Le Paris Saint-Germain a réalisé un véritable exploit en éliminant Liverpool ce mardi 11 mars à l’occasion des huitièmes de finale de la Ligue des champions. Au courage, le Paris Saint-Germain a arraché son ticket pour les quarts de finale de la Ligue des champions, ce mardi soir à Anfield. Malmené par Liverpool, le club français a fini par s’en sortir, au terme de la séance de tirs au but (0-1, 1-4 aux t.a.b.).
Le PSG, qui n'avait plus connu la défaite toutes compétitions confondues depuis son revers face au Bayern Munich (0-1) le 26 novembre en phase de ligue de la C1, a perdu le match aller de son huitième de finale contre Liverpool ce mercredi soir à domicile (0-1). Et il risque de se souvenir un moment de cette déception qui réveille les pires cauchemars du club. Car pendant toute la rencontre, le Paris-SG a dévoré Liverpool comme il croque tout le monde depuis le début de l'année civile. L'équipe de Luis Enrique n'était aussi pas encore tombée, en 2025, sur un gardien aussi exceptionnel qu'Alisson.
Parmi la dizaine d'arrêts réussis par le Brésilien de 32 ans, quelques-uns relevaient presque du prodige. Dans le lot, il y a évidemment son réflexe pour repousser la frappe de Kvitcha Kvaratskhelia déviée par Ibrahima Konaté (37e), sur la première action où le Géorgien avait réinvesti le couloir gauche. Ou sa détente sur la gauche, toujours pour frustrer le n° 7 parisien dont le coup franc filait vers le petit filet (54e). Mais il y a aussi eu cette détente sur une frappe enroulée de Désiré Doué (80e), à un moment où les remplaçants parisiens venaient au relais pour forcer enfin la décision.
Après ce revers d'une cruauté terrible, sans doute le PSG regrettera-t-il, au-delà de sa domination sans partage, de ne pas avoir marqué sur ses premières occasions, avant qu'Alisson ne prenne feu. Il s'en est fallu de très peu quand Joao Neves, à la conclusion d'un festival technique d'Ousmane Dembélé, a repris son centre en retrait au-dessus (16e). Et encore plus à la 20e quand Kvaratskhelia, décalé par Vitinha dans le deuxième temps d'un corner évidemment obtenu par Dembélé, a enroulé sa frappe du gauche dans le petit filet opposé. Mais le Géorgien était hors jeu d'une cheville au départ de la passe, le VAR a refusé l'ouverture du score.
Le PSG a été gagné par la nervosité à l'approche du but, comme sur cette double occasion pour Barcola (30e). Le club parisien a pourtant été bon, excellent même. Dès la pause il avait créé un danger invraisemblable dans la surface anglaise (8 ballons touchés dans cette zone par Barcola). Il a regagné le vestiaire en « menant » 5 tirs cadrés à 0, avec 68 % de possession, en n'ayant laissé que des miettes à la supposée meilleure équipe européenne de la saison. Et la suite a été plus frustrante encore.
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En tout, le PSG a tenté 27 tirs (10 cadrés), a essoré Liverpool au point que Mohamed Salah, arrivé au Parc des Princes dans la peau d'un possible futur Ballon d'Or, a été insignifiant de bout en bout. Et comme tout a rigolé pour les Anglais en dehors du jeu, c'est évidemment le suppléant de l'Égyptien, Harvey Elliott, qui a marqué sur son premier ballon, au terme d'un contre sur lequel la défense parisienne dans son ensemble a paniqué dans son replacement, comme si elle était convaincue de la catastrophe en approche. Ça n'a pas loupé : l'entrant a cadré la première frappe de son équipe, et Gianluigi Donnarumma n'a fait qu'effleurer un ballon qui a filé sous les doigts, résumant une différence majeure entre les deux opposants de ce choc des 8es de finale : d'un côté il y avait un immense gardien, pas de l'autre.
