Les maux de tête peuvent être déclenchés par divers facteurs, allant des émotions fortes aux problèmes de santé sous-jacents. Comprendre ces causes et connaître les moyens de soulager la douleur est essentiel pour améliorer la qualité de vie.
Quand on pleure, c’est un véritable raz-de-marée qui submerge nos émotions et notre corps. Ce n’est donc pas surprenant que cela puisse entraîner des maux de tête. On pleure souvent en réponse à un traumatisme physique ou psychologique. Un enfant qui s’écorche le genou se met à pleurer abondamment, autant parce qu’il a mal que parce qu’il a eu peur. Un adulte peut pleurer suite à une crise de nerfs (trop de pression dans la vie) ou à une triste nouvelle (décès d’un proche). On verse plus facilement des larmes quand nous sommes éprouvés mentalement et physiquement. En cas de blessure, notre système immunitaire se met en branle et nos nerfs sont en alerte. À force de retenir nos émotions trop longtemps, la moindre goutte d’eau peut faire déborder le vase.
Quand notre mal-être devient insupportable, cela stimule nos glandes lacrymales, qui vont produire des larmes. Cependant, nos yeux ne peuvent contenir que quelques microlitres. Le surplus s’évacue alors par le nez. Cela favorise la production de mucus, ce qui explique pourquoi des filets de morve s’échappent de nos narines. Avec le nez obstrué, on respire moins bien. Il faut donc compenser en respirant par la bouche. Dans cet état, c’est beaucoup plus difficile. On halète. Notre thorax et nos muscles se contractent de façon erratique. Pleurer est donc très éprouvant pour le corps, d’autant plus quand cela dure longtemps. Fatigue, déshydratation, mal de tête… Quelles sont les conséquences d’avoir trop pleuré ?
Les larmes sont un mélange d’eau, de lipides, de protéines et de sel. En pleurant, vous perdez une grande partie de fluides corporels et d’électrolytes essentiels à votre équilibre. En revanche, vous avez généré beaucoup de cortisol, l’hormone du stress, qui affecte l’afflux sanguin au cerveau. Pour résumer : "stress + hausse de pression sanguine + moins de fluides corporels = mal de tête carabiné".
Il existe deux principaux types de douleurs à la tête :
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Les larmes liées aux émotions négatives seraient les seules à provoquer les migraines, mais les chercheurs n’en ont pas identifié la cause exacte. Dans les deux cas, des pleurs sont un facteur aggravant. En cas de rude épreuve (rupture sentimentale, deuil), vous pouvez sangloter durant de longues minutes, voire des heures. Verser toutes les larmes de votre corps vous laisse non seulement épuisé, mais aussi déshydraté.
La migraine cataméniale est une migraine provoquée par les changements hormonaux chez les femmes. Les crises de migraine cataméniale peuvent s’expliquer par un changement hormonal brutal. Ces migraines sont liées à la chute du taux d’estradiol. Elles surgissent généralement en fin de cycle, donc au moment des règles, parfois même un peu avant. La plupart des femmes souffrant de migraines menstruelles, connaissent également des crises à d’autres moments du cycle.
La contraception peut aider à calmer les migraines cataméniales, mais elle en est parfois responsable. En effet, certaines femmes prenant la pilule œstroprogestative connaissent des crises lors des 7 jours d’arrêt entre deux plaquettes. C’est également le cas avec les patchs ou les anneaux vaginaux.
Ces migraines sont provoquées par l’arrivée des règles. Ainsi, elles tendent à diminuer chez la femme enceinte, mais aussi pendant la ménopause. En revanche, cela ne veut pas dire que les femmes enceintes n’ont jamais de migraine.
