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Quinze jours peuvent changer une vie et se révéler bien lucratifs. Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 est l'évènement le plus attendu de l'année en France !

Après la spectaculaire cérémonie d'ouverture, il est maintenant temps de suivre les différentes compétitions et d'encourager les athlètes.

L'équipe olympique turque a une histoire longue et prestigieuse aux Jeux Olympiques. Depuis sa première participation en 1908, la Turquie a décroché de nombreuses médailles, notamment en lutte, haltérophilie et taekwondo.

C'est parti pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et pour les épreuves de tir sportif, du 27 juillet au 5 août et 30 août au 5 septembre ! Sur le site olympique du Centre National de Tir de Châteauroux, les tireurs sportifs du monde entier vont s'affronter pour tenter de décrocher la médaille d'or, en équipe et en individuel.

Yusuf Dikeç : Un style qui marque les esprits

Depuis le début des Jeux olympiques, des images fortes émergent mais le tireur turc Yusuf Dikeç marque les esprits avec son allure détendue du côté de Châteauroux.

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Yusuf Dikeç a raflé la médaille d’or du style, toutes catégories confondues. Sans lunettes de performance chiadées ni casque antibruit, le tireur turc a remporté la médaille d'argent olympique de l'épreuve mixte de tir au pistolet à 10 mètres, avec une décontraction désarmante.

En moins de dix minutes, il a fait sensation sur Internet, générant un nombre incalculable de memes pendant des jours et bénéficiant de nouvelles pages de fans à travers le monde.

Mais c’est de sa main glissée dans la poche dont on se souviendra longtemps, témoin de son calme et de son attitude totalement détendue, ce qui est plutôt inhabituel lorsqu'on participe à l'événement sportif le plus important de la planète.

Vêtu d'un simple T-shirt adidas blanc frappé du drapeau de la Turquie, il a opté pour un look bien éloigné de celui de l’autre coqueluche de la discipline, Kim Yeji.

Si son apparence semble incongrue à ce niveau de compétition, cela ne l'a pas empêché de réaliser une excellente performance.

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« La Corée du Sud a envoyé une athlète entièrement équipée pour le tir olympique. La Turquie a envoyé un homme de 51 ans sans lunettes spécialisées, ni cache œil ni protection auditive et il a remporté la médaille d’argent », peut-on lire.

Yusuf Dikeç est devenu une de ces stars de ces Jeux olympiques de Paris. Mais pas grâce à une médaille d’or ou un record du monde, mais bien à sa gestuelle.

Le tireur turc, engagé dans le tir à 10 mètres à air comprimé par équipes, a adopté une pose calme et sereine au moment de ramener la médaille d’argent à son équipe.

« Les stars olympiques du tir dont on ne savait pas qu’on avait besoin », a même tweeté le compte officiel des Jeux avec des photos des deux athlètes. Entre l’aura de personnage principal de Kim Yeji et la simplicité de Yusuf Dikeç, il ne reste plus qu’à choisir son camp.

Une posture devenue virale

Médaillé d’argent au tir à 10 m par équipe, Yusuf Dikeç est devenu une star de ces Jeux olympiques pour sa pose avant de tirer.

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Sa décontraction apparente a été imitée, à Paris 2024, par des sportifs pour célébrer leurs victoires, notamment par l'équipe du relais 4x100 sud-africain et par Armand Duplantis sur la piste du Stade de France.

Armand Duplantis a célébré son titre olympique en célébrant comme le tireur turc Yusuf Dikeç.

Le plus éminent d’entre eux, Armand Duplantis a célébré de cette manière après avoir passé une barre, peu avant de battre son propre record du monde.

Nina Kennedy, la pendante féminine du Suédois à la perche, a célébré sa médaille d’or à la perche de la même manière, mimant un pistolet et la main dans la poche.

Roje Stona, sacré au lancer de disque, n’est pas passé à côté du phénomène au moment de célébrer.

Mais la célébration a dépassé le cadre des Jeux olympiques puisque des joueurs de football ont également repris le geste à leur compte.

Sauveur des Rangers contre le Dynamo Kiev avec un but dans le temps additionnel, Cyriel Dessers s’est pris au jeu, pointant son doigt comme un pistolet avec une main dans le dos.

Dans des vidéos, des jeux, des dessins animés massivement partagés, Yusuf Dikeç est désormais associé à un agent secret, un héros de manga ou encore à un tueur à gages légèrement dilettante.

La réponse de Dikeç face à l'engouement

L'athlète Yusuf Dikeç lors de la finale olympique par équipes mixtes du tir au pistolet à 10m, à Châteauroux (Indre), le 30 juillet 2024.

"Certains ont pensé que ma main dans la poche était un signe d'arrogance. Ceux-là ne connaissent rien sur moi, ni au tir sportif".

