Manufrance est une entreprise emblématique dans le domaine des fusils de chasse, dont la renommée perdure jusqu'à aujourd'hui. Cette manufacture française d'armes a révolutionné la vente par correspondance en proposant des produits de premier choix fabriqués en France.
Son histoire débute en 1885 lorsqu'Étienne Mimard, un industriel stéphanois, décide de diversifier ses activités en créant une société spécialisée dans la fabrication d'armes de chasse. Très vite, les célèbres catalogues Manufrance attirent l'attention des chasseurs de tous les horizons.
Manufrance est un label renommé pour la performance et la fiabilité de ses produits. Ses armes de chasse sont conçues avec un savoir-faire artisanal et une expertise technique qui assurent une expérience de chasse optimale. Que vous soyez un chasseur expérimenté ou débutant, elles se présentent ainsi comme un choix judicieux.
Le savoir-faire de Manufrance repose sur une longue tradition de fabrication d'armes de chasse. En effet, l'entreprise a su préserver les gestes et les techniques de ses artisans pour proposer des produits d'exception.
Réputées pour leur durabilité, les armes à feu Manufrance sont élaborées dans des matériaux haute qualité et soumises à des tests rigoureux avant d'être commercialisées. En outre, les canons sont travaillés avec soin pour garantir une trajectoire parfaite des balles. Les systèmes de visée garantissent également une grande précision de tir.
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De plus, les modèles proposés sont variés, allant des fusils de chasse aux pistolets, en passant par les carabines pour s'adapter à tous les besoins. Chaque produit est le fruit d'un savoir-faire transmis de génération en génération et de l'expertise de ses artisans.
Les armes à feu Manufrance sont très prisées par les collectionneurs du monde entier. Buffalo St-Etienne, Rafale 14 mm Take down, Buffalo Lebel, Velodog Manufrance, Buffalo Eurêka ou encore Flobert font partie des modèles les plus recherchés. Les passionnés de chasse sont nombreux à rechercher des pièces rares pour enrichir leur collection.
Voici les critères à prendre en compte pour choisir l'équipement adapté à vos exigences.
Le choix du fusil de chasse dépendra du type de gibier que vous chassez et de l'environnement dans lequel vous chassez. Pour la chasse aux oiseaux en vol, vous aurez besoin d'un fusil léger et maniable avec une ouverture de choke appropriée pour une portée efficace.
Pour la chasse au gros gibier, il faudra une arme plus puissante avec une portée plus longue. Si vous chassez dans des environnements boisés, un fusil à canon court est plus adapté pour une meilleure maniabilité. Il est également important de prendre en compte votre niveau d'expérience puisqu'un fusil complexe peut être difficile à utiliser pour les débutants.
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Le calibre est un élément clé à prendre en compte lors du choix d'une arme à feu de chasse. Il s'agit de la taille du projectile tiré par l'arme. Ainsi, il varie en fonction de la taille de l'animal ciblé. Pour les petits animaux comme les oiseaux, un calibre plus petit est généralement utilisé. Pour les gros animaux, comme les cerfs, un calibre plus grand est nécessaire.
Il existe de nombreux modèles d'armes à feu de chasse sur le marché. Tout d'abord, vous devez prendre en compte le type de canon de l'arme à feu lors de votre choix. Les canons lisses sont les plus courants et sont utilisés pour la chasse aux oiseaux ainsi qu'aux petits gibiers. Ils ont un diamètre intérieur uniforme et permettent aux cartouches de se propager uniformément à travers le canon.
Les canons rayés, quant à eux, s'adressent aux chasseurs de gros gibiers tels que les cerfs et les sangliers. Ils présentent des rainures à l'intérieur pour stabiliser la balle ou la chevrotine lorsqu'elle est tirée.
Ensuite, la taille et le poids de l'arme à feu sont également des facteurs importants à prendre en compte. Une arme à feu plus légère et plus maniable sera facile à transporter. Toutefois, elle est difficile à contrôler lors du tir.
La carabine 22 long rifle Manufrance évoque pour moi une véritable madeleine de Proust du monde cynégétique français. Après avoir manipulé des centaines d’armes au fil des années, je reste toujours aussi fasciné par ces modèles emblématiques qui ont façonné notre patrimoine de chasse.
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Manufrance, entreprise stéphanoise fondée en 1885, a marqué l’histoire de l’armurerie française avec ses créations emblématiques. La marque proposait notamment le célèbre modèle REINA, une carabine semi-automatique en 22LR qui combinait élégance et fiabilité. Cette arme compacte et légère s’est imposée comme un incontournable pour la chasse au petit gibier dans les campagnes françaises.
La disparition de Manufrance en 1985 a marqué la fin d’une époque pour l’armurerie nationale. Aujourd’hui, ces carabines 22LR deviennent de plus en plus recherchées par les collectionneurs et les nostalgiques de cette grande maison française.
Les carabines 22LR de Manufrance se distinguaient par leurs caractéristiques techniques soignées. Le modèle REINA, particulièrement apprécié, offrait un équilibre parfait entre maniabilité et précision.
La qualité des matériaux utilisés par Manufrance explique en partie la longévité exceptionnelle de ces armes. Côté balistique, le calibre 22 long rifle reste un choix judicieux pour l’initiation et la chasse aux nuisibles.
Les carabines Manufrance occupent aujourd’hui une place de choix sur le marché des armes de collection. Leur cote ne cesse d’augmenter, particulièrement pour les exemplaires en parfait état avec leurs accessoires d’origine.
Les modèles les plus prisés peuvent atteindre plusieurs centaines d’euros, voire dépasser le millier pour des versions rares ou particulièrement bien conservées. Si vous possédez l’une de ces carabines, je vous conseille de la faire évaluer par un professionnel avant toute transaction.
