Cet article explore le monde des maquettes d'armes à feu, allant de leur définition et classification à leur fabrication et implications légales.
Voici quelques définitions importantes pour comprendre le vocabulaire des armes à feu :
Les armes sont classées par catégorie en fonction de leur taille, type (fusil, carabine, pistolet, revolver...), mode de répétition (automatique, semi-automatique, manuelle, coup par coup) et dangerosité.
Sont considérées comme armes et munitions ce qui est cité dans les lignes ci-dessus.
Maquette : reproduction d’arme à feu à une échelle autre que 1 : 1 et garantissant la non- interchangeabilité des pièces. Il y a parfois des maquettes qui sont à l’échelle 1 mais n’ont aucune fonction mécanique, un espace de bloc qui ressemble à une arme.
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Ainsi, en dehors de la définition, le CSI ne donne aucune indication sur une quelconque règlementation sur les maquettes. Dans la pratique, la maquette peut reproduire des armes de toutes les catégorie A, B, C et D.
Contrairement à la maquette, l’arme factice peut être à la même échelle que l’arme d’origine, mais ne doit pas tirer des projectiles métalliques.
Exemple de maquette avec ce canon qui a le visuel d’un canon d’époque avec une haute technicité contemporaine.
FSA 49/56. PM MAT 49 : La maquette à l’échelle 2 laisse paraitre l’original minuscule.
C'est un véritable pistolet, qui fonctionne.
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Pourtant, il peut être fabriqué à la maison, avec pour seul matériel une imprimante nouvelle génération.
Habituellement utilisée à des fins artistiques ou médicales, pour réaliser une maquette en relief ou des organes de remplacement, l'imprimante 3D pourrait sous peu faire de nouveaux adeptes : les armuriers en herbe.
HaveBlue, un membre du forum AR15.com, spécialisé dans l'armement, affirme ainsi avoir réussi à fabriquer les pièces qui constituent une arme à feu à l'aide d'une imprimante Stratasys, qui n'est pourtant pas un matériel de dernière génération.
Cet appareil de stéréolithographie permet de fabriquer un objet en superposant des couches de plastique, de cire ou de métal afin de former un volume.
Le résultat obtenu par HaveBlue aurait été fort concluant : il serait parvenu à tirer plus de 200 fois avec l'arme qu'il a assemblée.
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Ce "progrès" technique est assez effrayant.
Outre les risques de conception auxquels s'expose l'apprenti armurier (le pistolet, conçu en plastique, pourrait se révéler explosif pour celui qui le manipule) se pose le problème de la libre circulation de ces nouvelles armes.
Avec des plans et les notices de fabrication disponibles sur Internet, rien n'est plus facile que d'imprimer les composants des pistolets.
Faudra-t-il bientôt une autorisation de possession d'imprimante tridimensionnelle ?
REGARDEZ : l'imprimante tridimensionnelle à l'oeuvre.
Maquette plastique Reproduction Pistolet Mitrailleur Heckler & Koch UMP.45.
Heckler & Koch est une firme d'armement allemande qui produit en particulier les pistolets mitrailleurs MP5 et MP7, les fusils d'assaut HK G36 et HK G3 et le fusil de précision PSG-1.
Techniquement, Heckler & Koch s'est longtemps distingué par l'emploi du système de retardement de l'action par verrouillage par galets initialement développé pour la MG42 et qui est employé dans nombre des premiers succès de la marque comme le HK G3, le MP5 ou le HK P9.
Toute arme à feu fabriquée par H&K porte le préfixe H&K, et possède une désignation officielle ainsi qu'un suffixe pour les variantes.
Son siège est à Oberndorf am Neckar dans le Bade-Wurtemberg près de la frontière franco-allemande et a été fondé en 1949 par les ingénieurs Edmund Heckler, Theodor Koch et Alex Seidel, qui a également travaillé dans les usines de Mauser.
À la base le programme de production de l'entreprise comprenait des machines à coudre, des outils, des formations et des machines pour l'élaboration d'outils.
