La précision en tir dépend non seulement de la qualité de l’équipement, mais aussi de la maîtrise des différentes positions de tir. Chaque position offre des avantages spécifiques et peut influencer significativement vos performances.
Le succès réside dans une position stable, demandant peu d'effort et minimisant les contractions musculaires pour une endurance accrue pendant le match. Autrement dit, une position construite, reproductible, stable et endurante.
Vue de l'extérieur, par exemple par l'entraîneur, il est utile d'avoir un miroir pour observer votre position en son absence.
Le corps doit adopter une position naturelle et facile à prendre, limitant les contraintes et les tensions. Il est essentiel d'être relativement droit, avec les pieds écartés de la largeur des épaules. Le bassin doit être naturellement 'posé' avec un léger verrouillage abdominal ou une légère rétroversion. Le plan des épaules, le plan du bassin et le plan des pieds doivent être alignés, sans vrille. La tête est naturellement tournée vers la cible, en vérifiant la position des lunettes.
Avec une prise en main constante, la position de l'arme dans la main doit être la plus constante possible, aidée par une crosse anatomique sur mesure. L'arme est alignée avec l'œil, sur la hauteur et l'axe de la ligne de visée. La stabilité est la clé d'une bonne position!
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Apprendre à prendre sa position, puis s'entraîner à répéter le geste pour l'automatiser est crucial.
Les pieds sont écartés de la largeur des épaules et font face à la cible.
Il faut apprendre à chausser l'arme correctement.
Le plan des pieds, le plan du bassin et le plan des épaules sont alignés et empilés. Il faut ensuite tourner la tête, vérifier le serrage de la crosse, penser au gainage du poignet et au tassement osseux. Vérifiez le placement face à la cible (sinon translation) et l'axe de la cible (sinon rotation des pieds).
La tête, une fois en position, ne doit plus bouger.
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L'autre main, dite main faible, est à positionner naturellement sur le côté, dans la poche ou sur une ceinture.
Les pieds sont alignés et l'écartement est sensiblement celui des épaules.
Le poids de l'arme déplace le centre de gravité du corps, influençant ainsi la position et la stabilité.
Le doigt est positionné pour que la queue de détente soit au milieu de la phalangette.
La mise en œuvre de la position inversée dite de sécurité consiste, pour le tireur droitier, à se positionner à l'envers sur son poste de tir, épaule gauche vers les cibles, tête regardant à droite du poste de tir. Il prend le pistolet de la main gauche au niveau du canon et la main droite au niveau de la crosse, tout en gardant le canon dirigé vers les cibles. Il va pouvoir ensuite chausser correctement son pistolet, le canon étant toujours dirigé vers les cibles, puis inverser la position des épaules, c'est-à-dire épaule droite vers la cible.
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La position debout est souvent choisie pour sa mobilité et sa rapidité. Le tireur se tient droit, les pieds écartés à la largeur des épaules, avec les genoux légèrement fléchis pour un meilleur équilibre. Les bras soutiennent l’arme, et le corps est légèrement incliné en avant pour améliorer la visée. Cette position est idéale pour des tirs rapides et pour s’adapter à des cibles en mouvement. Cependant, elle est moins stable comparée aux positions assise et couchée, ce qui peut réduire la précision lors de tirs à longue distance.
La position assise est couramment utilisée pour les tirs de précision, comme dans les disciplines de tir sportif. Le tireur est assis avec les pieds bien ancrés au sol et les genoux écartés pour offrir un soutien supplémentaire. L’arme repose sur les jambes ou un support comme un sac de sable. Cette position offre une stabilité supérieure à celle de la position debout, permettant un meilleur contrôle de l’arme et une visée plus précise. Cependant, elle peut être moins adaptée pour des situations nécessitant une grande mobilité ou des changements rapides de position.