La mission était claire pour le PSG : après une défaite à l’aller au Parc des Princes (0-1), les Parisiens devaient impérativement s’imposer ce soir à Anfield pour espérer se qualifier pour les quarts de finale. Une victoire d’un seul but d’écart envoyait les deux équipes en prolongation, tandis que pour se qualifier directement, le PSG devait l’emporter par deux buts ou plus. Pour la troisième fois aujourd’hui, le PSG se rendait à Anfield, où il n’avait encore jamais gagné : en 1997, une défaite (0-2) après un succès à domicile (3-0) avait permis à Paris de passer, et en 2018, ils étaient tombés (2-3) lors de la phase de groupes.
Liverpool a mis une grosse intensité dès le coup d’envoi. Mais alors que rien en ce début de match ne laissait présager cela, le PSG a bel et bien été le premier à trouver la faille. Nuno Mendes a trouvé Dembélé dans l’axe, qui a décalé Barcola sur la droite. Son centre à ras de terre a été taclé par Konaté, prenant Alisson à contre-pied. Dembélé, à l’affût, a conclu sans trembler du droit pour ouvrir le score (12e, 0-1). Le match a ensuite rapidement penché en faveur des Parisiens.
Liverpool a cru égaliser dès le retour des vestiaires. Juste avant, Donnarumma avait détourné une frappe puissante d’Alexander-Arnold, qui avait ensuite heurté le poteau (53e). Peu après, Luis Diaz s’est offert une belle occasion avec une tête bien placée sur corner, mais le gardien parisien a sorti une parade décisive pour préserver l’avantage des siens (59e). Sur un corner de Mac Allister, Donnarumma a repoussé des poings, mais Salah reprend au second poteau. Kvaratskhelia est intervenu in extremis pour contrer sa tentative (62e).
Dans une photocopie inversée du match aller, Paris a beaucoup subi en fin de match. Après une domination anglaise et plusieurs arrêts de Donnarumma, la rencontre s’est finalement poursuivi en prolongation. Après les prolongations, la qualification s’est jouée lors d’une séance de penalties, où Darwin Nunez et Curtis Jones ont manqué leurs frappes et ont livré la victoire aux Parisiens sur un plateau d’argent.
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Le Paris Saint-Germain a éliminé Liverpool après la séance de tirs au but, grâce notamment à deux arrêts de Gianluigi Donnarumma. Les Parisiens ont réalisé une double confrontation XXL face à Liverpool. Pourtant, la décision finale s’est faite aux tirs au but ce mardi 11 mars. Pour se départager, il aura fallu deux arrêts de Gianluigi Donnarumma notamment.
Équipe | Tirs | Tirs Cadrés | Possession |
---|---|---|---|
PSG (Aller) | 27 | 10 | 68% |
Liverpool (Aller) | - | - | - |
Arne Slot, le coach de Liverpool, a reconnu sans mal la supériorité écrasante du PSG ce mercredi au Parc des Princes malgré la victoire des Reds (0-1). Le Néerlandais n’a pas gonflé la poitrine dans l’auditorium du stade parisien. Franc, il a admis que son équipe avait plutôt été vernie à l’issue d’une soirée franchement illisible. Il a fallu un immense Alisson pour maintenir les chances des Reds. "Je ne crois pas avoir déjà travaillé avec un gardien de ce niveau", a reconnu son coach.
Pour Slot, l’analyse est claire : "C’est la qualité du PSG qui l’explique, a tranché le technicien. Chaque ligne de statistiques montre que Paris a été meilleur, tous nos fans, toute l'Angleterre l'a vu, c'est une excellente équipe, avec une qualité au milieu de terrain et ils ont bien géré la possession. C’est une équipe incroyable."
Ousmane Dembélé ne s'arrête plus de marquer. Au 11 mars, l’attaquant parisien a déjà inscrit son 21e but depuis le début de l’année civile, un total monstrueux.
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