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La coutellerie a vu le jour en 1810. C’est en 1922 que la société est reprise par David Genès et devient Arbalète G. David. Elle est aujourd'hui dirigée par Christophe Durand. Forte d’un savoir-faire séculaire, la coutellerie a été classée Entreprise du Patrimoine Vivant.

Un héritage Thiernois

Edifiée sur les flancs du ravin où coule la Durolle, entre plaines de la Limage et monts Dômes, Thiers s'est affirmée au fil des siècles comme la capitale de la coutellerie française. Outre le modèle Le Thiers, on y fabrique de nombreux couteaux traditionnels régionaux, dont le célèbre couteau Laguiole (depuis le XIXe siècle). Au début des années 1950, le Laguiole est principalement fabriqué dans le bassin thiernois. Le couteau Laguiole ne sera plus produit qu'en quantité limitée à Laguiole et ce jusqu'à la fin du XXe siècle.

La coutellerie a pu se développer sur Thiers grâce à la force motrice de la Durolle il y a environ 8 siècles. On retrouve dès 1240 une quarantaine de couteliers, puis fin 15e ils représentent le quart de la population et au milieu du 16e, 170 couteliers. Enfin en 1615, ils sont 416 maitres couteliers et 1293 ouvriers.

Le long de la Durolle s’installent papeteries, moulins, tanneries, rouets d’émouleurs. Vers 1580, la corporation s’organise en Jurande, règles qui organisent la profession. En même temps est créé une table des marques. Cette table est en plomb. Toutes les marques des couteliers sont frappées sur celle-ci durant plus de 130 ans (de 1596 à 1808).

Au cours de cette période, l’installation de commerces de gros favorise le développement de l’activité : la distribution est nationale mais aussi sur les pays frontaliers. La division du travail se met en place dans la fabrication et dans la distribution.

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Au cours du 19e siècle, c’est l’industrialisation. Avec la disparition des papeteries et des tanneries, les coutelleries investissent encore plus les gorges de la Durolle. L’énergie hydraulique améliore les moteurs, et l’avènement de l’estampage en 1888 par Mr Delaire permet une fabrication plus standardisée et rapide que le traditionnel martinet pour étirer. Une seconde table de marque est créée et fonctionne de 1812 à 1857. Cette fois elle est en argent.

Pour comprendre le processus de fabrication d’un couteau, rien ne vaut le déplacement à Thiers, où l’usine Arbalète G. David est ouverte à la visite. Cela fait cinq ans que la coutellerie a déménagé dans un bâtiment plus adapté pour recevoir des touristes que les vieux locaux de Saint-Rémy-sur-Durolle. On entre dans le site de production par la boutique. Depuis cette dernière, les clients peuvent observer l’effervescence dans l’atelier à travers les vitres et s’ils veulent aller plus loin, ils ont la possibilité de visiter l’usine, avec un temps d’échange avec les couteliers.

La visite commence par la découverte de toutes les pièces métalliques qui composent un couteau : lames, mitres, platines, ressorts et abeilles (pour le Laguiole), manches en matières naturelles ou nobles. Les lames forgées sont fournies par un sous-traitant du bassin thiernois. Suivent l’assemblage des différentes pièces, puis le guillochage (décoration du ressort et du dos de la lame) réalisé manuellement ou à l’aide d’un emporte-pièce selon la préciosité du couteau. La mitre va être polie pour obtenir l’angle parfait avec le manche. Avec des gestes mêlant beaucoup de rigueur et de technique, le coutelier ajuste les différentes pièces à l’aide de clous qui vont être soudés (pour maintenir l’ensemble) puis limés. Puis c’est enfin le polissage, destiné à affiner jusqu’à la perfection la forme globale du couteau et former le tranchant.

L'évolution du couteau Laguiole

Le couteau Laguiole fut créé vers les années 1829. Il s'inspira de deux modèles: le Capuchadou (couteau des paysans de l'Aubrac avec une lame fixe) et le Navaja espagnol (couteau de poche provenant de la Catalogne). Lors des rudes hivers, les paysans de l'Aubrac allaient travailler en Catalogne. De retour au pays, ces travailleurs saisonniers ont rapporté avec eux le fameux Navaja. En 1840 l'ajout du poinçon. Celui-ci était régulièrement utilisé par les bergers pour percer la panse des bovins. En 1880, il s'agit de l'ajout du tire-bouchon. Il était très utile pour les aveyronnais étant garçons de café à Paris.

