Quoi de plus captivant que les armes à feu ? Un sujet qui soulève toujours beaucoup de questions, surtout quand on parle des pistolets semi-automatiques et automatiques.
La différence fondamentale entre un pistolet semi-automatique et un automatique réside dans leur mécanisme de tir. Le pistolet semi-automatique, c’est un peu comme un bon vieux jukebox : vous appuyez une fois, vous obtenez une chanson. Ici, une pression sur la détente équivaut à un seul tir. Pour tirer à nouveau, il faut relâcher la détente et appuyer une nouvelle fois. Ces petits bijoux se rechargent automatiquement après chaque tir grâce au recul de la culasse.
C’est pratique, mais attention : contrairement aux revolvers, ils peuvent s’enrayer.
Maintenant, imaginez un karaoké endiablé où les chansons s’enchaînent sans interruption. C’est un peu le principe du pistolet automatique. Tant que vous maintenez la détente enfoncée, les balles continuent de fuser. Ces armes ont une puissance d’arrêt supérieure aux semi-automatiques. Elles peuvent souvent être réglées pour tirer par rafales, par exemple de 3 coups.
La législation française est très précise sur ce point. Elle définit une « arme à répétition automatique » comme pouvant tirer plusieurs coups avec une seule pression sur la détente.
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Les pistolets semi-automatiques sont de loin les plus répandus aujourd’hui. Et pour cause ! Ils offrent un excellent compromis entre puissance de feu et contrôle. Si vous cherchez une arme pour le tir sportif ou la défense personnelle, le semi-automatique est souvent le choix le plus judicieux.
Les pistolets automatiques, quant à eux, sont des bêtes de puissance. Ils sont principalement utilisés dans des contextes militaires ou pour des applications très spécifiques.
Le terme « automatique » a connu une évolution intéressante au fil du temps. Au début du 20e siècle, il désignait en fait ce que nous appelons aujourd’hui les armes semi-automatiques.
Pour le tir sportif ou la défense personnelle, un semi-automatique sera généralement plus adapté. Ensuite, pensez à votre niveau d’expérience. Les automatiques demandent une maîtrise plus poussée et ne sont pas recommandés pour les débutants. Enfin, n’oubliez pas le cadre légal.
Au bout du compte, pour la plupart des utilisateurs, un bon pistolet semi-automatique sera le choix le plus judicieux. N’hésitez pas à consulter un professionnel pour vous guider dans votre choix.
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Contrairement aux revolvers qui présentent tous un design similaire, les pistolets semi-automatiques peuvent être déroutants pour le tireur novice - et même parfois pour ceux qui ont plus d’expérience.
Pour mettre ces pistolets en condition de faire feu, vous devez insérer un magasin (chargeur) approvisionné et actionner la culasse pour engager une cartouche dans la chambre. C’est ainsi que fonctionnent des pistolets semi-automatiques tels que le Walther PPK et P38, ou encore le Beretta 92FS et ses variantes militaires.
Si cela peut paraître la moindre des choses, un tireur placé dans un contexte de stress dynamique élevé perd 50% voire plus de ses capacités réflexives et le risque de se rendre compte que la détente est bloquée au moment de faire feu est réel. Sur un pas de tir, c’est sans conséquence.
C’est la raison pour laquelle les policiers sont équipés de pistolets semi-automatiques comportant uniquement un decocker, et voilà le second type de mécanisme dont je voulais vous parler. Il n’y a pas de cran de sûreté, ici le decocker revient à sa position initiale au lieu de rester en position « safe » l’arme est donc prête à tirer en permanence.
Le troisième type de mécanisme qu’on peut trouver sur un pistolet est un cran de sûreté unique. On a deux options pour le porter en toute sécurité. La première est de laisser le cran de sûreté engagé : la queue de détente est bloquée pour empêcher le coup de partir.
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Ce système est souvent décrié pour sa dangerosité car il habitue le tireur à se fier à un mécanisme plus qu’à sa maitrise de son arme. La deuxième option de port d’un pistolet SA est de ne pas faire usage du cran de sûreté mais de le decocker manuellement.
Pour faire ça, il faut exercer une pression arrière sur le marteau, presser la queue de détente et abaisser le marteau tout en douceur de façon à ce qu’il ne heurte pas violemment le percuteur. Attention, decocker manuellement un pistolet SA est très dangereux et ne devrait pas être fait.
Le risque que vous soyez trop brusque et que le coup parte seul est réel. C’est d’ailleurs également valable pour les revolvers. Dans la réalité, le coup partirait immédiatement. Si vous voulez une arme que vous pouvez transporter en double action, achetez une arme équipée d’un decocker.
Les pistolets semi-automatiques Glock sont qualifiés de “safe-action”. Ce sont des armes de guerre dont le fonctionnement ne ressemble en rien à ceux vus précédemment.
Les Glocks ne comportent pas de marteau apparent, de decocker ni de cran de sûreté. D’éventuels chocs ne risquent pas de déclencher le tir tant que ce levier n’est pas pressé tandis que la mise en œuvre de l’arme est très rapide puisqu’il suffit d’appuyer sur la queue de détente pour faire feu : pas besoin de désactiver un cran de sûreté latéral, pas de risque de confusion dans l’action.
Le choix d’une arme doit se faire avant tout sur le ressenti qu’on a en la prenant en main et sur l’usage qu’on compte en faire. Tous les systèmes évoqués sont valables et il n’y en a pas un meilleur que les autres.
Ce sont à mon sens les armes les plus sécuritaires puisqu’en dehors des sûretés visant à empêcher l’arme de faire feu suite à un choc, la seule vraie sûreté est le mental du tireur : il n’y a pas de confusion mécanique possible.