Mais Yusuf Dikeç se défend d'une quelconque nonchalance : "Je le fais uniquement pour tenir mon corps plus stable, pour être en équilibre. Il ne faut pas chercher plus loin", précise la nouvelle coqueluche des réseaux sociaux.

Si cette posture est synonyme de calme et sérénité, Yusuf Dikeç était bien loin de ces états au moment de tirer, comme il le raconte sur Instagram : « Tout le monde dit que j’avais l’air très calme alors qu’en fait, à l’intérieur de moi, c’était la tempête.

Yusuf Dikeç a pu s'entretenir directement avec le businessman américain et lui expliquer pourquoi cette pose symbolise, selon lui, surtout le travail, la passion et l'esprit olympique.

"Je lui ai demandé si les robots pouvaient remporter une médaille la main dans la poche. "Il y a quelque chose de beau, de naturel dans ce mouvement. Les gens l'ont apprécié, ce qui me fait plaisir", a-t-il ajouté.

Un style unique qui fait sensation

Pourtant, malgré son style minimal, basique, ordinaire, normal, un détail nous a interpellés : la montre qu’il portait au poignet.

Nous avons zoomé autant que possible, nous avons multiplié les recherches et fait appel à des journalistes montres chevronnés, sans succès... jusqu'à ce qu'Horoguides identifie la marque et le modèle de la montre de notre tireur favori.

Il s'agit d'une montre de plongée Nacar couleur vert militaire, très probablement la Nacar 07-290699-BNS6, une montre à quartz de 46 mm et étanche à 200 mètres.

Le dernier prix connu était de 1 386 ₺ (lires turques), ce qui équivaut à environ 37 euros.

Et d'après nos déductions, il semble que ce soit la montre fétiche de Yusuf Dikeç depuis un certain temps.

On a retrouvé un cliché datant de 2022 où on peut apercevoir cette montre à son poignet, mais aussi un autre de 2023.

La montre Nacar : Un symbole turc

Un petit point historique s’impose : la marque Nacar a été créée spécifiquement pour le marché de Turquie et semble être une pièce souvent cédée en héritage dans les familles turques.

La marque a été fondée par les frères arméniens turcs Nacaroglu, Ohannes et Kevork. Ils ont fondé la société Zila Watch en 1921 et lancé la marque Nacar, produisant leur première montre la même année.

Ohannes, qui résidait à Bienne, en Suisse, et Kevork à Istanbul, ont choisi la Turquie, le Liban et la Syrie comme marchés cibles.

La Nacar a fait son apparition en Turquie en 1929 et sa popularité n’a jamais faibli.

À tel point qu'il existe apparemment un dicton dont la traduction signifie : “Si vous achetez une montre, achetez une Nacar ; si vous vous mariez, épousez une Hongroise”.

La rançon du succès

Yusuf Dikec a été l'un des visages de Paris 2024 avec sa fameuse posture, main dans la poche au tir à 10 m, symbole de décontraction. Devenue un mème sur les réseaux sociaux, la dégaine a été reprise par le champion olympique du saut à la perche Armand Duplantis, notamment, ainsi que d'autres stars du sport.

Côté performance, le tireur turc de 52 ans a remporté l'argent à Châteauroux, en duo avec Sevval Ilayda Tarhan.

Depuis, Dikec sait se faire rare et monnaye sa parole au prix fort.

Pour espérer parler avec le médaillé, nous voilà dans les bureaux de son avocat, un certain Mehmet Ali Akgül, du cabinet MSE Law Firm. C'est un ami de longue date de Dikec et, depuis cet été, plus qu'un ami.

Il reçoit dans un cabinet moderne d'un petit immeuble du quartier très occidental d'Osmanbey, sur la rive européenne d'Istanbul.

L'homme aux tempes grisonnantes annonce d'entrée le prix de son client. Il a le sourire. « Un million ! » D'euros ? Non, de livres turques.

Yusuf Dikec est aujourd'hui très populaire. Certes, la monnaie a beaucoup perdu en valeur depuis 2018 et le début de l'inflation en Turquie (de 44 % sur un an en décembre 2024), mais la somme reste importante : 27 300 euros.

L'avocat précise par message, ensuite, que le tarif s'élève à 30 000 euros, soit un peu plus que le taux de change, tout en listant un nombre conséquent de conditions.

Celles-ci défient une à une les règles de déontologie journalistique mais l'aplomb est remarquable.

Akgül veut définir les sujets autorisés, uniquement du domaine sportif - pas question, ainsi, de retracer la vie de gendarme de son ami Yusuf ou de comprendre qui il est en dehors du sport -, souhaite relire l'interview avant la parution, exige que les photos prises soient la propriété de son client.

En cas d'accord, il faudra définir les modalités de paiement, bien entendu, avant de se confronter 30 minutes, pas une de plus, au plus célèbre des tireurs au pistolet.

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