Au début la mouche était lisse, soit en spatule, ovale, en losange ou en carré. Les ressorts étaient lisses, au mieux ornés de deux traits à la lime et d'une croix de saint André qui était parfois présente sur la lame. Il n'y avait ni croix sur le manche, ni abeille. On retrouve donc un couteau assez rustique avec une forme grossière. Les abeilles commencent à évoluer entre 1880 et 1910 et sont ornées de trèfles ou de fleurs et les ressorts sont guillochés à la lime. En 1880, on voit apparaître le tire-bouchon sur les couteaux Laguiole, afin d'accompagner le limonadier rouergat qui était parti ouvrir des cafés à Paris.

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L'abeille avait une fonction utilitaire sur les couteaux de poche des paysans : arrêter la lame en position ouverte. Dans les années 1930 apparaît l'abeille soudée qui était jusqu'à ce moment-là forgée avec le ressort. À partir de 1950, c'est la croix qui apparaît sur le manche. Ainsi, grâce à tout cela, de nombreux modèles sont créés, avec différents bois, différents aciers, différentes mitres et surtout différentes abeilles.

La gamme Arbalète G. David

La marque Arbalète G. David possède une large gamme de produits : couteaux pliants, arts de la table, couteaux de sommeliers, de chasse, de cuisine, couteaux régionaux.

La coutellerie Genès David est spécialisée dans la fabrication de couteaux Laguiole, de couteaux de table ou encore de couteaux pliants. Cette fabrique est installée à Thiers depuis 1810 et propose des outils de qualité avec parfois une pointe de modernité dans ses designs. Cette marque prestigieuse multiplie les succès avec ses couteaux, même à l'étranger. De plus, le logo Arbalète est synonyme de couteaux de qualité.

Nous retrouvons des couteaux fabriqués avec l'acier inox 12C27. Il existe également une multitude de manches en inox, en différentes cornes, différents bois ou encore en acrylique. Quant aux mitres, elles sont proposées sous une multitude de formes différentes : inox mat ou brillant, laiton. Certains disposent même d’un ressort guilloché, d’un tire-bouchon intégré et/ou d’un poinçon. Il existe également des modèles plus travaillés avec des ressorts et des abeilles forgés ainsi que des guillochages faits mains.

Exemples de couteaux pliants Laguiole Prestige :

  • Couteau pliant Laguiole Prestige, manche en bois de violette de 12 cm. Abeille soudée & ressort ciselé. 1 mitre inox avec finition brillant. Le bois de violette est protégé.
  • Couteau pliant Laguiole Prestige, manche en noyer de 12 cm. Abeille soudée & ressort guilloché. 2 mitres en inox avec finition mat.
  • Couteau pliant Laguiole Prestige, manche en bois de rose de 12 cm. Abeille soudée & ressort guilloché. 2 mitres en inox avec finition mat. Le bois de rose est protégé.
  • Couteau Laguiole pliant Prestige, manche en amourette de 12 cm. Abeille soudée & ressort guilloché. 2 mitres inox avec finition brillant.
  • Couteau Laguiole pliant Prestige, manche en chêne de 12 cm. Abeille soudée & ressort guilloché. 2 mitres inox avec finition mat.

Laguiole Arbalète G.David® - Artisanat d'exception pour couteaux haut de gamme au design intemporel Laguiole Arbalète G. David est une marque prestigieuse, reconnue pour la fabrication de couteaux d'exception, alliant artisanat traditionnel et design contemporain. L'acier de haute qualité, choisi pour sa robustesse et sa durabilité, est travaillé avec soin pour offrir une coupe précise et un tranchant parfait. La marque se distingue par son attention aux détails, en proposant des couteaux ergonomiques et esthétiques. Les créations de Laguiole Arbalète G.

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