Le penalty est l’un des moments les plus intenses d’un match. Instauré pour sanctionner une faute dans la surface, il suit des règles strictes. Le penalty est bien plus qu’un simple coup de pied. Il peut décider du sort d’un match, voire d’une compétition.
Encadré par la Loi 14 du règlement du football, il répond à une procédure précise que joueurs et arbitres doivent respecter à la lettre. De la position du ballon aux sanctions en cas d’infraction, chaque détail compte.
L’arbitre accorde un penalty lorsqu’une faute sanctionnable d’un coup franc direct est commise dans la surface de réparation. Le ballon doit être parfaitement immobile sur le point de penalty. Le tireur doit être clairement identifié. Son geste ne doit laisser place à aucune ambiguïté. Le gardien, quant à lui, doit se tenir sur sa ligne, entre les poteaux, avant l’exécution du tir. Les autres joueurs doivent respecter une distance de 9,15 mètres. Ils doivent se tenir hors de la surface et derrière le ballon.
Le tireur doit impérativement frapper en direction du but adverse. Autorisation de faire une talonnade, à condition que la balle avance vers l’avant. Dès que le joueur frappe le ballon et qu’il bouge clairement, il est en jeu. Le tireur n’a pas le droit de le rejouer avant qu’un autre joueur ne l’ait touché. Si l’arbitre siffle un penalty à la fin d’une période de jeu, le temps est prolongé jusqu’à son exécution complète.
Les règles entourant le penalty sont strictes, et toute infraction entraîne des conséquences. Dès que l’arbitre donne son signal, le penalty doit être exécuté.
Lire aussi: Chasse sur Wii : Guide Complet
Le gardien doit rester sur sa ligne jusqu’au tir. S’il quitte sa ligne trop tôt et que le ballon ne rentre pas, l’arbitre ordonne de retirer le penalty. Si l’infraction du gardien entraîne une nouvelle tentative, il est averti en cas de récidive. Lorsque gardien et tireur enfreignent les règles en même temps, c’est l’attaquant qui est sanctionné.
La règle penalty football évolue régulièrement pour s’adapter aux nouvelles stratégies et aux comportements des joueurs. Avec ces ajustements, l’objectif reste le même : préserver l’esprit du jeu et assurer une égalité parfaite entre le tireur et le gardien. Le penalty est une arme redoutable, mais aussi un moment d’incertitude.
L'Argentine serait-elle sur le toit du monde avec les nouvelles règles édictées par l'International Football Association Board ? Vendredi, l'instance a dévoilé ses modifications concernant les lois du jeu à partir de la saison 2023-2024. La loi 14 notamment, celle qui concerne les penalties et tirs au but, a subi un changement plutôt drastique. Voici la nouvelle mouture: "Le gardien de but doit rester sur sa ligne de but, face au tireur, et entre les poteaux et ne toucher ni les poteaux ni la barre transversale ni les filets de but avant que le tir soit effectué. Le gardien ne peut distraire abusivement le tireur, par exemple en retardant l’exécution du penalty ou en touchant les poteaux, la barre transversale ou les filets".
Une attitude qui a fait parler mais qui fait, malgré tout, l'unanimité parmi la confrérie des portiers. Du caractère et une volonté d'instaurer un duel avec le tireur : Martinez a tout compris. "Un penalty, et encore plus une série de tirs au but, c'est un duel technique mais aussi psychologique, détaille Christophe Revel, ancien entraîneur des gardiens de Rennes, de l'OL et désormais à Brest. Je sensibilise mes gardiens sur ça. Il y a la technique de plongeon, la tactique d'analyse du tireur mais surtout la psychologie de l'approche. Regarder le joueur, le sentir, mettre un grain de sable dans sa préparation. Encore plus dans une série de tirs au but avec la fatigue, le stress, l'émotion".
Dès lors, cette nouvelle règle tombe apparaît comme une contrainte supplémentaire imposée au gardien, poste sacrifié sur l'autel du spectacle et des buts à tout va. "Je commence à m'inquiéter pour le futur de notre poste, pour le futur du gardien de but, avoue Itandje. On avait déjà modifié la règle des penalties pour obliger les gardiens à avoir un pied sur la ligne. Maintenant, on nous impose de ne plus distraire le tireur alors que c'était un des derniers moyens pour les gardiens d'inverser le rapport de force. J'ai l'impression que ce sont des règles établies par des personnes qui n'ont jamais été gardien".
Lire aussi: L'histoire des jeux vidéo
Une ligne de conduite proche de celle de Mike Maignan qui avait regretté publiquement ces changements annoncés. Reste à savoir comment la théorie va s'appliquer en pratique. En s'avançant face à Memphis Depay puis en levant les bras, Mike Maignan aurait-il pu être sanctionné pour son arrêt face aux Pays-Bas (4-0) ? Selon l'IFAB, oui. Dans la réalité… "Concrètement, que vont faire les arbitres ? Mettre un carton jaune aux gardiens qui se tapent les crampons sur les poteaux ?", demande Revel. Ce flou, c'est le dernier espoir des gardiens pour filouter.
Un penalty est accordé en cas d’accumulation de fautes. À partir de la 2ème faute d’une même équipe, la 3ème faute d’équipe donnera lieu à un penalty. Celui-ci s’effectue sous forme de « shootout » en 1 contre 1 entre un attaquant et le gardien. L’attaquant s’élance du milieu du terrain pour marquer. Le joueur dispose de 5 secondes pour réaliser un tir unique à l’extérieur de la surface de réparation. Il est interdit au gardien de sortir de sa surface. Tous les joueurs ont le droit de tirer, dont le gardien. Le gardien doit être sur sa ligne au coup de sifflet, il a ensuite le droit de bouger mais ne doit pas sortir de sa surface.
Le penalty est une phase clé du football, où la pression est maximale. Chaque détail, de la position du ballon aux gestes du gardien, peut influencer l’issue du tir. Les règles de la Loi 14 garantissent l’équité et la fluidité du jeu.
Selon le Times, l'IFAB envisagerait d'interdire la reprise d'un penalty manqué. L'instance qui gère les lois du jeu aurait aussi pour projet d'étendre le champ d'application du VAR.
The Times évoque les changements que pourrait mettre en place l'IFAB (International football association board), l'instance qui supervise les lois du jeu. Selon la nouvelle règle en discussions, un joueur ne pourrait pas reprendre un penalty raté, à l'instar d'un tir au but. Une fois le penalty raté - qu'il soit arrêté par le gardien ou que le ballon frappe un des montants - l'action s'arrêterait immédiatement et donnerait lieu à un renvoi aux six mètres.
Lire aussi: Tout savoir sur le paintball
Outre les penalties, le champ d'application du VAR pourrait être élargi. Les arbitres vidéos pourraient désormais intervenir pour annuler un corner injustifié, ou un second carton jaune en cas d'erreur jugée majeure de l'arbitre central. Ces discussions avancées quant à la modification des règles doivent encore être approuvées lors de la réunion annuelle de l'IFAB, qui aura lieu en mars 2026. Toute modification législative entrerait en vigueur le 1er juin qui suit, soit juste avant le début de la Coupe du monde 2026 aux États-Unis.
tags: #jeux #de #tir #au #penalty #règles