La position du tireur est un élément essentiel pour atteindre le succès au stand de tir. Une position stable, reproductible et endurante est la clé pour un tir précis et constant. Cet article explore les aspects fondamentaux de la position du tireur et propose des exercices pratiques pour améliorer votre technique.
Le succès réside dans une position stable qui demande peu d'effort et de contractions musculaires, permettant ainsi une endurance accrue pendant le match. Autrement dit, une position idéale doit être :
Avez-vous un miroir pour observer votre position quand l'entraîneur n'est pas disponible ? L'observation de votre position par un entraîneur ou à l'aide d'un miroir est cruciale pour identifier et corriger les défauts.
Le corps doit adopter une position naturelle et facile à prendre, minimisant les contraintes et les tensions. Les éléments clés sont :
La position de l'arme dans la main doit être la plus constante possible. L'arme doit être alignée avec l'œil au niveau de la hauteur et de l'axe de la ligne de visée.
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La stabilité est la clé d'une bonne position !
La prise de position se décompose en plusieurs phases :
Cette prise de position est un des éléments de la séquence de tir. Il est important d'apprendre à prendre sa position, puis s'entrainer à répéter le geste pour l'automatiser.
La tête, une fois en position, ne doit plus bouger (fixation de la tête).
L'autre main (dite main faible) est à positionner naturellement sur le côté, dans la poche ou sur une ceinture.
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Les pieds sont alignés et l'écartement est sensiblement celui des épaules.
Le poids de l'arme déplace le centre de gravité du corps, influençant ainsi la position et la stabilité.
Le doigt est positionné de sorte que la queue de détente se trouve au milieu de la phalangette.
La mise en œuvre de la position inversée dite de sécurité consiste pour le tireur droitier à se positionner à l'envers sur son poste de tir, épaule gauche vers les cibles, tête regardant à droite du poste de tir. Il prend le pistolet de la main gauche au niveau du canon et la main droite au niveau de la crosse tout en gardant le canon dirigé vers les cibles. Il va pouvoir ensuite chaussée correctement son pistolet le canon étant toujours dirigés vers les cibles puis inverser la position des épaules, cad épaule droite vers la cible.
Voici quelques exercices pour améliorer votre position et votre technique :
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Mettez de l'exigence dans la construction de votre position :
Essayez différentes positions des pieds et tirez 10 plombs dans chaque situation pour en tirer des conclusions :
Essayez différentes positions de répartition du poids du corps sur les pieds et tirez 10 plombs dans chaque situation pour en tirer des conclusions :
Mettez de l'exigence dans la construction de votre position. Tous les deux coups, quittez votre position et faites quelques pas, puis reconstruisez la position avec exigence :
Dans votre carnet de tir, écrivez la séquence de tir du jour avec le plus de détails sur la construction de la position :
Apprenez à chausser son arme de façon constante.
Au niveau de la respiration, chacun comprendra que le geste du tireur s’accommode mal des ” bougers ” qu’elle peut engendrer. Il est recommandé de tirer en ayant les deux yeux ouverts. L’œil humain possède de nombreuses facultés mais il ne sait pas voir simultanément net de près et de loin. Puisqu’il faut, pour viser, aligner plusieurs éléments situés à différentes distances, le tireur devra faire un choix. Un léger écart par rapport au visuel, de l’ensemble des instruments de visée bien alignés entre eux, se traduira par un faible écart en cible. Par contre, un alignement imprécis des instruments de visée se traduira par un écart très important en cible.
Au pistolet, il est donc préférable de régler son arme pour toucher plus haut que le point visé et de voir se détacher parfaitement les instruments de visée sur le fond blanc du carton. La marge de blanc est une référence de placement de la visée autour de laquelle vous allez décrire de petits mouvements oscillants résultants du contrôle de votre stabilité.
C’est une phase déterminante de la séquence de tir : un bon lâcher laisse l’arme stable au départ du coup ou n’amplifie pas ses mouvements si elle bouge légèrement. Ce défaut, courant au stade de l’initiation, est très limitant dans la progression du tireur. La partie la plus sensible de l’index se situe au niveau de la pulpe de la dernière phalange (ou phalangette).