Bien que les carabines Manufrance restent irremplaçables dans le cœur des collectionneurs, le marché actuel propose d’excellentes alternatives pour la pratique du tir ou de la chasse en 22LR. Les carabines semi-automatiques actuelles en 22LR offrent une précision accrue et des matériaux plus légers, tout en conservant la fiabilité qui faisait la réputation de Manufrance.
Les améliorations notables des carabines modernes incluent des systèmes de visée plus performants, une ergonomie repensée et des options de personnalisation étendues.
Que vous soyez collectionneur ou chasseur, la carabine 22LR Manufrance représente un morceau d’histoire que j’ai plaisir à faire découvrir ou redécouvrir.
Outre la carabine Reina, Manufrance a produit une variété d'armes qui ont marqué leur époque :
Dès le XIIIe siècle, on trouve sur les rives du Furan des arbalétriers, des javelinaires et des arquebusiers qui exploitent la force hydraulique de la rivière, la puissance calorifique du charbon de terre pour leurs forges et le grès pour leurs meules. Cette activité artisanale est la base des métiers de l’arme à Saint-Etienne. Les premières origines se situent dans le quartier des Rives, dans la « bonne vallée du fer », proche de Valbenoîte.
François 1er s’intéresse à l’armurerie stéphanoise dès 1531. L’organisation de l’activité armurière remonte à l’époque de François Ier. Désireux d’améliorer l’armement de ses troupes, il s’intéresse à l’armurerie stéphanoise dès 1531. Le mouvement se poursuit avec Louis XIV.
La date de 1782 marque donc la réelle naissance de l’actuel Banc d’Épreuve. Augustin Merley, canonnier de renom d’une vielle famille de l’armurerie stéphanoise, est le premier éprouveur des armes bourgeoises, nommé, parmi les trois candidats que propose la ville, par l’intendant de Lyon en 1782. Le chargement des armes ne se faisant pas encore par la culasse, seuls les canons sont éprouvés, fixés horizontalement à un banc, le talon de la culasse appuyé contre une forte bande de fer.
Si le canon résiste sans déformation à la charge d’épreuve, l’éprouveur appose le sacrosaint poinçon d’épreuve, véritable garantie de confiance entre le vendeur et l’acheteur. Porteur du renom et de l’image de marque de l’armurerie stéphanoise, ce poinçon est constitué des palmes croisées symbole du martyr de Saint-Etienne, saint patron de la ville.
Avec la Révolution et l’abolition de tous les privilèges royaux, Augustin Merley doit abandonner l’épreuve des armes et le revenu qu’il en tirait. Cette épreuve est rétablie dès 1797 à la demande des armuriers pour qui elle est devenue un incontournable argument technique et commercial. Augustin Merley démissionne en 1809, trop âgé et devant faire face à l’augmentation incessante du prix des poudres. L’année suivante, un décret impérial réglemente l’épreuve pour tout l’empire qui comprend alors Liège. Le neveu d’Augustin Merley est nommé comme éprouveur.
Les fraudes à l’épreuve sont encore courantes et il faut par exemple changer le poinçon, dérobé ou perdu en 1824, pour éviter des épreuves non-conformes.
En 1836, Merley-Duon établit un nouveau Banc d’Épreuve non loin du précédent, toujours rue de l’Heurton.
Après 1880, l’évolution des armes incite de plus en plus à en éprouver la fermeture autant que le canon. Dès 1883 il est ainsi envisagé d’agrandir le Banc d’Épreuve. La commission nommée par la chambre de commerce se renseigne sur les installations de celui récemment installé à Liège et achète les terrains attenant au bâtiment existant, rue Jean-Claude Tissot, en 1885.
Cette même année, la loi Farcy du 14 août 1885 libéralisant la fabrication et le commerce des armes non-réglementaires, remet du même coup en cause l’obligation de l’épreuve. Mais une fois de plus, les armuriers, conscients de l’indispensable valeur ajoutée technique et commerciale qu’apporte l’épreuve à leurs produits, réclament le retour à l’épreuve obligatoire de peur de voir naître des concurrences en deçà de la sécurité. La chambre de commerce décide de maintenir l’épreuve et même de la compléter de l’épreuve des armes finies.
Entre 1903 et 1908, sur les plans de l’architecte Lamaizière, un nouveau Banc d’Épreuve plus vaste et plus moderne voit le jour rue Jean-Claude Tissot. La rue de l’Épreuve toute proche conserve encore le souvenir de l’emplacement du Banc d’Épreuve d’alors, aujourd’hui détruit.
1910 est une année marquante dans l’histoire de l’épreuve des armes, avec la réunion d’une commission internationale (France, Allemagne, Belgique, Autriche et Italie) cherchant à normaliser l’épreuve des armes d’un pays à l’autre et donnant naissance à la Commission Technique Internationale bientôt transformée en Commission Internationale Permanente des armes à feu (CIP).
Voici une chronologie des événements marquants de l'histoire de Manufrance :
Année | Événement |
---|---|
1885 | Étienne MIMARD est à Saint-Étienne à la recherche d’un emploi et choisit la «MANUFACTURE FRANÇAISE D’ARMES ET DE TIR». |
1887 | Étienne MIMARD et Pierre BLACHON rachètent la «MANUFACTURE FRANÇAISE D’ARMES ET DE TIR». |
1889 | Création du fusil IDEAL. |
1892 | Ouverture du premier magasin de vente à PARIS. Lancement de la marque HIRONDELLE pour les cycles. |
1913 | Création du fusil ROBUST. |
1970 | MANUFRANCE fabrique 65 % de la production française d’armes de chasse. |
1985 | Mise en liquidation des biens de la S.C.O.P.D. et résiliation du contrat de location-gérance avec la S.A. MANUFRANCE. |
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