D’un point de vue historique le pistolet est apparu avant le revolver. Celui-ci était cependant à un seul coup et se chargeait par la bouche du canon. Les pistolets semi-automatiques sont apparus à la fin du XIXe siècle grâce à Hugo BORCHARDT (1893), Théodore BERGMANN (1894) et Paul MAUSER (1896).
Le terme pistolet englobe l’ensemble des armes de poing dépourvues de barillet et tirant à un seul ou plusieurs coups.
En remplacement du barillet, les pistolets possèdent un chargeur (appelé également magasin) placé à l’intérieur de la crosse (exception faite par le pistolet Mauser C96 où le chargeur est rectiligne et les cartouches les unes sur les autres).
Les cartouches sont toujours disposées en quinconce dans des chargeurs de capacités variables (pouvant aller jusqu’à 20 (Glock®). Un chargeur de pistolet contient généralement 15 cartouches. Il est cependant possible d’insérer le magasin complètement approvisionné dans l’arme, chambrer une munition dans la chambre à cartouche, retirer le magasin et compléter celui-ci avec une dernière cartouche. On peut parler alors d’un 15+1, ce qui donne en réalité 16 cartouches.
Il arrive dans de rares cas (compétions sportives) que le magasin puisse dépasser de la crosse de l’arme. En effet, le Glock18 (pouvant tirer des rafales de 3 coups) peut avoir un chargeur spécial à 33 coups ou un chargeur de 22 coups pour le Sphinx suisse.
Dans un premier temps, les cartouches sont introduites dans le magasin de l’arme, puis celui-ci est inséré dans la crosse. Pour chambrer une cartouche il suffit de tirer la glissière (culasse) vers l’arrière et de la relâcher. Ce mouvement entraine mécaniquement la première cartouche du chargeur à l’intérieur de la chambre à cartouche.
Une fois la cartouche chambrée, une simple pression sur la détente va libérer le marteau qui va frapper le percuteur. Ce dernier va taper l’amorce de la cartouche et va mettre le feu à la poudre. La pression est si forte à l’intérieur du canon (environ 4000 bars) que le projectile est poussé vers l’extérieur.
Une fois le projectile en dehors du canon, la pression diminue et la culasse s’ouvre. Une griffe latérale solidaire de la glissière (l’extracteur) saisit la douille au niveau de la gorge et la tire en arrière. Au cours de son mouvement, la douille va heurter une butée fixe solidaire de la carcasse (l’éjecteur). Ce mécanisme permet d’éjecter la douille en dehors de l’arme par la fenêtre d’éjection.
Lorsque la glissière recule, elle arme mécaniquement le dispositif de percussion. Enfin, la glissière est rappelée à sa position initiale par un ressort récupérateur ; ce mécanisme permet de chambrer une nouvelle cartouche.
L’ensemble de ces opérations mécaniques va entrainer de multiples traces sur la douille, traces caractéristiques de l’arme ayant tiré la munition. A noter que sur une scène de crime, la douille peut régulièrement servir de point de départ quant à l’identification d’une arme.
La sécurité consiste en un mécanisme passif visant à bloquer le départ d’un tir accidentel (par un choc au sol par exemple). La sûreté est un mécanisme mis en place volontairement par l’utilisateur pour neutraliser une arme chargée et neutraliser le tir.
Lorsque l’on parle d’armes automatiques, il s’agit d’armes capables de tirer en rafale tant que la queue de détente reste pressée. Le rechargement de l’arme se fait de façon automatique grâce à un mécanisme interne utilisant une partie de l’énergie de la charge propulsive de la munition ou dans certains cas un moteur.
Les armes semi-automatiques ne tire qu’une seule munition à la fois. Afin d’effectuer un deuxième coup, il faut relâcher la queue de détente et presser à nouveau. L’énergie produite par le départ d’un coup de feu, entraine la prise en compte d’une nouvelle munition dans la chambre à cartouche.
Pour les pistolets semi-automatiques fonctionnant en double action, les plus modernes, il existe deux sûretés : le levier de désarmement qui permet de rabattre le chien en position de repos et le verrou qui bloque la glissière ouverte lorsqu’il n’y a plus de cartouche et qui permet de ramener la glissière vers l’avant (bloc culasse).
Sur certaines armes, comme le Smith&Wesson ou le Beretta, un second levier doit être remonté manuellement pour pouvoir tirer. Il n’y a pas d’autre sûreté, l’arme étant considérée comme assurée puisque la force nécessaire au départ du coup en double action évite normalement tout accident.
Un pistolet en double action tire généralement la première cartouche en double action (forte pression sur la détente) et les autres cartouches en simple action, le marteau restant armé après le premier tir.
La firme Colt a mis au point un pistolet tirant uniquement en double action (all double action) avec une force appliquée sur la détente propre à la double action (environ 5kg).
Les armes peuvent avoir une sécurité au niveau du chargeur qui interdit le tir si le chargeur n’est pas complètement engagé dans l’arme et ce, même si une cartouche se trouve logée dans la chambre à cartouches.
Il s’agit de revolver à plusieurs canons dont le percuteur est sélectif. Il s’agit d’une variante du pistolet à un coup avec plusieurs canons (généralement deux), dont chaque canon peut recevoir une cartouche.
Le pistolet semi-automatique Glock-17 de 5e génération FR est robuste, fiable, léger et ergonomique. Ainsi, le combattant bénéficie d’une aisance de tir et d’une précision maximale quelles que soient les conditions. Il est très utile au combattant, généralement en double armement (en duo avec le HK 416 F). Munie de dentelures avant, il offre un choix de surface tactile supplémentaire lors de la manipulation de la glissière donnant à l’opérateur une bonne utilisation de l’arme avec une main mouillée ou en sueur. L’arme peut être utilisée par les opérateurs droitiers et gauchers.
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