril, le Championnat d’Europe de Tir à l’Arc WAE (World Archery Europe) marquait une étape importante dans la course aux quotas pour les Jeux Paralympiques de Rio.
Palmarès notable :
« En ce moment, je suis à 4 entraînements par semaine, pour un volume d’environ 6 à 700 flèches. L’objectif maintenant est d’aller chercher un quota pour les jeux de Tokyo. »
Mon premier objectif, à court terme, est de me sélectionner pour les Jeux Paralympiques de Rio et bien sûr, d’y décrocher une médaille. Nous sommes au coude à coude avec mon coéquipier Stéphane Gilbert pour la sélection aux Jeux et nous nous préparons pour cette échéance très attendue. A moyen terme, ce sera d’entamer une nouvelle paralympiade avec des objectifs encore plus élevés.
2016 a été très différente des autres saisons car je n’ai pas fait de salle afin de me préparer au maximum à la distance paralympique (70m) en vue des championnats d’Europe et des Jeux de Rio. Ma première sélection était en République Tchèque en 2013. Cette compétition servait de sélection pour les championnats du monde de Bangkok, la même année. Cela m’a permis d’apprendre ce qu’étaient le haut niveau et les compétitions internationales et de montrer ma motivation en établissant mon meilleur score de la saison.
Sur des échéances internationales comme les championnats d’Europe, c’est plus difficile car je me sens moins confiant. Mon meilleur souvenir fut justement lors des championnats d’Europe à Saint-Jean de Monts. C’est la meilleure compétition internationale à laquelle j’ai participé.
La pratique du tir à l’arc est ouverte à tous les handicaps physiques et sensoriels. Il existe une saison hivernale au cours de laquelle les archers tirent en salle et une saison estivale qui permet de tirer à l’extérieur. Les distances sont adaptées selon la saison et la catégorie de l’archer et peuvent aller de 10 à 70 mètres tandis que la taille des blasons varie de 40 à 122 cm de diamètre.
La catégorie de tir dépend des 4 éléments suivants : le sexe, l’âge, le type d’arc et le handicap. Certaines catégories sont ouvertes jusqu’aux jeux paralympiques. Arc classique : Arc nu, arc droit ou arc recourbé. Le règlement officiel s’appuie sur celui de la pratique valide. Certaines adaptations sont mises en place et reposent sur la variation de la distance et de la taille du blason en fonction des capacités fonctionnelles de l’Archer. Matériel identique à la pratique valide. Prêt de matériel pour débuter.
Sinon, il faut au minimum un arc, 8 flèches et du petit matériel de protection. Système de visée : l’archer non ou mal voyant vise la cible à l’aide d’un tactile monté sur une potence personnalisée pour orienter son bras. A SAVOIR : le matériel de tir à l’arc doit être acheté dans les magasins spécialisés d’archerie. La pratique doit être encadrée par une personne adulte compétente.
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