La position couchée, ou en position « prône », est idéale pour les tirs à longue distance grâce à sa stabilité maximale. Le tireur est allongé sur le ventre, avec l’arme reposant sur un sac de sable ou un bipied. Les jambes sont légèrement écartées pour un soutien supplémentaire. Cette position permet de réduire les tremblements et le recul de l’arme, offrant ainsi une précision accrue. Toutefois, elle limite la mobilité et n’est pas adaptée aux tirs rapides ou en mouvement.
La position accroupie est souvent utilisée dans des environnements variés ou lors de tirs tactiques. Le tireur est agenouillé sur un ou deux genoux, avec l’arme soutenue par les bras ou reposant sur un genou. Cette position combine une stabilité relative avec une certaine mobilité, ce qui est utile sur des terrains irréguliers ou dans des situations nécessitant une adaptation rapide. Bien qu’elle offre une meilleure stabilité que la position debout, elle est moins stable que la position couchée, surtout pour les tirs à longue distance.
Position | Avantages | Inconvénients | Utilisation Idéale |
---|---|---|---|
Debout | Mobilité, rapidité | Moins stable | Tirs rapides, cibles en mouvement |
Assise | Stabilité, précision | Moins mobile | Tirs de précision sur cible |
Couchée | Stabilité maximale | Mobilité limitée | Tirs à longue distance |
Accroupie | Flexibilité, mobilité relative | Moins stable que couchée | Environnements variés, tirs tactiques |
Au niveau de la respiration, chacun comprendra que le geste du tireur s’accommode mal des ” bougers ” qu’elle peut engendrer.
Au niveau de la vision, un œil domine l’autre : c’est l’œil directeur. Il est recommandé de tirer en ayant les deux yeux ouverts. L’œil humain possède de nombreuses facultés mais il ne sait pas voir simultanément net de près et de loin. Puisqu’il faut, pour viser, aligner plusieurs éléments situés à différentes distances, le tireur devra faire un choix. En effet, un léger écart par rapport au visuel, de l’ensemble des instruments de visée bien alignés entre eux, se traduira par un faible écart en cible. Par contre, un alignement imprécis des instruments de visée se traduira par un écart très important en cible. Au pistolet, il est donc préférable de régler son arme pour toucher plus haut que le point visé et de voir se détacher parfaitement les instruments de visée sur le fond blanc du carton. La marge de blanc est une référence de placement de la visée autour de laquelle vous allez décrire de petits mouvements oscillants résultants du contrôle de votre stabilité.
C’est une phase déterminante de la séquence de tir : un bon lâcher laisse l’arme stable au départ du coup ou n’amplifie pas ses mouvements si elle bouge légèrement. Ce défaut, courant au stade de l’initiation, est très limitant dans la progression du tireur. La partie la plus sensible de l’index se situe au niveau de la pulpe de la dernière phalange (ou phalangette).
Il existe différents types de détente :
C’est la prolongation, au delà du départ du coup, de toutes les actions qui en sont à l’origine (position, visée, lâcher).
Pour réussir vos tirs avec une arme, vous devrez maîtriser les 5 principes fondamentaux du tir. Positions de tir et prises en main, la position du corps est identique à celle du tir à l’arc, la position assise est possible dans toutes les positions. L’œil qui vise du côté de la main qui tient la bille, la visée doit être alignée et suivre le prolongement de l'élastique, essayer de faire disparaître l'élastique du bas derrière celle du haut est une astuce pour aider à retrouver la position. Le lance pierre est dans la main du côté de l'œil fermé, si vous devez tirer les 2 yeux ouverts il vous faudra déterminer l'œil directeur pour déterminer la main qui tiendra la bille.
Positions de tir et prises en main, la position du corps est identique à celle du tir à l’arc, la position assise est possible dans toutes les positions. L’œil qui vise du côté de la main qui tient la bille, la visée doit être alignée et suivre le prolongement de l'élastique, essayer de faire disparaître l'élastique du bas derrière celle du haut est une astuce pour aider à retrouver la position. Le lance pierre est dans la main du côté de l'œil fermé, si vous devez tirer les 2 yeux ouverts il vous faudra déterminer l'œil directeur pour déterminer la main qui tiendra la bille. Un gros décalage vertical est signe que ce n'est pas la bonne main qui tiens la bille.