C’est la prolongation, au delà du départ du coup, de toutes les actions qui en sont à l’origine (position, visée, lâcher).
Dès votre arrivée sur le stand de tir, un moniteur vous embarquera pour une aventure forte en sensations ! Tout débutera par une séance théorique, pour vous présenter les différentes armes que vous allez manipuler, leur fonctionnement mais également toutes les consignes de sécurité. Lors de ce cours, vous découvrirez votre œil directeur mais également comment vous placer sur le pas de tir et comment charger et vider votre arme. Vous monterez petit à petit en puissance suivant le stage que vous aurez sélectionné. L’activité se déroule par petits groupes, ce qui permet au moniteur de guider et d’aider chacun des participants.
La sécurité est primordiale au stand de tir. Voici quelques règles essentielles :
Pour le tir à la cible, si vous possédez votre propre matériel : la mallette ou la housse est apportée jusqu’au pas de tir et l’arme n’en est sortie qu’à ce moment-là. En cas d’incident, le tireur doit essayer de mettre son arme en sécurité. S’il n’y arrive pas, il peut demander l’aide d’un Encadrant ou d’un autre tireur. En attendant, l’arme doit rester positionnée canon dirigé vers les cibles, qu’elle soit en sécurité ou non. Pour reprendre le tir ou ranger une arme, on attend que tous les tireurs soient revenus des cibles. A l’issue de chaque séance de tir, les tireurs doivent impérativement ramasser leurs étuis et les déposer dans les poubelles correspondantes.
Les armes à feu de catégorie C et D1 doivent être conservées dans un coffre-fort ou une armoire forte ou bien être rendues inutilisables immédiatement, par le démontage d’une pièce essentielle ou par tout autre dispositif. Pour les mêmes raisons et quel que soit le type d’arme, on retire les munitions des chargeurs avant de les remiser au coffre. Les enfants sont naturellement attirés par les armes, il est donc extrêmement important de ne pas exciter leur curiosité en leur interdisant de vous regarder les manipuler et de les toucher s’ils le souhaitent.
Un club de tir est une association dirigée par un président, un bureau et un Conseil d’Administration qui sont élus par l’AGO annuelle. Les seules exigences qui viennent de la FFTir concernent l’installation, les licences, les assurances sportives. Tout le reste n’est que décisions internes, liées au fonctionnement associatif. L’association a tous les droits, à condition que ce soit prévu par les statuts et/ou le règlement intérieur.
Pour avoir le "droit de râler" il faut que vous participiez régulièrement à la vie du club. Et puis, les statuts "font la loi" dans le club tant qu’il ne crée par d’inégalité entre les membres. Enfin, il faut être conscient que le nombre des tireurs a augmenté de façon considérable. A tel point que les clubs de tir sont matériellement submergés par le nombre ! Ainsi, ils réagissent de façon pragmatique pour réguler leur nombre.
Ouvrir un stand de tir n’est pas une aventure à prendre à la légère. Il faudra beaucoup de courage, une volonté solide et une bonne dose de ténacité administrative pour mener à bien ce projet. Sans oublier un partenaire bancaire fiable pour accompagner le financement de cette entreprise ambitieuse. Mais à la clé, c’est un outil sportif, citoyen et structurant qui verra le jour au service des tireurs et de la discipline.
Étapes clés :
Concernant les troubles du voisinage en raison du bruit des détonations, il doit être constaté par un appareil scientifique défini par la réglementation et par une personne agréée. Si le trouble est fondé légalement (par sonomètre homologué), on risque sur l’article R623-2 du Code Pénal : "Les bruits ou tapages injurieux ou nocturnes troublant la tranquillité d’autrui sont punis de l’amende prévue pour les contraventions de la 3e classe."
Le trouble du voisinage, mais surtout l’exception d’antériorité sont désormais définis par le Code civil (Article 1253) suite à la loi 2024-346.
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