Plusieurs médias anglais ont annoncé que l’IFAB, l’instance qui gère les règles du football, envisage de modifier une règle sur les penalties.
Un joueur qui voit son penalty repoussé par le gardien ou un montant ne pourrait pas, tout comme l’un de ses coéquipiers, tenter de marquer dans un deuxième temps. En cas d’échec, le jeu reprendrait sur un renvoi aux six mètres. Cette nouvelle règle n’offrira donc qu’une seule chance au tireur, sans la possibilité que lui, ou l’un de ses coéquipiers puissent avoir une seconde chance de pousser le ballon au fond des filets.
L’objectif de cette nouvelle règle est donc de rééquilibrer le rapport de force entre le gardien et le tireur. Cette nouvelle règle mettrait également fin aux débats sur l’empiètement des joueurs, qui doivent rester en dehors de la surface de réparation au moment de la frappe du tireur.
L'IFAB envisagerait d'interdire la reprise d'un penalty manqué. Une fois le penalty raté - qu'il soit arrêté par le gardien ou que le ballon frappe un des montants - l'action s'arrêterait immédiatement et donnerait lieu à un renvoi aux six mètres.
Ces discussions avancées quant à la modification des règles doivent encore être approuvées lors de la réunion annuelle de l'IFAB, qui aura lieu en mars 2026. Toute modification législative entrerait en vigueur le 1er juin qui suit, soit juste avant le début de la Coupe du monde 2026 aux États-Unis.
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Dès lors, cette nouvelle règle tombe apparaît comme une contrainte supplémentaire imposée au gardien, poste sacrifié sur l'autel du spectacle et des buts à tout va. On nous impose de ne plus distraire le tireur alors que c'était un des derniers moyens pour les gardiens d'inverser le rapport de force.
Parce que ces perturbations, justement, avaient permis quelque peu d'équilibrer la balance d'une situation de match pourtant favorable au tireur, a priori. Les gardiens étaient de plus en plus acteurs en réalité. En réalité, ça commençait à équilibrer une balance qui est déjà largement favorable aux tireurs. A chaque penalty, on se disait de plus en plus 'ah, potentiellement, celui-là, il peut être arrêté'. Donc cette règle, c'est un peu une tape sur la tête, comme à un enfant qui veut toucher la plaque chaude. On lui dit 'hop, hop, hop', c'est pas pour toi ça".
Outre les penalties, le champ d’application du VAR pourrait être élargi. Les arbitres vidéos pourraient désormais intervenir pour annuler un corner injustifié, ou un second carton jaune en cas d’erreur jugée majeure de l’arbitre central.
L'IFAB souhaite clarifier les procédures à suivre dans les situations suivantes.
Le tireur touche accidentellement le ballon des deux pieds, que ce soit simultanément, ou que le ballon touche coup sur coup un pied / une jambe puis l'autre au moment du tir :
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Le tireur touche délibérément le ballon des deux pieds ou le touche délibérément une seconde fois avant qu'il n'ait été touché par un autre joueur :
Un terrain de football est généralement engazonné, toutefois ce sport peut se pratiquer sur d’autres surfaces, certaines épreuves se déroulant sur des surfaces artificielles (synthétiques notamment). Le terrain ne doit pas dépasser 120 m de long et 90 m de large, et doit mesurer au minimum 90 m de long et 45 m de large.
Les buts consistent en deux poteaux droits, espacés de 7,32 m et reliés par une barre transversale à une hauteur de 2,44 m, le tout portant un filet. L’objectif pour gagner un match de football est de marquer plus de buts que l’adversaire en envoyant le ballon dans les buts de l’équipe opposée. Seul le gardien de but, lorsqu’il se trouve dans la surface de réparation, a le droit de toucher le ballon avec les mains ou avec le bras.
Les dix autres joueurs, appelés « joueurs de champ », ne manient le ballon qu’avec les jambes, les pieds, la tête et la poitrine. En cas d’égalité lors d’un match de coupe - le principe de l’élimination directe fonctionne pour ce type de rencontre et requiert un vainqueur à la fin de la partie ou au terme du match retour si un match aller a été disputé - des prolongations sont jouées (2 mi-temps supplémentaires de 15 min chacune) et suivies, si nécessaire, d’une série de 5 tirs au but (ou penaltys) par équipe.
Une équipe de football est disposée sur le terrain selon un « plan » en quatre lignes permettant aux joueurs d’occuper au mieux l’espace de jeu et de contrarier l’équipe adverse. La notion d’espace entre ces lignes est primordiale dans la définition d’une tactique de jeu. En effet, plus les lignes sont serrées, plus l’équipe adverse éprouve des difficultés à faire circuler le ballon jusqu’à la zone de but. En revanche, des lignes « distendues » offrent des espaces de mouvement aux joueurs de l’équipe adverse.