Il y a principalement 3 prises en mains différentes:
La main avant tenant la catapulte suivant la forme de la lettre C, la catapulte doit être à 90 degrés perpendiculaire au sol. Trouvez un bord du mur, marquez la hauteur de vos yeux, tenez la fronde horizontalement et placez les deux arcs à proximité (poussez / appuyez) sur cette marque. Cela vous aidera à maintenir la catapulte dans une position verticale à 90 degrés par rapport au sol. La prise en main en Y, elle est appréciée dans certains pays comme en Belgique et en Espagne, les lance pierres sont assez différents, souvent ergonomiques, avec des viseurs sur la partie plate supérieure , le point d’accroche est alors au niveau de l’œil. La prise en main en diagonale peut être utilisée avec tous les types de lance-pierre. On pourra constater que ce n'est pas celle qui a le plus de succès.
La position du point d’ancrage est déterminée par l’élastique qui effleure la joue spécialement dans le cas où on donne de l’effet à la bille, beaucoup par la mémoire musculaire mais surtout par l’expérience de milliers de billes tirées dans les autres positions.
La recherche du point d'accroche sera plus rapide et moins fastidieuse si vous vous consacrez en 1er a repositionner votre corps dans la même position, si vous observez les tireurs asiatiques très performants vous remarquerez qu'ils ont chacun leur chorégraphie qui leur permet avant chaque tir de se replacer dans la même position. Comprenez que ça ne sert a rien de chercher un réglage sur le visage si une autre partie du corps placée différemment apporte un autre défaut nouveau. Prenez de temps avant chaque tir de placer les pieds au bon endroit, aligner le bassin, aligner les épaules lever le bras qui tiens la fourche dans l'alignement des épaules, lever le coude de la main qui tiens la bille à la hauteur de l'épaule et la faire tourner pour tirer le coude en arrière, coller votre main sur le visage au point habituel. (ceci est un exemple, peut être que votre position engendrera une chorégraphie différente)
Le débutant optera pour le TIR COURT, les autres modes de tirs viendront quand vous serez rompu à cette pratique. Le plus difficile va être maintenant de déterminer le "point d'ancrage", et sentir sur votre visage la position de la main qui tient la bille, une fois que vous aurez déterminé sa position il faudra beaucoup de pratique pour acquérir la mémoire musculaire afin de le retrouver instinctivement la bonne position. Le travail de recherche de la bonne position du point d’ancrage sera similaire quelque soit le mode de tir.
Une particularité importante à considérer en tir au pistolet est la notion de latéralité. Contrairement à d’autres disciplines sportives où la notion de l’œil directeur est primordiale, en tir sportif, c’est la latéralité qui prime. Chausser l’arme, c’est-à-dire prendre l’arme en main, se fait naturellement avec la main du côté de votre latéralité. Par exemple, une personne droitière prendra l’arme avec sa main droite. Il est tout à fait possible de tirer en utilisant l’œil opposé à celui qui est directeur, car la force et la dextérité du bras et de la main dominants sont plus importantes pour la précision du tir. Ce bras, étant le plus fort, apporte également plus de stabilité, et cette main, étant plus sensible, assure un meilleur contrôle et une plus grande précision lors du lâcher.
Pour une prise en main efficace de l’arme, le concept de « chausser » la crosse est essentiel. Cela consiste à saisir l’arme de manière naturelle et répétable, afin de garantir un contact optimal avec la crosse.
Si vous êtes droitier, saisissez votre arme avec la main gauche.
Entourez la poignée avec vos doigts, sans les tendre.
La crosse doit être bien adaptée à la morphologie de la main, de manière à ce que chaque prise en main soit identique.
Ensuite, il est essentiel de trouver le juste équilibre dans la force de préhension. Trop serrer peut entraîner des tensions musculaires et compromettre la précision du tir. À l’inverse, une prise trop lâche risque de provoquer une instabilité de l’arme. Imaginez que vous tenez un œuf : il faut exercer suffisamment de force pour qu’il ne vous échappe pas, sans toutefois le briser. Ou encore, pensez à un poussin que vous souhaitez garder dans votre main sans l’écraser. Ce contrôle délicat est fondamental pour un tir précis.
