Que vous soyez néophyte ou tireur depuis des années, il peut être difficile de s'y retrouver dans le vocabulaire du tir. Voici un guide détaillé pour vous aider à mieux comprendre cet univers.
Désigne l'intérieur du canon. Elle peut être rayée (droite ou hélicoïdale) ou lisse.
Capsule amovible sertie au fond de l'étui d'une cartouche à percussion centrale (9x19 mm, .223 Remington, 7,62x39 mm...) contenant le mélange inflammable qui, au choc du percuteur, vient enflammer la poudre. Dans une cartouche à percussion annulaire (.22 LR, .44 Henry Flat...), la matière inflammable se situe dans le bourrelet au fond du culot de l'étui.
Arme qui, après chaque coup tiré, est rechargée manuellement par introduction dans le canon d'une cartouche prélevée dans un magasin et transportée à l'aide d'un mécanisme.
Toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui par une seule pression sur la queue de détente permet le tir de plusieurs munitions en rafale.
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Toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui par une seule pression sur la queue de détente ne permet pas de tirer plus d'un seul coup.
C'est le projectile. Il est généralement en plomb. Il peut être nu ou chemisé (recouvert d'une couche de laiton ou cuivre). Son poids est le plus souvent exprimé en grains (gr).
La science qui étudie le comportement d'un projectile depuis le canon jusqu'à la fin de sa course.
Magasin cylindrique que l'on trouve sur les revolvers. Le barillet tourne sur un axe parallèle au canon pour placer successivement les cartouches en position de percussion.
Oxydation artificielle et volontaire des surfaces métalliques sur une arme. Le bronzage protège l'arme de la rouille. Attention : Une arme bronzée peut s'oxyder.
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Partie de l'arme qui guide le projectile.
Accessoire utilisé en tir à la carabine.
Désigne le plus grand diamètre des projectiles pour une arme à feu. Les calibres européens sont exprimés en mm et comporte toujours deux nombres : le premier désigne le diamètre du projectile et le second la longueur de douille (9 x 19 mm, 5,56 x 45 mm, 7,62 x 39 mm...).
La définition exacte est la suivante : Arme d'épaule à canon rayé qui tire exclusivement des munitions métalliques (.223 Remington, 7,62 x 39 mm, 5,45 x 39 mm...).
Désigne l'ensemble que compose l'amorce, l'étui, la poudre et l'ogive.
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La législation Européenne regroupe les armes par catégories.
Boîtier contenant les cartouches. On parle aussi de système d'alimentation. Il peut être amovible ou non. Il peut aussi faire partie intégrante de l'arme, dans ce cas on parle de magasin.
Il est apparent sur les revolvers, carabines à levier de sous-garde et certains pistolets semi-automatiques. Lorsque le percuteur dessus, on appelle cela le chien.
Déplacer la hausse ou le réticule sur une lunette de tir. Le nombre de clics détermine le décalage en fonction du réglage de la lunette.
Partie de l'arme qui permet sa préhension. Dans le cas d'une arme d'épaule, c'est la crosse qui va permettre l'épaulement.
La pièce assurant la fermeture et regroupant certaines fonctions clés d'une arme à feu. Elle peut être à verrou ou non et contient le percuteur et l'extracteur. Dans son mouvement arrière engendré par la poussée des gaz ou la manipulation du tireur, la culasse extrait la cartouche ou l'étui vide et réarme le chien. Dans son mouvement avant, provoqué par le ressort récupérateur ou la manipulation du tireur, elle prélève un nouveau projectile dans le chargeur ou le magasin et l'introduit dans la chambre.
Pièce sur laquelle l'index du tireur exerce une pression qui provoque par un mécanisme le décrochage de la gâchette (pièce interne qui ne libère le mécanisme de mise à feu et qui ne doit pas être confondu avec la queue de détente).
Pièce métallique en une ou deux parties qui est soit vissée soit soudée sur la carcasse d'une arme afin de recevoir un montage ou des colliers pour optique.
Partie de la munition qui fait office de contenant. Il reçoit l'amorce et la poudre puis on vient sertir la balle dessus.
Désigne une cartouche dont le projectile possède un noyau mou en plomb recouvert d'une chemise (en laiton ou nickel). Cette technique permet au projectile d'obtenir une plus grande vélocité sans laisser de dépôt dans le canon. Lors de l'impact, un projectile FMJ pénètre et ressort sans déformation. Ce type de munition est interdit à la chasse en France car elle blesse plus qu'elle ne tue et augmente le risque de dommage collatéral.
La définition précise d'un fusil est la suivante : Arme d'épaule à canon lisse ou rayé qui tire les calibres suivants : 10, 12, 16, 18, 20, 24, 28, 32, 36, 12 mm et 14 mm.
C'est le deuxième élément de la visée après la hausse. Le guidon se situe à l'extrémité du canon.
Premier des organes de visée, il est le plus proche de l'œil.
Action du doigt sur la queue de détente qui a pour but de provoquer le départ du coup.
Optique grossissante ou télescope, qui permet de voir ses impacts en cible. Plus la surface de la lentille est grande plus la luminosité est élevée.