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Le gardien de but, chargé de garder la zone de but - autrement dit empêcher le ballon de franchir la ligne de but - doit porter des vêtements qui le distinguent de ses équipiers et de ses adversaires. Il peut se déplacer sur l’aire de jeu de la même façon que ses coéquipiers, éventuellement participer au jeu, toutefois ce type de déplacement est peu recommandé ; seuls quelques gardiens aiment à sortir de la zone qui leur est affectée.
Protégeant le gardien de but des attaques adverses, les défenseurs, dont le nombre varie de 3 à 5 selon les schémas tactiques adoptés, se répartissent le long de la surface de réparation située immédiatement devant le but. Les milieux de terrain sont par tradition les joueurs les plus polyvalents d’une équipe de football : à la fois défenseurs et attaquants, ils constituent la charnière autour de laquelle s’articulent les différentes phases de jeu.
Positionnés sur la troisième ligne de l’équipe, ils peuvent être « milieux défensifs » ou « milieux offensifs ». Dans le premier cas de figure, ils participent activement à la récupération du ballon dans une zone stratégique généralement située autour du rond central du terrain, tandis que les seconds orientent le jeu d’attaque en distribuant des ballons aux attaquants. Viennent enfin les attaquants, dont le nombre varie de 2 à 3 joueurs - exceptionnellement, lorsqu’une équipe doit impérativement marquer un but, un entraîneur peut décider de faire évoluer 4 attaquants sur le terrain en même temps.
Les attaquants sont aujourd’hui plus mobiles, moins figés dans des positions préétablies. Un match de football débute par un coup d’envoi ; le ballon est placé sur le rond central et l’un des attaquants le frappe (depuis la saison 1997-1998, celui-ci est autorisé à marquer un but dès cet instant, sans avoir à faire de passe). À chaque coup d’envoi, les équipes doivent se trouver dans leur moitié de terrain respective et ne peuvent en sortir que lorsque le ballon a été tapé.
Celui-ci est en jeu dès qu’il a franchi, dans le camp adverse, une longueur égale à sa circonférence. Le ballon cesse d’être jouable dès qu’il franchit les limites du terrain. Lorsqu’il sort du jeu par les côtés, on dit qu’il est mis en touche. La remise en jeu est faite par un membre de l’équipe qui n’était pas responsable de la sortie du ballon. Le joueur se place à l’endroit de la ligne de touche où le ballon a quitté le terrain, le prend à deux mains au-dessus de sa tête et l’envoie.
Au moment de lancer le ballon, le joueur doit faire face au terrain et avoir les deux pieds au sol. Lorsque le ballon sort du terrain en passant sur la ligne de but, il est remis en jeu soit par un coup de pied, si le ballon a été touché en dernier par un attaquant, soit par un corner (littéralement, « tir de coin »), s’il a été touché par un défenseur. Pour la remise en jeu, un défenseur (généralement le gardien de but) frappe le ballon à partir d’un côté ou d’un autre de la zone de but (« six mètres ») et le ballon est considéré jouable lorsqu’il a franchi les limites de cette surface de réparation.
Pour un corner, le ballon doit être placé à l’extrémité de la ligne de but située du côté où il est sorti du terrain. Lorsqu’il est en possession du ballon, le gardien de but ne peut se déplacer de plus de 4 pas et ne doit pas conserver le ballon dans sa main plus de 5 à 6 secondes. Le hors-jeu (règle n° 11) est la plus complexe des 17 règles principales du football : un joueur est hors jeu lorsqu’il est plus près de la ligne de but que le ballon et l’avant-dernier adversaire (généralement le dernier défenseur ou joueur de champ avant le gardien de but).
Les manquements aux règles sont pénalisés par des coups francs directs ou indirects et des penalties. Un coup franc direct permet de tirer directement au but, tandis que le coup franc indirect nécessite une passe avant que le tir au but soit autorisé. Un coup franc direct est accordé pour les fautes plus graves. Tous les coups francs (penalties exceptés) sont tirés de l’endroit où la faute a été commise, sauf si celle-ci a eu lieu dans la surface de réparation.
Si c’est le cas, les attaquants jouent le coup franc indirect sur la limite de la surface de réparation, parallèle à la ligne de but, à l’endroit le plus proche du point où la faute a été commise. Les défenseurs peuvent se placer n’importe où dans la surface de réparation, pourvu qu’ils se trouvent à une distance minimum de 9,15 m du ballon au moment où le coup franc est joué. Un coup franc direct est accordé pour des infractions dites « graves », telles que fautes et incorrections intentionnelles.
Si une faute est commise par l’équipe de défense dans sa propre surface de réparation, l’arbitre accorde un penalty tiré du point de pénalité. Le joueur qui joue un penalty peut tirer directement au but et il est le seul joueur, avec le gardien de but adverse, qui a le droit de se trouver dans la surface de réparation tant que le ballon n’a pas été frappé. Si les fautes sont suffisamment graves, l’arbitre peut donner un avertissement à un joueur (il lui montre alors un carton jaune).
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