Il n’est pas rare de souffrir conjointement d’acouphènes (bourdonnement dans les oreilles) et de céphalées (maux de tête). Parfois, l’un et l’autre ne sont pas liés. Il est cependant également possible que les acouphènes entraînent l’apparition de maux de tête, et inversement. Un acouphène se traduit par un bruit dans l’oreille ou dans les deux oreilles (bourdonnement, sifflement ou battements dans le cadre d’acouphènes pulsatiles). Une céphalée est quant à elle un mal de tête dont la localisation, la durée et l’intensité varient en fonction des causes et des individus.
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Au-delà de s’encourager l’un et l’autre, les acouphènes et les maux de tête peuvent également être les symptômes d’un autre trouble, responsable des deux à la fois. La maladie de Ménière se manifeste notamment par la présence conjointe d'acouphènes et de vertiges. Une anémie, se traduit avant tout par un état de faiblesse, mais peut également s’accompagner d’autres troubles, directement liés à l’organe mal oxygéné en raison de la baisse du taux de globules rouges (hémoglobine). Lorsque le cerveau n’est pas correctement oxygéné, des maux de tête sont ainsi courants. En cas de mauvaise oxygénation de la circulation sanguine, les vertiges et acouphènes sont probables.
Selon l'International Headache Society, il existe quatre types de céphalées primaires :
La céphalée de tension est un mal de tête qui se différencie de la migraine par ses symptômes. Une céphalée de tension est généralement une douleur diffuse, légère à modérée dans la tête, souvent décrite comme une bande serrée autour de la tête. La céphalée de tension est épisodique ou parfois chronique (elle dure plus de 15 jours par mois), débute souvent à l'adolescence et concerne 3 femmes pour 2 hommes.
Comme pour les migraines, les causes des céphalées de tension ne sont pas connues à 100%. La théorie la plus courante soutient une sensibilité accrue à la douleur chez les personnes souffrant de céphalées de tension. Les céphalées de tension peuvent être difficiles à distinguer des migraines. Bien que l’activité physique aggrave généralement la douleur migraineuse, elle n’aggrave pas la douleur des céphalées de tension.
La migraine se traduit par des maux de tête particuliers qui peuvent durer quelques heures à quelques jours. C’est une maladie fréquente et sans gravité. Les migraines se manifestent par des douleurs lancinantes du côté droit ou gauche de la tête, et qui suivent les battements du cœur. La douleur est modérée ou intense et toujours . Sa survenue peut être précédée d'une phase d'irritabilité ou de fatigue.
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Les symptômes des migraines sont des douleurs lancinantes du côté droit ou gauche de la tête, parfois pendant des heures, voire des jours. La douleur suit les battements du cœur. Elle est souvent associée à d’autres symptômes : intolérance à la lumière, au bruit et aux odeurs, nausées, vomissements, etc.
Parfois, la migraine est précédée de signes neurologiques annonciateurs appelés « aura ». Ces symptômes s’installent en quelques minutes et peuvent durer de 30 minutes à 1 heure. La migraine survient plus tardivement et l’aura disparaît alors totalement. Le plus souvent, ces signes se manifestent sur le côté de la tête opposé à celui de la migraine qui va suivre. Lorsque l’aura est uniquement visuelle, on parle de migraine ophtalmique.
La sinusite, comme son nom l’indique, est une inflammation des sinus qui provoque très souvent des maux de tête. Les céphalées ou maux de tête peuvent être plus ou moins intenses. De plus, tant que vous ne soignez pas votre sinusite, vos maux de tête peuvent persister et devenir permanents.
Avant tout, reposez-vous. Vous avez fourni un rude effort physique. Ensuite, réhydratez-vous. Vous devez récupérer tout le liquide que vous avez perdu. Toutefois, la souffrance ne va pas disparaître tout de suite. Il existe des médicaments pour soulager les douleurs aiguës à la tête. Les maux de tête légers peuvent être soulagés avec des analgésiques en vente libre (ibuprofène, paracétamol). En cas de doute, demandez conseil à votre pharmacien pour savoir quoi prendre en cas de mal de tête.