Le terme exact pour désigner ce que les gens appellent communément la crosse.
Recomposer une munition à partir des éléments de base : amorce, étui, poudre et projectile. Dans certaines disciplines, le rechargement est préconisé pour obtenir les meilleurs couples armes-munitions.
Arme de poing comportant un magasin cylindrique rotatif (barillet) tournant selon un axe parallèle au canon. Le barillet demeure solidaire de l'arme pour l'approvisionner en munitions.
Système informatique d'analyse des différentes phases du tir.
Type de projectile entièrement en plomb qui découpe dans les cibles des impacts d'une netteté parfaite comme le ferait un emporte-pièce.
Partie de la cible dans laquelle le lâcher est acceptable.
La fabrication des différentes pièces constitutives d’une arme à feu laisse des traces sur leur surface due à l’action mécanique de matériaux plus durs sur des matériaux plus doux. Ces marques vont à leur tour laisser des traces sur les douilles et projectiles rentrant en contact avec ces différentes pièces. De ce fait, chaque arme possède sa propre empreinte.
En effet, la combinaison des différentes traces laissées sur le percuteur, l’éjecteur, l’extracteur, le canon etc. Ce sont des caractéristiques mesurables dues aux processus de fabrication (appelées également caractéristiques de fabrication). Ce sont des processus dus à la fabrication mais de façon plus restreintes.
Le processus de fabrication d’une arme fait intervenir des outils généralement utilisés pour une cinquantaine ou une centaine d’armes puis sont aiguisés ou jetés. La finition sera donc différente. Ces caractéristiques individuelles (appelées aussi caractéristiques acquises) apparaissent et évoluent avec le temps. Elles sont généralement dues à l’usure du canon et sont produites par l’usage de l’arme.
Ce sont ces caractéristiques qui permettent réellement l’identification d’une arme à feu. Les projectiles ayant un diamètre plus grand que celui du canon, les projectiles chemisés cuivre, acier ou tombac vont avoir une influence sur l’usure du canon.
L’entretien de l’arme et la corrosion peuvent également laisser des traces sur l’arme et ainsi les reproduire sur un projectile. Ce sont des traces laissées par les champs du canon sur le projectile. La forme et la profondeur des bords droits et gauches des impressions de champs ne sont pas les mêmes, ceci est dû à la pression exercée par les bords de champs, pression dépendante de l’orientation du rayage.
Pour les canons polygonaux : il y a plus de pression, donc une plus grande vitesse du projectile. Ces traces proviennent des rayures du canon. Il y a une infiltration des gaz et une apparition de stries profondes dans les projectiles en plomb, ainsi que des incrustations carbonées le long du bord de fuite pour les projectiles chemisés.
On les retrouve beaucoup lors de l’emploi de revolver. Ces traces sont généralement retrouvées sur les revolvers. Ces traces sont dues au mauvais alignement du barillet avec l’âme du canon.
L’impression de la tête de culasse sur le culot de la douille est causée par la grande pression exercée lors du tir. Il y a une meilleure impression sur la capsule d’amorçage. Donc s’il n’y a pas de tir, il n’y a pas de trace.
L’intensité de l’empreinte du percuteur peut varier légèrement d’un coup à l’autre. La profondeur et la position des traces peuvent également varier. Il y a certaines particularités quant à l’impression du percuteur sur la douille de la munition. La traînée du percuteur est observée lorsqu’il y a un autre trou à coté du trou du percuteur.
Les Shear Marks donnent des traces légèrement rectangulaires. Ces traces se retrouvent au niveau de la gorge ou sur le bourrelet des douilles. Il n’est pas rare de pouvoirles observer au niveau du bord du culot. Il s’agit de traces moulées (parfois glissées).
Dans certains cas, les traces d’éjecteurs ne s’observent seulement si la cartouche a été tirée (nécessité d’une pression conséquente pour laisser ce genre de trace sur le culot d’une douille). Certaines armes peuvent posséder deux éjecteurs, laissant ainsi les traces de deux éjecteurs sur le culot des douilles.
Dans d’autres types d’armes, le percuteur ou les lèvres du magasin peuvent faire office d’éjecteur. L’observation de plusieurs traces d’éjecteur sur le culot d’une douille ne signifie pas forcement une arme à deux éjecteurs.
Si l’on compare le culot d’une douille à une horloge, il est alors possible de définir la position relative de l’extracteur et de l’éjecteur. L’exemple si dessous montre un extracteur positionné à 3h et un éjecteur entre 8 et 9h.
Il s’agit de traces moulées ou glissées qui sont causées par l’introduction des cartouches dans le chargeur et dans la chambre à cartouche. Les gaz produits lors du tir provoquent le gonflement de la douille qui va adhérer à la chambre à cartouche. Ces traces peuvent être confondues avec des traces préexistantes dues à l’usinage.
En matière de comparaison d’éléments balistiques, deux écoles prédominent. En 1959, un article scientifique publié dans le Journal of Forensic Science définissait les critères pour des stries concordantes. Biasotti s’associe à Murdock afin de développer le concept de CMS (Consecutive Matching Striation en anglais ou Stries concordantes consécutives en français).
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