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Dans l'intention d'obtenir des entrées en Théâtre français il donna en 1739, la Suivante désintéressée ; la Méprise, et le Marié égaré, mais ces pièces n'eurent point de succès ; il a composé quelques ouvrages de Mathématique.

Cet auteur était avocat à Lyon.

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Il vivait au commencement de ce siècle [XVIIème NdR], et a donné les comédies suivantes : la Vengeance de Colombine ; les Eaux de mille fleurs ; l'Opéra interrompu ; la Fille à la mode ; l'Heureux naufrage, et les Soirs d'été.

Cet excellent acteur de la Comédie française, dans les rôles de valets et autres comiques, débuta le 2 mars 1723, par le rôle de Pasquin dans l'Homme à bonne fortune, et fut reçu dans la troupe (dont il trouve actuellement le doyen), le 27 octobre de l'année suivante.

Cet auteur était de Paris, et fils d'un sellier logé au coin des rues Dauphine et Christine.

Il avait fait de bonnes études, et se destinait à l'état ecclésiastique, mais il changea d'idée, se fit recevoir sellier après la mort de son père, et prit sa boutique.

Il ne discontinua pas cependant la culture des Belles-lettres ; une complexion délicate avec un peu trop de penchant pour les plaisirs furent cause qu'il mourut le 22 décembre 1720, âgé seulement de quarante ans.

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Cet auteur était Lorrain, conseiller et secrétaire du Duc de Lorraine.

Cet auteur naquit dans le Terre des Pins, proche de la Flèche, de parents nobles, et fut un des plus savants hommes du seizième siècle.

Il était abbé, conseiller au parlement, et maître des requêtes.

François Ier l'envoya ambassadeur à Venise en 1530, et le chargea ensuite de diverses commissions importantes.

Il fut d'abord secrétaire d'Honoré d'Urfé, lequel étant mort comme il achevait la quatrième partie d'Astrée, laissa ses mémoires à Baro, qui continua la cinquième, et c'est son plus grand et principal ouvrage.

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Il fut depuis gentilhomme de Mademoiselle de Montpensier, et sur la fin de sa vie il obtint deux offices de nouvelle création, l'un de procureur du Roi au présidial de Valence, et l'autre de trésorier de France à Montpellier.

Il mourut en 1650, âgé d'environ cinquante ans, laissant des enfants de la soeur de son hôtesse, qu'il avait épousée.

Le Roscius de notre siècle, ayant joint aux grands talents de la représentation ceux de la composition, mérite que l'on s'étende un peu sur lui et sur sa famille.

Son père, Michel Boyron, dit BARON, excellent comédien de la troupe de l'Hôtel de Bourgogne, pour le tragique, était natif de la ville d'Issoudun dans le Berry, où son père était marchand mercier : son genre de mort est remarquable.

En faisant le rôle de Dom Diegue dans le Cid, son épée lui tomba des mains, comme la pièce l'exige, et la repoussant du pied avec indignation, il en rencontra malheureusement la pointe, dont il eut le petit doigt piqué.

Cette blessure fut d'abord traitée de bagatelle ; mais la gangrène qui y parut exigeant qu'on lui coupa la jambe, il ne voulut jamais souffrir.

"Non, non, dit-il, à ce que l'on rapporte, un roi de théâtre se ferait huer avec une jambe de bois", et il aima mieux attendre doucement la mort, qui arriva le 6 ou le 7 octobre 1655.

La mère de Baron était aussi comédienne de la même troupe, et si belle femme, que l'on raconte que lorsqu'elle se présentait pour paraître à la Toilette de la Reine, sa majesté disait aux Dames qui étaient présentes : "Mesdames, voici la Baron", et aussitôt elles prenaient la fuite.

Leur fils, notre célèbre acteur, étant resté orphelin à l'âge de huit ans et ses tuteurs ayant mangé la meilleure partie de son bien, entra d'abord dans une troupe de petits comédiens qui jouaient à la Foire Saint-Germain, et qui attiraient tout Paris : on les appelait Les petits comédiens Dauphins, parce qu'ils avaient représenté à la Cour pendant l'enfance de Monseigneur le Dauphin, aïeul du Roi.

La troupe de Molière ayant eu permission de s'établir à Paris, le jeune Baron y fut placé, comme on l'a dit, en parlant du Théâtre de la Raisin, à la tête de cet ouvrage.

Ce fut sous cet excellent maître qu'il développa les dons singuliers qu'il avait reçus de la nature, et fit apercevoir quelle serait un jour la supériorité de ses talents ; mais il le quitta bientôt pour aller courir la province.

Il revint ensuite s'achever de former sous son cher maître, et brilla sur le Théâtre du Palais-Royal jusqu'après la mort de Molière, qu'il se mit dans le troupe de l'Hôtel de Bourgogne, où il joua toujours les premiers rôles, avec les grâces nobles et naturelles qui lui ont fait une si grande réputation.

En 1680, la troupe de l'Hôtel de Bourgogne s'étant jointe par ordre du Roi à celle de Guénégaud, Baron y passa avec les autres, et y a toujours représenté les rôles les plus brillants, et avec le même art, jusqu'en octobre 169, qu'il quitta la théâtre, avec une pension de 3000 livres que le Roi lui faisait.

Le vrai motif de cette retraite était qu'il traitait d'une charge de Valet de chambre de Sa Majesté, qui lui en refusa l'agrément.

Après vingt neuf années de vie privée, il reparut sur la cène le 10 avril, mercredi d'après la quinzaine de Pâques 1720.

Loin que ses talents parussent affaiblis par le non-usage, au contraire ils semblèrent s'être perfectionnés, et sa vieillesse même donnait des convenances à des rôles où la maturité sied ; il ne lassait pas cependant d'en jouer de jeunes, dont il s'acquittait très bien, malgré la disproportion de l'âge de l'acteur avec celui du personnage.

Il se trouva si mal de son asthme, qu'il ne put continuer.

Il mourut à Paris le 22 décembre 1729, après avoir reçu de les sacrements de l'église, et fut inhumé dans l'église Saint-Benoît sa paroisse, sa demeure étant dans une belle maison à lui appartenant à l'Estrapade.

On ne pouvait marquer positivement quel était son âge, ayant toujours été sur ce point aussi mystérieux qu'une coquette.

Après sa mort on produisit son extrait baptistaire du mois d'octobre 1653, ce qui ne lui donnerait que soixante-seize ans et deux mois ; on lui attribuait cependant plus de quatre-vingt ans, et il y a même quelques auteurs qui ont jeté du doute sur cet extrait baptistaire.

Baron se piquait de littérature, et avait un cabinet de livres choisis.

Il a donné plusieurs pièces de théâtre, dont on prétend qu'il n'était que le prête-nom : ces comédies, qui se trouvent imprimées en deux et 3 volumes in-12 sont, le Rendez-vous des Thuilleries ; l'Homme à bonne fortune ; les Enlèvements ; la Coquette ; le Jaloux ; l'Andrienne ; et l'Ecole des pères, ou les Adelphes.

On lui attribue encore le Débauché ; les Fontages maltraitées, et la Répétition.

Michel Baron avait épousé Charlotte Le Noir, soeur de la Thorillière et de la Demoiselle Dancout.

De ce mariage il eut Etienne Baron, qui mourut dans le mois de décembre 1711, dans la fleur de son âge : c'était un jeune comédien, beau...

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