La position de vos pieds est la base d’une posture de tir stable et efficace. Idéalement, les deux pieds doivent être parallèles et écartés à la largeur des épaules. Cependant, cette position n’est pas forcément la plus confortable pour tout le monde. N’hésitez pas à ajuster légèrement l’ouverture ou la fermeture des pieds, ainsi que leur écartement, afin de trouver la position qui vous convient le mieux. Le plus important est de répartir équitablement le poids du corps sur les deux pieds et de l’uniformiser sur la plante des pieds. Cela signifie qu’il ne faut pas se pencher vers les pointes ni basculer sur les talons. Dans ce contexte, le choix des chaussures joue également un rôle clé.
L’élément le plus important dans la position de tir est l’alignement des trois axes : l’axe des pieds, l’axe du bassin, et l’axe des épaules. Si ces axes ne sont pas correctement alignés, votre corps devra constamment lutter contre une vrille naturelle due au déséquilibre. Cette lutte crée des tensions musculaires et des mouvements parasites qui décaleront inévitablement vos tirs. Pour atteindre cet alignement, assurez-vous que la ligne de vos pieds soit bien parallèle à celle de votre bassin et que vos épaules restent dans le même axe que vos pieds. Cette harmonie corporelle limite les efforts inutiles et optimise votre stabilité tout au long du tir.
L’angle scapulaire désigne l’angle formé par le bras par rapport à la ligne des épaules. En théorie, la position la plus performante est celle où le bras est parfaitement aligné avec les épaules, offrant une ligne de tir directe et stable. Cependant, dans la pratique, cette position peut rapidement devenir inconfortable, voire douloureuse pour de nombreux tireurs. Il est donc crucial d’adapter l’angle scapulaire pour trouver une position confortable et reproductible.
Pour trouver l’angle scapulaire idéal, il est important de se concentrer sur le ressenti des muscles. Commencez par tendre le bras dans l’alignement des épaules, puis ajustez progressivement l’angle en ramenant le bras légèrement vers l’intérieur. Pendant ce processus, portez attention aux tensions musculaires dans l’épaule, le cou et le dos. L’objectif est de trouver la position où la tension perçue est la plus faible, tout en gardant le bras suffisamment haut pour maintenir une bonne ligne de tir. Lorsque vous atteignez cet équilibre, vous avez trouvé votre angle scapulaire idéal. Le bras qui ne tient pas l’arme, appelé le bras faible, doit être le plus inerte et détendu possible. Pourquoi ? Parce que toute tension dans ce bras peut perturber l’équilibre de votre posture et créer des mouvements parasites, affectant ainsi la précision de votre tir.
La position de la tête joue un rôle crucial dans la précision de votre tir. L’important est que, dès que l’arme décolle de la table, votre tête soit fixée sur la cible. Pour maintenir une tête parfaitement immobile, il est essentiel de ne pas suivre le mouvement de votre arme avec les yeux. Ne regardez ni sa montée ni sa descente en direction de la cible. Fixez simplement votre regard sur la cible du début à la fin.
Être parfaitement face à la cible est essentiel pour favoriser la précision et la répétabilité de vos tirs. Une position bien orientée permet à votre corps d’être en alignement parfait avec la ligne de tir, minimisant ainsi les mouvements parasites et les tensions musculaires qui pourraient affecter la stabilité.
Il existe deux techniques pour se placer correctement face à la cible : la translation et la rotation.
Pour vous assurer d’être correctement positionné face à la cible, utilisez la technique de la prise de visée les yeux fermés. Si votre visée est naturellement alignée avec la cible, cela signifie que vous êtes correctement placé. Si ce n’est pas le cas, effectuez les ajustements nécessaires en utilisant la translation ou la rotation, selon l’orientation de votre bras.
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