En 1955, le développement et la production d'appareils militaires débutérent.
En 1956, Heckler & Koch décrocha l'appel d'offre de la toute nouvelle armée fédérale allemande concernant les fusils d'infanterie avec son HK G3.
Heckler & Koch produit avec le pistolet de service P8 et le fusil d'infanterie G36 les armes standards de l'armée fédérale comme le P10, arme de service de la police.
En 1991, la multinationale anglaise en armement « British Aerospace / Royal Ordnance » absorbe l'entreprise.
En 2002, un nouveau changement de propriétaire s'effectue (H&K Beteiligungs-GmbH) et donc la séparation des instances officielles et des armes civiles également.
Depuis 2003 la partie civile de l'entreprise dénommée Heckler & Koch Jagd und Sportwaffen GmbH (HKJS) est menée de façon autonome.
Heckler & Koch a fait preuve de beaucoup d'innovation dans son histoire, comme le prouve l'utilisation précoce de polymères.
Cependant certaines avancées technologiques ambitieuses de l'entreprise n'ont pas toutes été des réussites commerciales (par exemple, le fusil d'assaut avancé G11 qui a été abandonné après l'effondrement du bloc de l'est) ou encore le HK VP70 trop en avance sur son temps.
H&K produit aujourd'hui une gamme complète d'armes légères et lourdes, des pistolets, pistolets mitrailleurs, fusils, lance-grenades ou mitrailleuses...
Le pistolet mitrailleur UMP (Universale Maschinenpistole en allemand : pistolet mitrailleur universel) est une arme fabriquée par la firme Heckler & Koch et avant tout conçue pour le marché policier d'Amérique du Nord avec l'ambition d'y remplacer le MP5.
Doté d'une carcasse en polymère et d'un mécanisme plus simple que celui du MP5, il est moins cher et plus léger.
Il semble pourtant compléter les arsenaux plutôt que de se substituer au MP5 et à son considérable succès commercial et opérationnel.
De plus, il équipe depuis peu les armureries de la gendarmerie nationale française, et son utilisation par cette dernière n'intervient qu'en cas de crise majeure (plan épervier, état d'urgence...).
Afin de correspondre aux usages de son marché de prédilection, il a été en premier lieu chambré en .45 ACP puis en .40 S&W avant de connaitre une version en 9 mm Parabellum, le calibre le plus souvent employé dans les pistolets mitrailleurs.
La version chambrée en 9 mm est facilement reconnaissable à ses chargeurs incurvés alors que les deux autres versions sont dotées de chargeurs droits.
L'UMP peut être converti d'un calibre à l'autre par changement du canon, de la culasse et du chargeur.
Le .45 ACP et le .40 S&W présentent un recul plus important que le 9 mm Parabellum et cet inconvénient est accru par le poids réduit de l'arme.
Afin que l'UMP demeure contrôlable, la cadence de tir théorique est limitée à 600 coups par minutes, ce qui est relativement faible pour un pistolet mitrailleur moderne.
Le mécanisme est plus conventionnel que celui du MP5 puisqu'il est opéré par le recul sans système de retardement de l'action.
Il tire culasse fermé en automatique, semi-automatique et par rafales de deux coups.
Lorsque le chargeur est vide, un mécanisme retient la culasse en arrière de telle sorte qu'il n'est pas nécessaire de la manœuvrer pour chambrer une cartouche après avoir introduit un nouveau chargeur.
En plus de ses organes de visée, il est doté de deux rails Picatinny, l'un au-dessus de l'arme et l'autre au niveau de la garde et peut en recevoir deux supplémentaires sur les côtés.
Ces rails standards permettent de monter rapidement une très large gamme d'accessoires : lunettes, viseur à acquisition rapide de type reflex comme les EOTECH, pointeur laser IR, lampe tactique, poignées tactique.
Le cache flamme est conçu pour accepter un silencieux QD (quick detachment) « clipable ».
UMP45 : version en calibre .45 ACP à magasin droit.
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