Pour diminuer la douleur liée à la migraine, vous pouvez adopter quelques gestes simples et prendre des antalgiques ou des anti-inflammatoires, comme du paracétamol. Il faut suivre bien la posologie et ne pas dépasser la dose maximale quotidienne autorisée, mentionnée sur la notice du médicament (quantité et fréquence de prise recommandées) et l’intervalle minimum à respecter entre deux prises.
De par l’origine de ces maux de tête; parfois appelés maux de tête liés à la nuque par les patients; la Chiropraxie serait le traitement de choix pour corriger les blocages et les irritations au niveau cervical qui provoquent ces céphalées cervicogéniques. La spécialité en neurologie fonctionnelle permet d’aider encore plus des patients souffrant de divers types de céphalées et névralgies et plus particulièrement des céphalées cervicogéniques. Il faudra néanmoins étudier chaque cas et déterminer si les soins pourraient être efficaces et à quel point.
Sept des 10 études avaient des résultats statistiquement significatifs selon lesquels les sujets qui ont reçu de la mobilisation ou des manipulations ont connu de meilleurs résultats ou ont rapporté moins de symptômes de céphalées cervicogéniques que les sujets témoins.
Conclusions : La thérapie manuelle a des effets positifs sur l’intensité de la douleur, la fréquence de la douleur, le handicap, l’impact global, la qualité de vie et l’amplitude des mouvements craniocervicaux chez les adultes souffrant de céphalées de tension. La fréquence des céphalées a été significativement réduite avec les manipulations vertébrales et thérapie combinée.
Vous pouvez diminuer la fréquence des crises de migraine en supprimant les facteurs que vous avez identifiés comme déclenchants et en adoptant une bonne hygiène de vie. Faites régulièrement de l’exercice. L'endurance a une efficacité démontrée dans la prévention des migraines. Ayez une alimentation équilibrée, régulière et évitez l'alcool s'il est un facteur déclenchant.
Il est important de consulter dans les situations suivantes :
Denis Alemi est diplômé Doctor of Chiropractic, avec mention « Cum Laude » de la faculté Life West en Californie en 1994. Il a ensuite fait une spécialisation en neurologie chiropratique (Diplomate of the American Chiropractic Neurology Board) tout en exercant à San Francisco, Etats-Unis. Depuis son retour en France, il a été enseignant à l’Institut Franco-Européenne de Chiropratique, Vice-président de l’Association Française de Chiropratique et continué l’approfondissement en neurologie fonctionnelle à travers des conférences aux Etats-Unis et en Europe (plus de 950 heures à ce jour). Il a obtenu le titre de « Fellowship of the American College of Functional Neurology » et « Fellowship of the European Academy of Chiropractic » en neurologie.
Certains patients remarquent une amélioration rapide des symptômes de céphalées, pour d’autres cela peut être plus long. Cela peut dépendre de nombre d’années où le problème persiste, l’âge du patient, la gravité du problème, etc.
| Type de Céphalée | Symptômes | Causes Possibles | Traitements |
|---|---|---|---|
| Céphalée de Tension | Douleur diffuse, légère à modérée, sensation de pression | Sensibilité accrue à la douleur | Analgésiques, thérapie manuelle |
| Migraine | Douleurs lancinantes, souvent d'un seul côté, intolérance à la lumière et au bruit | Modifications de l'irrigation sanguine du cerveau, stress émotionnel | Antalgiques, anti-inflammatoires, triptans |
| Migraine Cataméniale | Migraine liée aux changements hormonaux, souvent au moment des règles | Chute du taux d'estradiol | Contraception, triptans |
| Céphalée Cervicogénique | Maux de tête liés à des problèmes cervicaux | Blocages et irritations au niveau cervical | Chiropraxie, mobilisation |
| Sinusite | Maux de tête accompagnés de symptômes de sinusite | Inflammation des sinus | Décongestionnants, antibiotiques (si bactérienne) |
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